Neuf ans de guerre en Ukraine: bombes, mensonges, propagande, dissonance

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Les malhonnêtes marquent cette semaine le premier anniversaire de la guerre en Ukraine. Les honnêtes marqueront le 9ème anniversaire de cette guerre. Et l’autorité vient de très haut : Jens Stoltenberg, secrétaire général de l’ONU.

« La guerre n’a pas commencé en février 2022, a-t-il déclaré récemment. Elle a commencé en 2014. Depuis 2014, L’OTAN et les alliés de l’Alliance ont fourni les armes et la formation pour que les Forces armées ukrainiennes soient beaucoup plus fortes en 2022 qu’en 2014. »

Malgré le spectacle « d’unité » que Biden a voulu montrer lors de sa visite surprise à Kiev, laquelle a récolté des applaudissements nourris des grands médias médiocres comme Radio-Canada, l’assourdissante dissonance venant des soi-disant alliés démontre que tout va bien dans le meilleur des mondes sur le front ukrainien.

Macron qui brille par ses contradictions : Il veut « la défaite de Moscou, mais sans l’écraser… Je ne pense pas, comme certains, qu’il faut défaire la Russie totalement, l’attaquer sur son sol. Ces observateurs veulent avant tout écraser la Russie. Cela n’a jamais été la position de la France et cela ne le sera jamais ». Une chance que la porte-parole russe lui a rappelé que la France n’est pas née avec Macron et qu’il y a eu la débâcle de Napoléon.

L’ineffable Josep Borrell, chef des affaires étrangères de l’Union européenne, celui qui prétend que l’Europe est un jardin tandis que le reste du monde est une jungle qui menace d’envahir le jardin. Pour lui, la guerre est finie si on ne résoudra le problème de fourniture d’armements et de munitions à l’Ukraine. Nous sommes en mode urgence guerre, a-t-il dit à Munich (19 fév.). Alors que la Russie produit beaucoup d’armes et de munitions 24 sur 24, ça nous prend dix mois, ajoute-t-il, pour se faire livrer une simple balle de calibre 155 mm.

Dans cette chronique, Robin Philpot revient sur les neuf ans de guerre depuis le coup d’État du 22 février 2014 : interdiction de la langue et de la culture russe, bombardements constants du Donbass, massacre de la Maison des syndicats, les accords de paix de Minsk et les fourberies de Merkel et de Hollande.

L’animateur termine sur la propagande : quand tout est propagande, les journalistes deviennent paresseux car ils savent que, quoi qu’ils écrivent, s’ils vont dans le bon sens, la direction va les féliciter.

La conclusion : Mentez, mentez, mentez, il restera toujours quelque chose.
 
Le Terrorisme Intellectuel ou « Tyrannie Parlière » selon Montaigne s’est massivement intensifié dans le monde Occidental depuis la fin de la Guerre Froide, et en particulier depuis deux décennies. Diffamation, aggression, harcèlement, dénigrement, insultes, tous les coups sont permis pour une presse-voyou qui, bien qu’encore subventionnée, est devenue d’autant plus agressive qu’elle a perdu ses lecteurs par dizaines de milliers.

André Bercoff, qui a personnellement connu toutes les évolutions de la presse depuis les année 1960 jusqu’à aujourd’hui, nous permet de prendre un peu de recul sur cet effondrement moral et intellectuel.

 
Mardi, le président biélorusse Alexandre Loukachenko a critiqué le président ukrainien Vladimir Zelensky et l’a qualifié de “NIT” « ******* » pour avoir coordonné et préparé un détournement des services spéciaux ukrainiens sur le territoire biélorusse. Selon Loukachenko, c’est le Service de sécurité ukrainien (SBU) qui a donné l’ordre aux opposants biélorusses en Pologne de commettre un sabotage sur l’aérodrome près de Minsk contre l’avion russe d’alerte avancée et de contrôle A-50.

Les auteurs ultimes du sabotage étaient les « scélérats » en Biélorussie. Mais le KGB et les gardes-frontières ont pu détecter le criminel et le détenir dans le manoir de l’une des associations de jardinage non loin de Minsk.
La semaine dernière, une vidéo d’un drone qui s’est posé sur une antenne ronde A-50 a circulé sur les réseaux sociaux et les chaînes Telegram. Loukachenka a déclaré qu’à la suite du sabotage, l’avion n’avait pas été gravement endommagé, mais Minsk a demandé à Moscou de remplacer l’avion, qui avait déjà décollé en toute sécurité du territoire de la Biélorussie.
 

Bjorn

Мир без Путина، زندگی، آزادی Слава Україні
Bladinaute averti
Selon Loukachenko, c’est le Service de sécurité ukrainien (SBU) qui a donné l’ordre aux opposants biélorusses en Pologne de commettre un sabotage sur l’aérodrome près de Minsk contre l’avion russe d’alerte avancée et de contrôle A-50.
Sans apporter de preuves bien entendu.
Mais soyons rassurés, il a déjà demandé à ses services d'en fabriquer.
 
Sans apporter de preuves bien entendu.
Mais soyons rassurés, il a déjà demandé à ses services d'en fabriquer.

Les preuves ? on peut te les trouver le doigt dans le nez !
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Bjorn

Мир без Путина، زندگی، آزادی Слава Україні
Bladinaute averti
Ce génial cinéaste ? Bien sûr que je le connais, j'ai habité la même ville au bord du lac.
Ce n'est toutefois pas mon maître mais mon amuseur, tout comme toi.
 
Israël Shamir répond aux questions de Rivarol, le 24 février 2023


Excellent article, mais je le trouve un peu dur envers SOUROVIKINE . Ce dernier a stoppé l’ offensive ukro-otanienne du Nord, notamment ans les combats pour Kremmina . Il a retiré ses troupes de Kherson, certes, mais devait-il les laisser se faire prendre par une inondation, suite à la volonté ukro-otanienne de détruire le barrage de Kackova (?) – 25000 coupés de leurs arrières dans ce cas, quelle immense victoire stratégique cela aurait été pour les ukro-otaniens ! Sous sa direction, les assauts Russes sur Adveeka et Artemovsk-Soledar ont peu à peu avancé, avec entre-autres les libérations des deux Optynoe, Zaitsovo, et tout ceux que j’ai oublié.


Et sa campagne de bombardements dur les infrastructures énergétiques, tout ceci à fini par freiner les mouvements ukro-otaniens . Et, grâce à la presse occidentale (merci Paris-Match !), à montré le fossé énorme entre le peuple Ukrainien (uknaze et non uknaze) qui souffre, et ses dirigeants qui font la fête – la femme qui comédien était-elle obligé de montrer ses achats aux Champs-Élysée ?


Non, SOUROVIKINE à redressé et redonner moral à l’ armée Russe, suite à Balaklaya . Et GUERASSIMOV à du être bien content de trouver une armée aguerrie et combative.
 
Israël Shamir répond aux questions de Rivarol, le 24 février 2023


Excellent article, mais je le trouve un peu dur envers SOUROVIKINE . Ce dernier a stoppé l’ offensive ukro-otanienne du Nord, notamment ans les combats pour Kremmina . Il a retiré ses troupes de Kherson, certes, mais devait-il les laisser se faire prendre par une inondation, suite à la volonté ukro-otanienne de détruire le barrage de Kackova (?) – 25000 coupés de leurs arrières dans ce cas, quelle immense victoire stratégique cela aurait été pour les ukro-otaniens ! Sous sa direction, les assauts Russes sur Adveeka et Artemovsk-Soledar ont peu à peu avancé, avec entre-autres les libérations des deux Optynoe, Zaitsovo, et tout ceux que j’ai oublié.


Et sa campagne de bombardements dur les infrastructures énergétiques, tout ceci à fini par freiner les mouvements ukro-otaniens . Et, grâce à la presse occidentale (merci Paris-Match !), à montré le fossé énorme entre le peuple Ukrainien (uknaze et non uknaze) qui souffre, et ses dirigeants qui font la fête – la femme qui comédien était-elle obligé de montrer ses achats aux Champs-Élysée ?


Non, SOUROVIKINE à redressé et redonner moral à l’ armée Russe, suite à Balaklaya . Et GUERASSIMOV à du être bien content de trouver une armée aguerrie et combative.
25000 hommes coupés………..
 

Par qui La guerre en Ukraine a été provoquée et pourquoi cette précision est-elle importante pour parvenir à la paix​



En reconnaissant que la question de l’élargissement de l’OTAN est au centre de cette guerre, nous comprenons pourquoi l’armement américain ne mettra pas fin à cette guerre. Seuls des efforts diplomatiques peuvent y parvenir.


George Orwell a écrit dans «1984» que «qui contrôle le passé contrôle le futur : qui contrôle le présent contrôle le passé». Les gouvernements travaillent sans relâche pour déformer les perceptions du public sur le passé. En ce qui concerne la guerre d’Ukraine, l’administration Biden a affirmé à maintes reprises et à tort que la guerre d’Ukraine a commencé par une attaque non provoquée de la Russie contre l’Ukraine le 24 février 2022. En fait, la guerre a été provoquée par les États-Unis d’une manière que de grands diplomates américains avaient prévue pendant des décennies avant la guerre, ce qui signifie que la guerre aurait pu être évitée et qu’elle devrait maintenant être arrêtée par des négociations.


Reconnaître que la guerre a été provoquée nous aide à comprendre comment l’arrêter. Cela ne justifie pas l’invasion de la Russie. Une bien meilleure approche pour la Russie aurait peut-être été d’intensifier la diplomatie avec l’Europe et le monde non occidental pour expliquer le militarisme et l’unilatéralisme américains et s’y opposer. En fait, les pressions incessantes des États-Unis pour élargir l’OTAN sont largement opposées dans le monde entier, de sorte que la diplomatie russe plutôt que la guerre aurait probablement été efficace.


L’équipe de Biden utilise sans cesse le mot «non provoqué», notamment dans son discours majeur sur le premier anniversaire de la guerre, dans une récente déclaration de l’OTAN et dans la plus récente déclaration du G7. Les médias grand public amicaux à Biden simplement répéter la Maison-Blanche. Le New York Times est le principal coupable, décrivant l’invasion comme «non provoquée» pas moins de 26 fois, dans cinq éditoriaux, 14 chroniques d’opinion par des auteurs du NYT, et sept éditorialistes invités !


Il y a eu en fait deux grandes provocations américaines. La première était l’intention des États-Unis d’étendre l’OTAN à l’Ukraine et à la Géorgie afin d’entourer la Russie dans la région de la mer Noire par les pays de l’OTAN (Ukraine, Roumanie, Bulgarie, Turquie et Géorgie, dans le sens antihoraire). Le deuxième était le rôle des États-Unis dans l’installation d’un régime russophobe en Ukraine par le renversement violent du président ukrainien pro-russe, Viktor Ianoukovitch, en février 2014. La fusillade en Ukraine a commencé avec le renversement de Ianoukovitch il y a neuf ans, pas en février 2022, comme le gouvernement américain, l’OTAN et les dirigeants du G7 voudraient nous le faire croire.


La clé de la paix en Ukraine passe par des négociations fondées sur la neutralité de l’Ukraine et le non-élargissement de l’OTAN. Biden et son équipe de politique étrangère refusent de discuter de ces racines de la guerre. Les reconnaître saperait l’administration de trois façons. Tout d’abord, cela révélerait le fait que la guerre aurait pu être évitée ou arrêtée rapidement, épargnant à l’Ukraine sa dévastation actuelle et aux États-Unis plus de 100 milliards de dollars de dépenses à ce jour. Deuxièmement, cela exposerait le rôle personnel du président Biden dans la guerre en tant que participant au renversement de Ianoukovitch et, avant cela, en tant que fervent défenseur du complexe militaro-industriel et très tôt partisan de l’élargissement de l’OTAN. Troisièmement, cela pousserait Biden à la table de négociation, ce qui minerait la pression continue de l’administration en faveur de l’expansion de l’OTAN.


Les archives montrent irréfutablement que les gouvernements des États-Unis et de l’Allemagne ont promis à plusieurs reprises au président soviétique Mikhaïl Gorbatchev que l’OTAN ne bougerait pas d’un pouce vers l’est lorsque l’Union soviétique a démantelé l’alliance militaire du Pacte de Varsovie. Néanmoins, les États-Unis ont commencé à planifier l’expansion de l’OTAN au début des années 1990, bien avant que Vladimir Poutine ne devienne président de la Russie. En 1997, l’expert en sécurité nationale Zbigniew Brzezinski a énoncé avec une précision remarquable le calendrier d’expansion de l’OTAN.
 
Les diplomates américains et les dirigeants ukrainiens savaient bien que l’élargissement de l’OTAN pouvait mener à la guerre. Le grand universitaire américain George Kennan a qualifié l’élargissement de l’OTAN d’«erreur fatidique», écrivant dans le New York Times que : «On peut s’attendre à ce qu’une telle décision enflamme les tendances nationalistes, anti-occidentales et militaristes dans l’opinion russe, ait un effet négatif sur le développement de la démocratie russe, rétablisse l’atmosphère de la guerre froide dans les relations Est-Ouest, et pousse la politique étrangère russe dans des directions qui ne nous plaisent pas.»


Le secrétaire à la Défense du président Bill Clinton, William Perry, a envisagé de démissionner pour protester contre l’élargissement de l’OTAN. En se remémorant ce moment crucial au milieu des années 1990, Perry a déclaré ce qui suit en 2016 : «Notre première action qui nous a vraiment mis dans la mauvaise direction a été lorsque l’OTAN a commencé à prendre de l’expansion, en faisant venir des pays d’Europe de l’Est, dont certains bordent la Russie. À ce moment-là, nous travaillions en étroite collaboration avec la Russie, qui commençait à s’habituer à l’idée que l’OTAN pouvait être un ami plutôt qu’un ennemi… mais elle était très mal à l’aise d’avoir l’OTAN directement sur sa frontière et elle nous a fortement exhortés à ne pas aller de l’avant avec cette idée.»


En 2008, l’ambassadeur des États-Unis d’alors en Russie, et maintenant directeur de la CIA, William Burns, a envoyé un télégramme à Washington pour l’avertir des graves risques d’élargissement de l’OTAN : «Les aspirations de l’Ukraine et de la Géorgie à l’égard de l’OTAN touchent non seulement un nerf brut en Russie, mais elles suscitent de graves préoccupations quant aux conséquences sur la stabilité dans la région. Non seulement la Russie perçoit-elle l’encerclement et les efforts visant à saper son influence dans la région, mais elle craint aussi des conséquences imprévisibles et incontrôlées qui affecteraient sérieusement les intérêts de la sécurité russe. Les experts nous disent que la Russie est particulièrement inquiète du fait que les fortes divisions en Ukraine au sujet de l’adhésion à l’OTAN, avec une grande partie de la communauté ethnique russe contre l’adhésion, pourraient conduire à une scission majeure, impliquant de la violence ou, au pire, une guerre civile. Dans cette éventualité, la Russie devrait décider d’intervenir ou non, une décision à laquelle elle ne veut pas être confrontée.»


Les dirigeants ukrainiens savaient pertinemment que faire pression pour l’élargissement de l’OTAN à l’Ukraine signifierait la guerre. L’ancien conseiller de Zelensky, Oleksiy Arestovych, a déclaré dans une interview en 2019 que «notre prix pour rejoindre l’OTAN est une grande guerre avec la Russie». En 2010-2013, Ianoukovitch a poussé la neutralité, conformément à l’opinion publique ukrainienne. Les États-Unis ont travaillé secrètement pour renverser Ianoukovitch, comme l’ont clairement montré les enregistrements du secrétaire d’État adjoint des États-Unis de l’époque, Victoria Nuland, et de l’ambassadeur des États-Unis, Geoffrey Pyatt, en planifiant le gouvernement post-Yanukovych quelques semaines avant le violent renversement de Ianoukovitch. Nuland indique clairement qu’elle coordonnait étroitement avec le vice-président de l’époque, Biden, et son conseiller à la sécurité nationale, Jake Sullivan, la même équipe Biden-Nuland-Sullivan, qui est maintenant au centre de la politique des États-Unis à l’égard de l’Ukraine.
 
L’historien Geoffrey Roberts a récemment écrit ceci : «La guerre aurait-elle pu être empêchée par un accord russo-occidental qui a interrompu l’expansion de l’OTAN et neutralisé l’Ukraine en échange de garanties solides d’indépendance et de souveraineté ukrainiennes ? Très probablement». En mars 2022, la Russie et l’Ukraine ont fait état de progrès vers une fin de guerre négociée rapidement sur la base de la neutralité de l’Ukraine. Selon Naftali Bennett, ancien premier ministre d’Israël, qui était médiateur, un accord était sur le point d’être conclu avant que les États-Unis, le Royaume-Uni et la France ne le bloquent.


Alors que l’administration Biden déclare que l’invasion de la Russie n’est pas provoquée, la Russie a poursuivi des options diplomatiques en 2021 pour éviter la guerre, tandis que Biden a rejeté la diplomatie, insistant sur le fait que la Russie n’avait pas son mot à dire sur la question de l’élargissement de l’OTAN. Et la Russie a poussé la diplomatie en mars 2022, tandis que l’équipe Biden a de nouveau bloqué la fin diplomatique de la guerre. En reconnaissant que la question de l’élargissement de l’OTAN est au centre de cette guerre, nous comprenons pourquoi l’armement américain ne mettra pas fin à cette guerre. La Russie s’intensifiera au besoin pour empêcher l’élargissement de l’OTAN à l’Ukraine. La clé de la paix en Ukraine passe par des négociations fondées sur la neutralité de l’Ukraine et le non-élargissement de l’OTAN. L’insistance de l’administration Biden sur l’élargissement de l’OTAN à l’Ukraine a fait de l’Ukraine une victime des fausses aspirations militaires américaines. Il est temps que les provocations cessent et que les négociations pour rétablir la paix en Ukraine mettent fin à ce conflit.



source : Jacques Henry
 

Bjorn

Мир без Путина، زندگی، آزادی Слава Україні
Bladinaute averti
Yancine tu me saoules avec ta loghorrée.
Il ne faut pourtant que peu de mots pour expliquer que Moscou ne supporte pas que l'Ukraine veuille de libérer de la tutelle russe.
 
Si au travers de l’Ukraine, l’objectif des États-Unis est de dominer le monde, il ne peut y avoir de paix durable, librement consentie par toutes les nations.


Quelques mois après l’effondrement de l’Union soviétique, en février 1992, les États-Unis déclare leur intention de ne plus tolérer de concurrent susceptible de s’opposer à leur vision du monde dans un document au titre abscons : Defense Planning Guidance. Le mot ne figure pas dans la déclaration, mais c’est d’hégémonie dont il s’agit. Les États-Unis entendent être les seuls maîtres du monde. C’est leur destinée. Dans ce schéma, la Russie n’a pas sa place en tant que puissance souveraine.


Aussi, ne faut-il pas s’étonner qu’en dépit des assurances qui auraient été données à Mikhaïl Gorbatchev que l’OTAN n’avancerait pas d’un pouce à l’est, en échange de son accord sur la réunification de l’Allemagne, l’OTAN ait agrégé les anciennes nations de l’Empire soviétique, hormis le Belarus, la Géorgie et l’Ukraine.


Cette dernière nation est la pierre d’achoppement. Les États-Unis veulent l’intégrer à l’OTAN pour consolider leur emprise sur l’Europe alors que la Russie s’y oppose pour les mêmes raisons de sécurité qui font que les États-Unis n’aurait jamais accepté jadis que le Mexique ou le Canada fasse partie du Pacte de Varsovie. On se souvient de la réaction américaine à l’installation de missiles soviétique à Cuba.


Il s’ensuit que la Russie ne peut accepter que l’Ukraine intègre l’OTAN. Vladimir Poutine en a informé les Occidentaux lors de son discours de février 2007 à Munich. Les États-Unis n’y prêtèrent aucune attention, à preuve la Déclaration de Bucarest d’avril 2008 qui invite formellement l’Ukraine et la Géorgie à rejoindre l’OTAN. Si cela devait être un jour, les dirigeants russes pourraient déclarer, paraphrasant Winston Churchill, que «de Tallin en Mer Baltique à Batoumi en Géorgie un rideau de fer est descendu à travers le continent


Si l’Ukraine n’est pas membre de l’OTAN de jure, elle l’est de facto depuis la Révolution Maïdan de février 2014 qui mit fin à la présidence de Viktor Ianoukovytch, élu démocratiquement le 7 février 2010. Cette révolution est un coup d’état ourdi par les États-Unis. Victoria Nuland, assistante du Secrétaire d’état pour l’Europe, reconnut avoir dépensé 5 milliards de dollars pour obtenir ce résultat lors d’un discours au National Press Club le 25 avril 2014.


Nous savons aujourd’hui grâce aux révélations d’Angela Merkel et de François Hollande que les Accords de Minsk, sensés rétablir le calme dans le pays après la révolution, accords paraphés par l’Ukraine, la Russie, l’Allemagne et la France, n’étaient qu’un rideau de fumée visant à donner à l’Ukraine le temps de se préparer à la guerre. Et de fait, de 2014 à 2022, l’OTAN entraîna les forces ukrainiennes. Nous savons aussi, suite à l’invasion de la Russie, que Victoria Nuland s’est inquiétée lors d’une audition au sénat du sort des laboratoires biologiques que les États-Unis avaient installés en Ukraine, craignant que les Russes n’aient accès à des secrets de fabrication américains.


Prenant modèle sur l’empire dont ils se sont libérés, les États-Unis se perçoivent comme un empire dès leur origine. Dans une lettre au marquis de Lafayette, George Washington décrit la nation dont il est le président comme un «mini empire». Benjamin Franklin partage ce point de vue. La doctrine de Monroe confirme cette vision que la nation a d’elle-même. Cette destinée «manifeste» est un faux-nez derrière lequel se cachent des intérêts politiques, économiques et financiers.


La guerre américano-mexicaine de 1848 est impérialiste, tout comme l’est l’expédition du commodore Perry sur le Japon, ou la conquête d’Hawaï ou encore la «libération» des Philippines qui se transforme en colonisation. L’aspiration à dominer le monde prend forme à la fin de la deuxième guerre mondiale et se cristallise après l’effondrement de l’Union soviétique. D’impérialiste la politique américaine est devenue hégémonique. C’est un mirage, comme l’a démontré John Mearsheimer.

Il ne peut y avoir de paix durable en Ukraine ou ailleurs dans le monde sans un renoncement des États-Unis à leur vision hégémonique – vision que George W. Bush a si bien exprimé lorsqu’il a déclaré urbi et orbi : «ou vous êtes avec nous, ou vous êtes avec les terroristes»… les terroristes étant destinés à disparaître. Le président de la nation la plus puissante au monde raisonne comme un enfant.


source : Centre Français de Recherche sur le Renseignement
 
Avec Jacques Baud, ex membre des renseignements stratégique Suisse. Il a participé à des programmes pour l’OTAN en Ukraine entre 2014 et 2017. Il a notamment écrit «Poutine le maître du jeu ?» et «Opération Z» aux éditions Max Milo. Il vient pour son nouveau livre «Ukraine entre guerre et paix».

 

Korozif

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VIB

A la question d’un journaliste qui demandait au patron du Groupe Wagner de réagir à l’attaque de drones à Moscou et dans la région, Evgueni Prigojine, comme à son habitude, n’a pas mâché ses mots, mardi, dans une réponse mise en ligne sur son compte Telegram. « En tant que personne qui touche sa bille dans ce domaine, je peux vous raconter qu’il y a plusieurs années, il fallait s’occuper de mettre en place des programmes, que nous sommes en retard de plusieurs années par rapport à notre adversaire (…), et peut-être même de plusieurs dizaines d’années. Mais, pour les rattraper, nous ne faisons juste, mais juste absolument rien (…) », a-t-il commencé.

« Maintenant, en tant que citoyen de la Fédération de Russie, je veux vous répondre de la façon suivante à propos des drones qui volent au-dessus de Moscou », a-t-il ensuite vociféré à l’adresse du ministère de la défense. « Espèces d’enfoirés puants, qu’est-ce que vous fabriquez ? Vous êtes des salopards, arrachez vos derches des bureaux dans lesquels on vous a mis pour protéger le pays. Vous avez fait que dalle pour avancer. Pourquoi, bordel, vous laissez ces drones arriver à Moscou, jusqu’à la Roubliovka [quartier de la banlieue ouest de Moscou où se trouvent les datchas des hauts fonctionnaires, de l’élite, des people… S’y trouvaient également les datchas de Lénine et de Staline], jusqu’à chez vous. Et puis *****, qu’ils aillent foutre le feu à vos maisons !” »

M. Prigojine s’est dit « profondément indigné que toutes ces raclures restent tranquillement assises sur leurs derches graisseux tartinés de crème coûteuse ». « C’est pourquoi je considère que la population a totalement le droit de leur poser ces questions, à ces charognes. Et moi, je l’ai déjà dit plusieurs fois, mais personne ne veut m’écouter. »
 
Le Président Poutine est là pour remettre le monde à l´endroit.
Il y a un film que je vous recommande de voir et qui cadre bien avec ce que nous vivons actuellement, il s´agit ” d´Attila le Hun ” :

Malgré la corruption et la décadence, affaiblie par les rivalités politiques et les guerres, l´Empire Romain était toujours la plus grande puissance sur la terre.
Puis un nouveau peuple les Huns, fiers et indépendants, surgit des terres de l´Est.
Une ancienne prophétie raconte qu´un jour, un homme surgira de ce peuple, unira les tributs et disputera à Rome le droit de régner seul sur le monde ».

D´après ce film, cette prophétie se réalisa. Un peuple, les Huns, fiers et indépendants, surgit des terres de l´Est.

De ce peuple un homme ATTILA, qui réussit à unir les tributs Huns et autres peuples, qui mirent fin au droit de Rome de régner seul sur le monde.
D´après toujours ce film, à la mort d´ATTILA, l´Empire Romain en moins d´une décennie, s´effondra, ce fut la période la plus sombre que connut l´Occident.

L´Empire Romain d´hier ressemble à cet Empire Occidental aujourd´hui, décadent, corrompu, affaiblie par les rivalités politiques et les guerres.
Et d´un côté la Russie surgit de l´Est, des Russes un homme Poutine, qui réunit les Russes, plus de 80% de Russes sont pour Poutine. Qui réunit les autres peuples ( BRICS, EURASIE ) et lutte efficacement contre cet Empire qui étale ses néfastes tentacules dans le monde entier.

A l'occasion de l´arrivée de Poutine à la tête de la Russie, le Président Russe de l´époque, Yelsine, dans un Discours à la Nation en Août 1999, s´adressa avec ces mots « j´ai décidé de vous donner un homme qui va consolider et redresser notre Nation, cet homme, c´est Poutine.

On est tous témoin que depuis l´arrivée de Poutine à la tête de la Russie, d´une Nation par terre, il en a fait une Nation fière et indépendante qui ne cesse de se consolider et de se redresser contre les fourberies occidentales. Ce pays représente aujourd'hui la puissance qui a su vaincre l'occident.

On peut dire bientôt que l’occident a été militairement et économiquement mis au pas !
 
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