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New York: cachez ces pauvres... dans des charters
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[QUOTE="Dormeur, post: 6037233, member: 148094"] (suite) Et justement, à New York ... / ... A New York, lhiver, les articles sur les SDF se succèdent . De qui parle-t-on ? De familles monoparentales noires, la plupart du temps. Cest un changement assez radical par rapport à lépoque du Hobo. Dans limaginaire médiatique, le SDF nest plus un individu isolé ; ce nest plus non plus, même par effet de miroir, un artisan du développement américain : cest une femme, un enfant à la peau sombre du ghetto. La composition de ce groupe aurait-elle évolué si radicalement ? En labsence de données globales sur la situation du début du siècle, constatons que 32% des sans-abri (secourus) sont des femmes. 15% des clients des centres de secours sont des familles, dirigées 84 fois sur 100 par des femmes. Tous les adultes membres de familles et 91% des clients individuels ont moins de 54 ans. 41% des sans-abri sont blancs (non-hispaniques), 40% sont noirs (les noirs présentant 11% de la population totale américaine). Vraisemblablement, la réalité a changé, mais peut-être pas autant que les médias le laisseraient penser. Mettre en avant les familles, cest rendre moins antipathique une population qui tend à lêtre de plus en plus. Mettre en avant les familles, cest en fait, appeler la générosité du grand public autour du sort des milliers denfants en manque de foyer. De fait, lattention des médias reflète lattention des politiques, des activistes : les familles sans domicile sont moins déméritantes que les adultes isolés, elles sont plus souvent aidées. Au contraire, les hommes sans-abri, en particulier sils sont noirs, sont les pauvres non méritants par excellence : Ils sont perçus comme dangereux et agressifs, on les laisse dans la rue .../... écrit Homeless USA. Exportation de la pauvreté Est ce au nom de ces raisonnements que le maire de la ville de New York, Michael Bloomberg, explique avoir trouvé une solution pour gérer le problème des sans-abri... Il offre aux SDF un billet, ALLER SIMPLE, de train, de bus ou davion pour la destination de leur choix... La personne doit juste y avoir un proche qui accepte de laccueillir. Ce programme à un but hautement humanitaire : « Lhébergement de ces familles coûte à la ville léquivalent de 25 000 euros par an et par famille. Lobjectif est donc simple : réaliser des économies et alléger la fiscalité des citoyens new-yorkais. Selon le New-York Times ce programme lancé en 2007 coûte environ 500 000 dollars par an à la ville de New-York. Parmi les villes les plus prisées : Orlando, Johannesburg, Hawaï ou encore Paris. Grâce à ce programme, un couple et ses trois enfants devraient bientôt décoller pour Granville, dans la Manche. Ce voyage pourrait coûter 6 332 dollars à la la ville de New York » - Source France Info Oui, vous avez bien lu : Granville !!! Et, il en pense quoi le maire de Granville ? ... / ... « Le maire de Granville n'est au courant de rien. Ancien vice-président national de Peuples solidaires, cet horticulteur de 63 ans, élu en 2008 à la tête d'une liste « humano-pragmatique au-delà des clivages » ne mâche pas ses mots : « On connaissait déjà les charters pour Africains. Cette fois, on assiste à la marchandisation et à l'exportation de la pauvreté. » Interrogé par CNN, Michael Bloomberg a déclaré : Est-ce que l'on est en train de transférer le problème ailleurs ? Je ne sais pas. Peut-être trouvent-ils un nouvel emploi quand ils arrivent dans un nouvel endroit, peut-être pas. C'est peut-être plus facile pour eux. Ce qui est sûr, c'est que l'on a deux choix : faire ce programme [de billets d'avions] ou payer très cher, chaque jour, pour leur fournir un hébergement. » Un hébergement qui coûte 36 000 dollars (25 000 euros) par an et par famille. Chaque nuit, 38 000 SDF sont accueillis dans les centres d'accueil de la grande métropole. » - Source Le Figaro Pendant ce temps, Wall Street fait des profits... Mais, New York, ce ne sont pas uniquement les SDF qui hantent les rues, c'est aussi le siège de la finance américaine et mondiale : Wall Street. Et, à Wall Street, visiblement, après avoir bénéficié des largesses de l'Etat et oublié le Huitième commandement, qui proclame : « Tu ne voleras pas point, » on voit la vie sous un jour différent : ... / ... « Des grandes banques américaines ont recommencé à verser de copieuses primes à leurs dirigeants moins d'un an après le début de la crise financière, au risque de démontrer qu'elles n'ont rien appris de la débandade de septembre 2008. Goldman Sachs, qui a annoncé la semaine dernière des bénéfices record, a fait savoir qu'il avait mis de côté au premier semestre pas moins de 11,4 milliards de dollars pour la rémunération de ses dirigeants. Son concurrent Morgan Stanley a suivi le mouvement mercredi en annonçant une enveloppe de 3,9 milliards -- en dépit d'un troisième trimestre consécutif de pertes. ... [/QUOTE]
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