Nice: ses collègues lui offrent 1 an de rtt pour qu’il s’occupe de sa famille

Ludymilla

Chuut ! c'est un secret !
VIB
C'est beau la solidarité :cool:


Une belle histoire de fraternité à Nice (Alpes-Maritimes), rapportée par Nice Matin. Tout commence il y a quatre lorsque Karim Zaouai et sa femme Carine quittent la région parisienne pour rejoindre Cagnes-sur-Mer. Le couple a une petite fille et attend la naissance d'un nouvel enfant.

Mais l’été dernier, la jeune femme de 29 ans est frappée par une hémorragie cérébrale en pleine grossesse. «Ma vie s'est arrêtée le 3 juillet», témoigne le conducteur de bus au quotidien. L’homme de 32 ans se consacre alors exclusivement à sa compagne, en convalescence à l’hôpital, et épuise tous ses congés.

«J'ai alors eu l'idée de lancer un don de RTT, raconte Sébastien Doze, son collègue et ami. J'avais vu sur France 3 un film sur la mobilisation des collègues du papa du petit Mathys. Une loi venait d'être votée. J'ai donc lancé une collecte dans nos rangs. Mais on a tous été étonnés par l'engouement».

En une semaine, 362 jours de RTT collectés
L’appel aux dons, lancé par SMS, mails et sur la page Facebook des traminots trouve un écho incroyable. En une semaine, 362 jours de RTT sont collectés. Des dons réalisés anonymement par 272 agents de la ligne Régie Lignes d’Azur.

«On a tout d'abord vérifié la situation particulière de cet agent et, quand on a vu que ça justifiait l'urgence, on a agi», explique Pierre Moreno, responsable communication CGT-traminots, qui se félicite de la décision de la direction. «Ils étaient dubitatifs, car c'était une première. Mais notre directeur s'est engagé à conserver les primes du collègue, pour éviter que son salaire baisse en son absence. Lui aussi a fait acte de solidarité!»

Karim Zaouai s’est dit ému et fier d'être traminot. «Ma femme en a pleuré ! Ça m'a remonté le moral et ça m'a ôté un énorme poids. Je vais pouvoir m'occuper de ma femme, de ma fille, préparer l'arrivée du bébé… Aujourd'hui, je vois le bout du tunnel. Et tout ça grâce à mes collègues !»
 
Une bonne initiative, ça fait plaisir de voir qu'il reste un peu de bonté et d humanité :)
C'est beau la solidarité :cool:


Une belle histoire de fraternité à Nice (Alpes-Maritimes), rapportée par Nice Matin. Tout commence il y a quatre lorsque Karim Zaouai et sa femme Carine quittent la région parisienne pour rejoindre Cagnes-sur-Mer. Le couple a une petite fille et attend la naissance d'un nouvel enfant.

Mais l’été dernier, la jeune femme de 29 ans est frappée par une hémorragie cérébrale en pleine grossesse. «Ma vie s'est arrêtée le 3 juillet», témoigne le conducteur de bus au quotidien. L’homme de 32 ans se consacre alors exclusivement à sa compagne, en convalescence à l’hôpital, et épuise tous ses congés.

«J'ai alors eu l'idée de lancer un don de RTT, raconte Sébastien Doze, son collègue et ami. J'avais vu sur France 3 un film sur la mobilisation des collègues du papa du petit Mathys. Une loi venait d'être votée. J'ai donc lancé une collecte dans nos rangs. Mais on a tous été étonnés par l'engouement».

En une semaine, 362 jours de RTT collectés
L’appel aux dons, lancé par SMS, mails et sur la page Facebook des traminots trouve un écho incroyable. En une semaine, 362 jours de RTT sont collectés. Des dons réalisés anonymement par 272 agents de la ligne Régie Lignes d’Azur.

«On a tout d'abord vérifié la situation particulière de cet agent et, quand on a vu que ça justifiait l'urgence, on a agi», explique Pierre Moreno, responsable communication CGT-traminots, qui se félicite de la décision de la direction. «Ils étaient dubitatifs, car c'était une première. Mais notre directeur s'est engagé à conserver les primes du collègue, pour éviter que son salaire baisse en son absence. Lui aussi a fait acte de solidarité!»

Karim Zaouai s’est dit ému et fier d'être traminot. «Ma femme en a pleuré ! Ça m'a remonté le moral et ça m'a ôté un énorme poids. Je vais pouvoir m'occuper de ma femme, de ma fille, préparer l'arrivée du bébé… Aujourd'hui, je vois le bout du tunnel. Et tout ça grâce à mes collègues !»
 
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