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Noisy-le-Sec : Lynché pour une histoire de fille
Un homme de 19 ans était dans le coma, dimanche, après avoir été tabassé à Noisy-le-Sec. Ses agresseurs n’auraient pas supporté sa liaison avec une jeune femme de leur cité.
Dimanche, l’état de santé du jeune homme roué de coups samedi soir, à la gare de Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis), était “très préoccupant, avec un pronostic vital engagé”, selon une souce proche du dossier. Originaire de Sartrouville (Yvelines), la victime a été passée à tabac par sept à dix individus alors qu’elle se trouvait avec sa petite amie dans le passage souterrain de la gare.
“Le garçon a reçu des coups de pieds et des coups de poings dans la tête, dans le dos, dans le ventre avant d’être laissé pour mort à même le sol, précisait dimanche une source policière. Cette scène ultraviolente s’est déroulée sous les yeux de sa petite amie qui n’a rien pu faire et qui est extrêmement choquée.” Entendue par les enquêteurs samedi, celle-ci devait à nouveau être convoquée dimanche soir. Le jeune homme, dans le coma, a été évacué vers l’hôpital Beaujon, à Clichy-la-Garenne (Hauts-de-Seine).
Selon les premiers éléments de l’enquête, les agresseurs présumés, originaires de la cité du Bois-Perrier, à Rosny-Sous-Bois (Seine-Saint-Denis), n’auraient pas supporté que le garçon sorte avec une fille de leur cité. “La victime et sa petite amie sont tombés par hasard sur cette bande. Une mauvaise rencontre, au mauvais endroit, et un gamin entre la vie et la mort”, déplorait dimanche une source policière.
Dans un communiqué publié dimanche, le ministre de l’Intérieur, Claude Guéant, a demandé “que tous les moyens soient mis en œuvre, en particulier, l’exploitation rapide des images de vidéoprotection, pour arrêter les auteurs de cette agression sauvage, afin que ceux-ci soient présentés devant la justice dans les délais les plus brefs”.
La SNCF a mis à disposition des enquêteurs les images de vidéosurveillance. “La scène a été filmée, précisait dimanche une source proche du dossier. Les images, cumulées au témoignage de la jeune femme qui, visiblement, connaissait les agresseurs, devraient permettre de retrouver et d’interpeller rapidement les auteurs de ces violences".
www.metro.fr
Un homme de 19 ans était dans le coma, dimanche, après avoir été tabassé à Noisy-le-Sec. Ses agresseurs n’auraient pas supporté sa liaison avec une jeune femme de leur cité.
Dimanche, l’état de santé du jeune homme roué de coups samedi soir, à la gare de Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis), était “très préoccupant, avec un pronostic vital engagé”, selon une souce proche du dossier. Originaire de Sartrouville (Yvelines), la victime a été passée à tabac par sept à dix individus alors qu’elle se trouvait avec sa petite amie dans le passage souterrain de la gare.
“Le garçon a reçu des coups de pieds et des coups de poings dans la tête, dans le dos, dans le ventre avant d’être laissé pour mort à même le sol, précisait dimanche une source policière. Cette scène ultraviolente s’est déroulée sous les yeux de sa petite amie qui n’a rien pu faire et qui est extrêmement choquée.” Entendue par les enquêteurs samedi, celle-ci devait à nouveau être convoquée dimanche soir. Le jeune homme, dans le coma, a été évacué vers l’hôpital Beaujon, à Clichy-la-Garenne (Hauts-de-Seine).
Selon les premiers éléments de l’enquête, les agresseurs présumés, originaires de la cité du Bois-Perrier, à Rosny-Sous-Bois (Seine-Saint-Denis), n’auraient pas supporté que le garçon sorte avec une fille de leur cité. “La victime et sa petite amie sont tombés par hasard sur cette bande. Une mauvaise rencontre, au mauvais endroit, et un gamin entre la vie et la mort”, déplorait dimanche une source policière.
Dans un communiqué publié dimanche, le ministre de l’Intérieur, Claude Guéant, a demandé “que tous les moyens soient mis en œuvre, en particulier, l’exploitation rapide des images de vidéoprotection, pour arrêter les auteurs de cette agression sauvage, afin que ceux-ci soient présentés devant la justice dans les délais les plus brefs”.
La SNCF a mis à disposition des enquêteurs les images de vidéosurveillance. “La scène a été filmée, précisait dimanche une source proche du dossier. Les images, cumulées au témoignage de la jeune femme qui, visiblement, connaissait les agresseurs, devraient permettre de retrouver et d’interpeller rapidement les auteurs de ces violences".
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