Le nombre de fonctionnaires a augmenté de 36 % depuis 1980( entre 1980 et 2008)

Publié le 16 December 2009


1,4 million d'agents supplémentaires depuis 1980. C'est le constat fait par la Cour des comptes, dans un rapport qui déplore l'absence de vision stratégique de l'Etat dans ce domaine.

1,4 million de fonctionnaires en plus depuis 1980. Les effectifs de l'ensemble de la fonction publique française ont augmenté de 36 % entre 1980 et 2008, alors que l'emploi total en France progressait deux fois moins vite (18 %), selon un rapport de la Cour des comptes qui déplore la rigidité et l'absence de vision stratégique de l'Etat dans ce domaine.

Début 2008, les trois fonctions publiques (Etat, collectivités territoriales et hôpitaux) employaient au total 5,3 millions d'agents, dont près de la moitié (2,5 millions) pour l'Etat. Cela représente un peu plus de 20 % de l'emploi total en France, a souligné mercredi 16 décembre le premier président de la Cour des comptes, Philippe Séguin. Ces chiffres masquent toutefois d'importantes disparités : la progression de l'emploi public résulte essentiellement des collectivités territoriales (+71 %) et, dans une moindre mesure, des hôpitaux (+ 54 %).

UNE PROGRESSION MODÉRÉE EN TROMPE-L'ŒIL

Avec une progression de seulement 14 %, "l'Etat a été très loin d'être exemplaire (...) parce que sa progression en apparence modérée masque son incapacité à s'adapter aux réformes de l'action publique qu'il a lui-même décidées", a jugé M. Séguin. L'Etat "aurait dû pourtant réduire sensiblement ses effectifs du fait de la décentralisation et de la montée en puissance des opérateurs publics [agences, offices et autres organismes publics autonomes]".


Malgré d'importants transferts de compétences aux collectivités, la décentralisation n'a entraîné aucune baisse ni même stabilisation des effectifs de l'Etat, a relevé M. Séguin. En 1980, la fonction publique d'Etat comptait 2,1 millions d'agents et 400 000 de plus fin 2007.

Le rapport s'inquiète aussi du recours accru aux "opérateurs" pour assurer des missions de service public. En 2007, ces opérateurs ont perçu 21 milliards d'euros de subventions de l'Etat et 6,5 milliards de ressources fiscales.

( A qui profite le crime ? )
 
Dernière édition:
"ON EMBAUCHE À TOUR DE BRAS"

"La progression modérée des emplois de l'Etat n'est donc qu'optique, puisque ses missions sont désormais accomplies par d'autres structures mais à ses frais, déplore M. Séguin. Les effectifs s'ajustent très peu à la baisse de la demande ou des besoins mais sont au contraire très réactifs aux nouvelles sollicitations. C'est comme un yo-yo qui ne cesserait de monter et ne descendrait jamais." Ainsi, les effectifs du ministère de l'agriculture et de ses opérateurs ont doublé, alors que le poids de l'agriculture dans l'emploi et la richesse nationale était divisé par deux.

"Comment montrer à nos concitoyens qu'une politique est devenue prioritaire ? En embauchant des fonctionnaires à tour de bras", regrette M. Séguin, citant l'exemple de la police, où les effectifs ont progressé de 20 % entre 1989 et 2006, sans conduire à des résultats probants sur le terrain. La France compte un policier pour environ 250 habitants, contre un pour 303 en Italie et un pour 380 au Royaume-Uni. "Plus que le nombre de policiers, c'est bien la manière d'affecter, de gérer et d'organiser les missions des policiers qui est aujourd'hui déterminante", a conclu le président de la Cour des comptes.

PRIME AUX MAUVAIS ÉLÈVES

Quant à la règle de non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite appliquée par l'Etat, c'est une "récompense aux mauvais élèves", selon M. Séguin, qui ne constitue pas une solution à long terme. Cette règle forfaitaire, en vertu de laquelle 34 000 postes seront supprimés dans la fonction publique d'Etat en 2010, "résulte d'une démarche purement quantitative", qui n'évalue pas la qualité des missions de service public. Cette méthode profite en outre aux "administrations pléthoriques et sous-productives".

Les dépenses de personnel (pensions civiles et militaires comprises) ont représenté près de 300 milliards d'euros en 2007. Des dépenses de personnel qui représentent pour l'Etat près de la moitié des dépenses nettes de son budget, a souligné le premier président de la Cour. Lorsqu'il titularise un agent, l'Etat s'engage en moyenne à le rémunérer durant cinquante ans (salaires et retraites). Le coût moyen pour l'Etat d'un fonctionnaire tout au long de sa vie est estimé à environ 3,5 millions d'euros, selon la Cour des comptes.

figaro .

PS: Voilà comment la dette augmente avec la impôts les taxes et la corruption . Sans compter la spéculation immobilière et la hausse des chômeurs du crime et la difficulté des entreprises .


Pas belle la mafia ? A qui profite le crime ?
 
Suite aux demandes des "syndicalistes" de la police .

"Comment montrer à nos concitoyens qu'une politique est devenue prioritaire ? En embauchant des fonctionnaires à tour de bras", regrette M. Séguin, citant l'exemple de la police, où les effectifs ont progressé de 20 % entre 1989 et 2006, sans conduire à des résultats probants sur le terrain.

La France compte un policier pour environ 250 habitants, contre un pour 303 en Italie et un pour 380 au Royaume-Uni. "Plus que le nombre de policiers, c'est bien la manière d'affecter, de gérer et d'organiser les missions des policiers qui est aujourd'hui déterminante", a conclu le président de la Cour des comptes.
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
L’état décide d’une réduction du nombre de fonctionnaires : 120 000 fonctionnaires en moins d’ici la fin du quinquennat. Mais l’état lui‑même donne des leçons d’économie que lui‑même applique le moins bien. La charge de la réduction du nombre de fonctionnaires reviendra surtout aux collectivités locales, alors que ce sont pourtant les collectivités locales qui ont déjà fait le plus d’effort d’économie.

L’annonce pourrait sembler bonne, mais elle émane donc d’un « faites comme je dis, pas comme je fais ». J’aurais préférer que l’état donne au moins autant l’exemple que les collectivités locales.

Ceci dit, je ne vais pas pleurer sur ces réductions de postes de fonctionnaires, ils ne vont sûrement pas se retrouver au RSA, et ils ont fait des millions de pauvres pendant des années, une chose à laquelle ils ne vont eux‑même goûter que plutôt modérément.

Pour le détail, voir : L'exécutif confirme la suppression de 120.000 postes de fonctionnaires (msn.com), 30 Janvier 2019.
 
Une goutte d'eau et pas sur que cela se fasse . 36000 "communes" c'est trop .
La dette et les intérêts en priorité et les paradis fiscaux et la spéculation immobilière.
 
la france c est beaucoup de fonctionnaire pour un resultat mediocre
alors que l allemagne c est la moitié de la france
mais beaucoup d industrie et l espagne c etait la construction
ces fonctionnaires l etat doit emprunter pour les payer
la tva n est pas suffisante
c est surtout mitterand qui engager le maximum de fonctionnaire
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Une goutte d'eau et pas sur que cela se fasse . 36000 "communes" c'est trop .
La dette et les intérêts en priorité et les paradis fiscaux et la spéculation immobilière.
S’il y a beaucoup de communes, c’est parce que certaines sont petites, et les petites communes ont peu de fonctionnaires et des maires mal payés (sous le SMIC) cependant très sollicités et devant répondre à toutes sortes de demandes (petites communes = proximité entre le maire et les habitants).

Ce nombre élevé de communes n’est pas un dysfonctionnement, c’est une conséquence de la nature du pays. Une chose toute bête comme la tradition agricole, les variations géologiques et les nombreuses zones montagneuses, ont fait qu’il y a eu beaucoup de petits villages isolés, contrairement aux grandes plaines qui ont vu naître des grandes villes (même s’il y a des exceptions avec des grandes villes au milieux de reliefs escarpés).
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
la france c est beaucoup de fonctionnaire pour un resultat mediocre
alors que l allemagne c est la moitié de la france
mais beaucoup d industrie et l espagne c etait la construction
ces fonctionnaires l etat doit emprunter pour les payer
la tva n est pas suffisante
c est surtout mitterand qui engager le maximum de fonctionnaire
Ça date même d’avant Mitterrand (et ça a continué après lui). Déjà sous De Gaules, pendant un temps c’était les États‑Unis qui payaient nos fonctionnaires :confused:.
 
S’il y a beaucoup de communes, c’est parce que certaines sont petites, et les petites communes ont peu de fonctionnaires et des maires mal payés (sous le SMIC) cependant très sollicités et devant répondre à toutes sortes de demandes (petites communes = proximité entre le maire et les habitants).

Ce nombre élevé de communes n’est pas un dysfonctionnement, c’est une conséquence de la nature du pays. Une chose toute bête comme la tradition agricole, les variations géologiques et les nombreuses zones montagneuses, ont fait qu’il y a eu beaucoup de petits villages isolés, contrairement aux grandes plaines qui ont vu naître des grandes villes (même s’il y a des exceptions avec des grandes villes au milieux de reliefs escarpés).
Il faut mutualiser . Diviser pour regner c'est mauvais . L'union intelligente est meilleure.
 
Budget de l’état : 59 % du PIB …

(avec gras‑souligné en mode Remake :p )
Le rsi ruine n'est ce pas ? Comment une personne peut elle envisager de monter une affaire si les bénéfices
sont très faibles ? D'ou les faillites rapides . D'ou aucune embauche ou salaires faibles ou stagiaires tournants
ou travail dissimulé ou précarité entretenue etc etc .
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Il faut mutualiser . Diviser pour regner c'est mauvais . L'union intelligente est meilleure.
Il y a déjà les communautés d’agglomérations et les intercommunales, parfois même des fusions de petites communes là où il y a eu beaucoup d’exode rural (qui se poursuit toujours).
 
Il y a déjà les communautés d’agglomérations et les intercommunales, parfois même des fusions de petites communes là où il y a eu beaucoup d’exode rural (qui se poursuit toujours).
C'est pas assez .
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Un exemple CONCRET par rapport au Budget de l’état : 59 % du PIB …plus l'Union europé...
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Transport routier: l'Europe en panne face au travail détaché.

Sous la pression des pays de l'Est, l'Europe ne parvient pas à durcir les règles. Les routiers français en pâtissent.


Au fond d'un couloir mal éclairé, dans ce bâtiment anonyme d'une zone industrielle de Garges-lès-Gonesse (Val-d'Oise), le petit bureau défraîchi de Gérard Enel, le patron de GJ Transports, ne paie pas de mine. Le sexagénaire, un vétéran du transport routier, a fondé cette société en 2014, après deux dépôts de bilan dans le même secteur. Ce redémarrage modeste, avec quatre camions, a tourné court.

Aujourd'hui, il ne lui reste plus qu'un 44 tonnes de marque MAN, un peu fatigué, et un unique chauffeur, lui-même, tout proche de la retraite. "C'est l'Europe qui nous a tués ! L'ouverture du marché intérieur aux routiers étrangers, le 1er janvier 1993, a été une véritable déflagration", accuse ce gilet jaune qui n'a manqué aucune des manifestations parisiennes depuis le 17 novembre dernier.

Les routiers étrangers ? Sa vindicte porte en particulier sur ceux qui proviennent des pays d'Europe de l'Est, entrés dans l'Union à partir de 2004. "Depuis leur arrivée, les prix se sont tellement cassé la gueule que je ne peux plus faire face à mes coûts. Heureusement que je touche ma retraite ! Si je me versais un salaire, la boîte serait morte", résume le patron en nous montrant son bilan pour l'année 2018. Bénéfice net : 1 217 euros.

Le transport routier a représenté 81 % de l'ensemble des déclarations en 2017, tandis que le nombre officiel des salariés détachés continue d'augmenter année après année. On parle de près de 900 000 chauffeurs, le double du nombre de salariés que le secteur emploie directement en France


Un secteur où la concurrence fait rage
En théorie, un salarié de l'Union européenne travaillant dans un autre pays que le sien doit être payé au moins au salaire minimum du pays d'accueil, alors que le montant des cotisations sociales reste celui de son pays d'origine. C'est le principe de la directive sur les travailleurs dits "détachés", datant de 1996. Dans le transport routier, elle n'a jamais été vraiment respectée. Depuis plusieurs années, l'Europe essaie d'améliorer cette loi pour que les salariés détachés soient payés au même tarif que leurs collègues locaux, suivant le principe "à travail égal, rémunération égale". En mai 2018, le Parlement européen adopte une révision de la directive en ce sens, qui sera applicable en juillet 2020. Une victoire pour la France, et notamment pour son président Emmanuel Macron, qui met tout son poids dans cette bataille de "l'Europe qui protège". Sauf que pour amadouer les pays de l'Est, il a fallu entretemps laisser les routiers de côté. "Pour obtenir une majorité au Conseil, les ministres du Travail des pays membres les ont laissé tomber", rappelle Elisabeth Morin-Chartier, députée européenne PPE (droite).

l'express
 
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