"Nous sommes dans une situation de capitulation"

ilioucha

Vas insigne devotionis
Pour info : Le CAC est à près de -10% encore! :eek: :eek:




Jean-Pierre Petit, vous êtes chef économiste chez Exane BNP Paribas. Comment expliquez-vous l'ampleur de la chute des marchés financiers ?


Les marchés ont perdu tout repère. Les Américains appellent cela une situation de capitulation. La crise est multiforme. Elle touche une foule d'acteurs et presque toutes les classes d'actifs : les actions, les obligations des entreprises, les dérivés de crédit, les matières premières… Des hedge funds sont contraints de procéder à des "ventes de détresse" en raison des pressions des banques et de leurs clients qui veulent récupérer leur argent. La baisse appelle la baisse, ce d'autant qu'il y a des vecteurs d'accélération du stress, en particulier les dérivés de crédit et les normes comptables.


Pourquoi la baisse concertée des taux directeurs des banques centrales n'a-t-elle pas stoppé l'hémorragie en Bourse ?


Depuis la mi-septembre et le lâchage de Lehman Brothers, les autorités publiques ont un train de retard par rapport aux attentes des marchés. En laissant cette banque d'investissement sombrer, les autorités américaines ont commis une erreur. Il y a par ailleurs trop d'inconnues autour du plan Paulson pour ramener la confiance. Les pouvoirs publics sont trop lents à réagir et ils sont aujourd'hui obligés d'improviser. Il y a aussi trop peu de concertation internationale. En Europe, la réunion du G4 a été plutôt catastrophique. Et l'expérience des crises précédentes montre que les erreurs ou les retards des autorités publiques se paient très cher.


Comment restaurer la confiance ?


Il ne faut plus hésiter à prendre des mesures hétérodoxes pour prévenir tout risque déflationniste : nationalisations de nouveaux établissements fragiles ou injections de capital, généralisation de la garantie publique des obligations bancaires, augmentation du bilan des banques centrales, nouvelles baisses de taux et nouveaux plans de relance budgétaire, allégements prudentiels et comptables… Tout ceci doit se faire dans le cadre d'un renforcement de l'action de coopération internationale, au-delà du G8.


La crise va-t-elle accélérer le basculement du pouvoir économique et politique de l'Occident vers les pays émergents ?


Ce processus est déjà entamé. Les pays émergents, la Chine en tête, sont les grands gagnants de la décennie. On assiste à un transfert de pouvoir économique, financier, politique et même technologique. Depuis cinqans, la consommation aux Etats-Unis et en Europe (sauf en Allemagne) a été artificiellement gonflée par la bulle immobilière, qui n'aura abouti qu'à favoriser la rente, creuser les inégalités entre générations, fabriquer de la dette des ménages, du déficit extérieur tout en menaçant de faire imploser le système financier international. Cette bulle nous aura fait perdre beaucoup de temps. Désormais, les acquisitions d'actifs occidentaux par des fonds souverains ou des multinationales des pays émergents vont se multiplier. Bien sûr, ces derniers vont souffrir du ralentissement, mais ils devraient résister. L'une des grandes différences avec la crise de 1929 est précisément le poids des pays émergents dans l'économie mondiale. C'est une raison d'espérer.


Propos recueillis par Jérôme Porier
 
Pour info : Le CAC est à près de -10% encore! :eek: :eek:




Jean-Pierre Petit, vous êtes chef économiste chez Exane BNP Paribas. Comment expliquez-vous l'ampleur de la chute des marchés financiers ?


Les marchés ont perdu tout repère. Les Américains appellent cela une situation de capitulation. La crise est multiforme. Elle touche une foule d'acteurs et presque toutes les classes d'actifs : les actions, les obligations des entreprises, les dérivés de crédit, les matières premières… Des hedge funds sont contraints de procéder à des "ventes de détresse" en raison des pressions des banques et de leurs clients qui veulent récupérer leur argent. La baisse appelle la baisse, ce d'autant qu'il y a des vecteurs d'accélération du stress, en particulier les dérivés de crédit et les normes comptables.


Pourquoi la baisse concertée des taux directeurs des banques centrales n'a-t-elle pas stoppé l'hémorragie en Bourse ?


Depuis la mi-septembre et le lâchage de Lehman Brothers, les autorités publiques ont un train de retard par rapport aux attentes des marchés. En laissant cette banque d'investissement sombrer, les autorités américaines ont commis une erreur. Il y a par ailleurs trop d'inconnues autour du plan Paulson pour ramener la confiance. Les pouvoirs publics sont trop lents à réagir et ils sont aujourd'hui obligés d'improviser. Il y a aussi trop peu de concertation internationale. En Europe, la réunion du G4 a été plutôt catastrophique. Et l'expérience des crises précédentes montre que les erreurs ou les retards des autorités publiques se paient très cher.


Comment restaurer la confiance ?


Il ne faut plus hésiter à prendre des mesures hétérodoxes pour prévenir tout risque déflationniste : nationalisations de nouveaux établissements fragiles ou injections de capital, généralisation de la garantie publique des obligations bancaires, augmentation du bilan des banques centrales, nouvelles baisses de taux et nouveaux plans de relance budgétaire, allégements prudentiels et comptables… Tout ceci doit se faire dans le cadre d'un renforcement de l'action de coopération internationale, au-delà du G8.


La crise va-t-elle accélérer le basculement du pouvoir économique et politique de l'Occident vers les pays émergents ?


Ce processus est déjà entamé. Les pays émergents, la Chine en tête, sont les grands gagnants de la décennie. On assiste à un transfert de pouvoir économique, financier, politique et même technologique. Depuis cinqans, la consommation aux Etats-Unis et en Europe (sauf en Allemagne) a été artificiellement gonflée par la bulle immobilière, qui n'aura abouti qu'à favoriser la rente, creuser les inégalités entre générations, fabriquer de la dette des ménages, du déficit extérieur tout en menaçant de faire imploser le système financier international. Cette bulle nous aura fait perdre beaucoup de temps. Désormais, les acquisitions d'actifs occidentaux par des fonds souverains ou des multinationales des pays émergents vont se multiplier. Bien sûr, ces derniers vont souffrir du ralentissement, mais ils devraient résister. L'une des grandes différences avec la crise de 1929 est précisément le poids des pays émergents dans l'économie mondiale. C'est une raison d'espérer.


Propos recueillis par Jérôme Porier

Il faut rappller Kerviel et son pote Moussa.
 
La crise va-t-elle accélérer le basculement du pouvoir économique et politique de l'Occident vers les pays émergents ?


Ce processus est déjà entamé. Les pays émergents, la Chine en tête, sont les grands gagnants de la décennie. On assiste à un transfert de pouvoir économique, financier, politique et même technologique. L'une des grandes différences avec la crise de 1929 est précisément le poids des pays émergents dans l'économie mondiale. C'est une raison d'espérer.


Propos recueillis par Jérôme Porier


C'était prévisible et inévitable!
 
un vrai basculement de force economique des pays forts aux pays embryonnaires ou emergents le maroc pourra-t-il en tirer profit?

Le Maroc pourrait certainement en profiter s'il n'y avait pas aux commandes une bande d'incapables, je parles bien des ministres et tous leur subalternes qui s'engraissent sans soucier de la stratégie de leur pays qui pourrait très largement bénéficier de l'inertie économique et industrielle dont certains pays émergeants, les plus dynamiques et les plus audacieux, vont profiter.

La Tunisie va en profiter et en profite déjà par exemple. Un transfert massif des systèmes de production de l'Europe et de la Chine vers la Tunisie est entrain de s'opérer. Une longueur d'avance des tunisiens qui sera très porteuse à l'avenir pour ce pays qui sait se poster intelligemment au bon moment malgré tout ce que l'on peut dire sur Ben Ali.

Nos dirigeants sont de véritables boulets dans cette course à l'industrialisation et à la diversification de l'économie marocaine.
 
Le Maroc pourrait certainement en profiter s'il n'y avait pas aux commandes une bande d'incapables, je parles bien des ministres et tous leur subalternes qui s'engraissent sans soucier de la stratégie de leur pays qui pourrait très largement bénéficier de l'inertie économique et industrielle dont certains pays émergeants, les plus dynamiques et les plus audacieux, vont profiter.

La Tunisie va en profiter et en profite déjà par exemple. Un transfert massif des systèmes de production de l'Europe et de la Chine vers la Tunisie est entrain de s'opérer. Une longueur d'avance des tunisiens qui sera très porteuse à l'avenir pour ce pays qui sait se poster intelligemment au bon moment malgré tout ce que l'on peut dire sur Ben Ali.

Nos dirigeants sont de véritables boulets dans cette course à l'industrialisation et à la diversification de l'économie marocaine.


Belle phrase pour parler de delocalisation :)

Mais je pense que les investisseurs sont actuellement dans l expectative
 
Belle phrase pour parler de delocalisation :)

Mais je pense que les investisseurs sont actuellement dans l expectative

oui effectivement il s'agit de délocalisations ou parfois de création purement et simplement de nouveaux sites de production compétitifs.

Un investisseur dans l'expectative est déjà un investisseur dépassé :D
 
il ya de nos jours une course a la seduction de l'offshoring une vraie concurrence entre le maroc , la tunisie et la roumanie ce ne peut etre que profitable aussi pour les multinationales que les pays hôtes du moins eradiquer leur chômage et percevoir des impôts pas mal et des joints ventures quoique c pas le violon d'ingres des multinationales qui preferent une autonomie du top management
 

zigotino

FluCtuAt NeC MeRgitUr
VIB
il ya de nos jours une course a la seduction de l'offshoring une vraie concurrence entre le maroc , la tunisie et la roumanie ce ne peut etre que profitable aussi pour les multinationales que les pays hôtes du moins eradiquer leur chômage et percevoir des impôts pas mal et des joints ventures quoique c pas le violon d'ingres des multinationales qui preferent une autonomie du top management

Le Maroc ne fait pas le poids en offshoring face à la Roumanie ou la Tunisie. La moyenne du nombre d'ingénieurs par habitant est ridicule alors qu'il s'oriente vers les métiers de l'informatique à moyenne ou faible VA. Pour faire grossier, il construit le toit avant la pierre angulaire et les fondations; les infrastructures (Casashore and Co) mais n'a pas le capital humain pour asseoire ses ambitions. Le pb est qu'on ne forme pas des ingénieurs comme on construit des bâtiments. Que ce soit Fes Shore, Casa Shore ou autre.

En rien la dépression économique qui se profile ne profitera au Maroc. Je dirais même au contraire car les IDE reculeront. Les pays du Golf et leur fond souverain détourneront le regard de la corniche de Casa pour lorgner sur les pertes abyssales des grandes banques européennes qu'ils renfloueront davantage avec un pourcentage de recouvrement de la dette plus élevé.

++
 
il ya de nos jours une course a la seduction de l'offshoring une vraie concurrence entre le maroc , la tunisie et la roumanie ce ne peut etre que profitable aussi pour les multinationales que les pays hôtes du moins eradiquer leur chômage et percevoir des impôts pas mal et des joints ventures quoique c pas le violon d'ingres des multinationales qui preferent une autonomie du top management

le transfert de production ne va pas sans un certain transfert de technologie. La Chine l'a bien compris et à profiter au maximum des sociétés occidentales pour récupérer le retard accumulé.
 
tu parle de tunisie ou du maroc pour s en sortir avec cette crise,moi je pense que c est le contraire ,vu que ces 2 pays ,l essentiel de leurs devises proviennent du tourisme ,or vu le déclin du pouvoir d achats et le chomage endémique dans les pays européens et l agravation de la crise en occident,je vois mal ,les européens dépenser leurs bas de laine dans les voyages éxotiques dans les 2 pays.
 
Malheureusement, le Maroc n'a pas les moyens de ses ambitions. Pour faire grossier, il construit le Maroc construit le toit avant la pierre angulaire et les fondations; les infrastructures (Casashore and Co) mais n'a pas le capital humain pour asseoire ses ambitions. Le pb est qu'on ne forme pas des ingénieurs comme on construit des bâtiments. Que ce soit Fes Shore, Casa Shore ou autre.

Je rejoins d'une certaine manière ta vision. Les incapables de dirigeants marocains n'ont pas su arrêter la fuite des cerveaux qui se révèlent d'être d'excellents éléments pour les économies occidentales.
Ce manque de perspicacité et de dynamisme de la part des dirigeants marocains vont le pays chèrement dans les années prochaines.
 

c_ingalls

قُلْ هُو
tu parle de tunisie ou du maroc pour s en sortir avec cette crise,moi je pense que c est le contraire ,vu que ces 2 pays ,l essentiel de leurs devises proviennent du tourisme ,or vu le déclin du pouvoir d achats et le chomage endémique dans les pays européens et l agravation de la crise en occident,je vois mal ,les européens dépenser leurs bas de laine dans les voyages éxotiques dans les 2 pays.

D'autant plus que notre pays aussi est de moins en moins bon marché...
 
D'autant plus que notre pays aussi est de moins en moins bon marché...

effectivement, flambée des salaires d'une façon exponentiel ...

et c'est pas question des ingénieurs bon marché, mais aussi les clients sont exigeants , une société de service qui n'est pas certifié CMMI n'a pas sa place actuellement dans le marché ....

+ aussi fuite des ingénieurs ... une poignée partent à l'étranger ...
 
Le Maroc ne fait pas le poids en offshoring face à la Roumanie ou la Tunisie. La moyenne du nombre d'ingénieurs par habitant est ridicule alors qu'il s'oriente vers les métiers de l'informatique à moyenne ou faible VA. Pour faire grossier, il construit le toit avant la pierre angulaire et les fondations; les infrastructures (Casashore and Co) mais n'a pas le capital humain pour asseoire ses ambitions. Le pb est qu'on ne forme pas des ingénieurs comme on construit des bâtiments. Que ce soit Fes Shore, Casa Shore ou autre.

En rien la dépression économique qui se profile ne profitera au Maroc. Je dirais même au contraire car les IDE reculeront. Les pays du Golf et leur fond souverain détourneront le regard de la corniche de Casa pour lorgner sur les pertes abyssales des grandes banques européennes qu'ils renfloueront davantage avec un pourcentage de recouvrement de la dette plus élevé.

++
je te rejoins dans ton analyse bien vu sauf que esperons c'est vrai que l'on a un probleme de ressources humaines mais le probleme est celui de l'enseignement pourquoi ne pas reconnaitre l'enseignement superieur privé il ya de bonnes ressources mais malheureusement le diplôme n'est pas reconnu en outre aucune ecole superieure privee au maroc ne peut donner le titre d'ingenieur toutes disciplines confondues elle peut donner un pseudo titre ingenierie informatique n electrique , financiere etc...mais ce n'est pas un titre d'ingenieur toutes les ecoles superieures privees apres le diplome proposent aux etudiants d'aller en france decrocher le diplome d'ingenieur en france
 
il faut se rendre à l'évidence, le Maroc est dirigé par une sacré équipe d'incapables et de corrompus qui ont laissé le pays dériver inexorablement.

Çà me fait rire jaune lorsque j'entends ou je lis ici ou là que l'on mise fortement sur le tourisme, n'ont il pas encore compris?????!!!!!
 

zigotino

FluCtuAt NeC MeRgitUr
VIB
Le Maroc ne fait pas le poids en offshoring face à la Roumanie ou la Tunisie. La moyenne du nombre d'ingénieurs par habitant est ridicule alors qu'il s'oriente vers les métiers de l'informatique à moyenne ou faible VA. Pour faire grossier, il construit le toit avant la pierre angulaire et les fondations; les infrastructures (Casashore and Co) mais n'a pas le capital humain pour asseoire ses ambitions. Le pb est qu'on ne forme pas des ingénieurs comme on construit des bâtiments. Que ce soit Fes Shore, Casa Shore ou autre.

En rien la dépression économique qui se profile ne profitera au Maroc. Je dirais même au contraire car les IDE reculeront. Les pays du Golf et leur fond souverain détourneront le regard de la corniche de Casa pour lorgner sur les pertes abyssales des grandes banques européennes qu'ils renfloueront davantage avec un pourcentage de recouvrement de la dette plus élevé.

++

http://www.bladi.net/20697-offshoring-maroc-inde-roumanie.html

CQFD

++
 

farid_h

<defunct>
Contributeur
le transfert de production ne va pas sans un certain transfert de technologie. La Chine l'a bien compris et `a profiter au maximum des societes occidentales pour recuperer le retard accumule.

Ca depend des technologies. La production de microchips par exemple n'implique pas automatiquement un transfert de technologies: une usine qui a les plans de construction d'un processeur n'a aucun moyen de faire du reverse-engineering et de developper son propre processeur a partir de plans existants: ils peuvent copier, mais pas developper quelquechose de nouveau.

D'autres technologies sont par contre plus facilement copiables. Et comme tu le dis: la Chine profite de la delocalisation de la production europeenne et americaine et ils s'accaparent effectivement de la nouvelle technologie.
 

zigotino

FluCtuAt NeC MeRgitUr
VIB
Ca depend des technologies. La production de microchips par exemple n'implique pas automatiquement un transfert de technologies: une usine qui a les plans de construction d'un processeur n'a aucun moyen de faire du reverse-engineering et de developper son propre processeur a partir de plans existants: ils peuvent copier, mais pas developper quelquechose de nouveau.

D'autres technologies sont par contre plus facilement copiables. Et comme tu le dis: la Chine profite de la delocalisation de la production europeenne et americaine et ils s'accaparent effectivement de la nouvelle technologie.

La preuve, à Aïn Sba3 et Bouskoura , il y a deux grosses implantations du fabricant de microprocesseurs du franco-italien ST Microelectronics. Par contre, en microprocesseur, le reverse engineering est tout à fait possible et les moyens à mettre en &#339;uvre ne sont pas si énormes que ça ;). Le Maroc ne dispose pas de pôles d'innovation car les priorités sont ailleurs et les compétences ne restent pas au Maroc faute de moyens.

Question de volonté à mon avis mais pour cela, il faut bcp d'argent car je pense que les compétences, le Maroc peut les développer. Les ingénieurs marocains étant très prisés puisqu'ils sont dans la lignée de la tradition française connue et reconnue mondialement.

L'essentiel des délocalisations en Chine est assorti d'une clause de transfert technologique mais au delà, il y a également la veille industrielle et cela demande des capitaux, beaucoup de capitaux et de compétences.

++
 

farid_h

<defunct>
Contributeur
La preuve, `a Ain Sba3 et Bouskoura , il y a deux grosses implantations du fabricant de microprocesseurs du franco-italien ST Microelectronics. Par contre, en microprocesseur, le reverse engineering est tout `a fait possible et les moyens `a mettre en oeuvre ne sont pas si enormes que c,a ;). Le Maroc ne dispose pas de poles d'innovation car les priorites sont ailleurs et les competences ne restent pas au Maroc faute de moyens.

Question de volonte `a mon avis mais pour cela, il faut bcp d'argent car je pense que les competences, le Maroc peut les developper. Les ingenieurs marocains etant tres prises puisqu'ils sont dans la lignee de la tradition franc,aise connue et reconnue mondialement.

L'essentiel des delocalisations en Chine est assorti d'une clause de transfert technologique mais au del`a, il y a egalement la veille industrielle et cela demande des capitaux, beaucoup de capitaux et de competences.

++

Okay, mais c'est aussi un question d'argent. Developper un nouveau microcontroller, c'est pas si difficile que ca: le reverse-engineering pourrait etre a peut pret aussi couteux que developper quelquechose de nouveau. Mais pour les microprocesseurs modernes qui existent aujourd'hui, le reverse-engieering est (parait-il) entre 20x et 80x plus couteux que d'en developper un nouveau (ce qui est egalement tres couteux). Je n'ai malheureusement pas la source ici... mais si je me souviens, c'etait (je crois, sans etre sur) une publication de l'ACM de 2007 (?).
 
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