Un nouveau virus menace les tomates, le risque qu'il touche la France est «élevé» selon l'Anses

Drianke

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Le «ToBREV» a atteint des pays voisins et grands cultivateurs du légume-fruit le plus produit au monde. L'agence de sécurité sanitaire de l'alimentation recommande la «destruction par le feu» des plants contaminés.


Publié il y a 54 min, mis à jour il y a 30 min

«Le virus peut infecter jusqu'à 100% des plantes sur un site de production«, alerte l'Agence nationale de sécurité sanitaire.

Elle fait partie des fruits et légumes les plus consommés en France : la tomate est actuellement menacée par un virus qui pourrait toucher la production française, alerte l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses). Ce virus, le tomato brown rugose fruit virus (ToBREV) touche actuellement des pays proches de la France et grands producteurs de tomates comme l'Espagne ou l'Italie, mais aussi les Pays-Bas, la Grèce ou le Royaume-Uni.
S'il ne présente aucun danger pour la santé humaine, le virus ToBRFV inquiète les producteurs pour plusieurs raisons. Tout d'abord, il affecte les tomates et les poivrons de manière très visible : des mosaïques apparaissent sur les feuilles, qui rétrécissent, des tâches jaunes peuvent apparaître sur les fruits. Ceux-ci peuvent également présenter une surface rugueuse caractéristique. Résultat : ils deviennent tout bonnement impossibles à commercialiser. Or «pour un producteur professionnel de tomates, 10% de pertes, c'est déjà insupportable économiquement», souligne Philippe Reignault, directeur de la santé du végétal à l'Anses, dans Libération. Quand le virus a touché la Jordanie, il a fait des ravages: 100% des plants de tomates ont été touchés.

Deuxième problème : le ToBRFV se transmet d'un plant à l'autre extrêmement facilement. Il suffit en effet d'un contact, direct ou indirect, pour que la maladie se propage. Le virus peut également subsister pendant des mois dans les sols, les vêtements ou les outils sans perdre son pouvoir infectieux. «Le virus peut infecter jusqu'à 100% des plantes sur un site de production, ce qui le rend redoutable pour les cultures à haute densité comme les cultures sous serres», prévient ainsi l'Anses. Or le mode de culture sous serre est particulièrement répandu dans le cas de la tomate, légume-fruit le plus produit dans le monde. «Une fois que le virus a été introduit dans une zone, les mesures pour contrôler sa propagation sont extrêmement limitées, concède l'Organisation européenne et méditerranéenne pour la protection des plantes (Oepp). Ces mesures consistent principalement en une élimination des plantes infectées en suivant des mesures d'hygiène strictes». En effet, aucun traitement n'existe à ce jour pour ce virus qui peut aussi résider dans les graines.

Face à ce virus à la propagation rapide, l'Anses recommande donc de sortir l'artillerie lourde et de mettre en place un «plan national» consacré à sa surveillance et à sa détection. L'Agence appelle aussi à la «destruction par le feu» de tous les plants qui pourraient être contaminés - car de simples mesures d'hygiène ne sont pas suffisantes. Pour les particuliers qui planteraient leurs propres tomates, poivrons et autres piments, il est recommandé de se fournir de préférence en semences certifiées ou dans le cadre de circuits courts. La crainte de l'Anses : les semences achetées en ligne, souvent avec une traçabilité très faible.


https://www.lefigaro.fr/conso/un-no...he-la-france-est-eleve-selon-l-anses-20200204
 

Drianke

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Virus de la tomate. Contamination confirmée dans une exploitation du Finistère

La confirmation est tombée ce lundi 17 février : une serre du Finistère est bel et bien touchée par le virus ToBRFV. Toute la filière bretonne s’alarme. Toute la filière bretonne s’inquiète.

Le ministère de l’Agriculture a fait part, dimanche, d’une très forte suspicion de virus ToBRFV sur des tomates en serre dans une exploitation du Finistère. Les résultats sont tombés ce lundi 17 février : Les deux serres suspectes sont bien contaminées, confirme la direction générale de l’alimentation (DGAL).

L’exploitation a été placée sous séquestre complet avec, notamment, le confinement des deux serres de l’exploitation et l’interdiction d’accès. La destruction de l’ensemble des plants de tomates des serres contaminées sera réalisée « au plus vite, ainsi que la désinfection des serres », précise la DGAL.

Début février, l’Agence de sécurité sanitaire (Anses) avait mis en garde contre le tomato brown rugose fruit virus (ToBRFV), un nouveau virus particulièrement dangereux pour les plantes qui y sont sensibles. Il peut se transmettre par les semences, les plants et les fruits infectés et survit longtemps à l’air libre.

https://www.ouest-france.fr/economi...ee-dans-une-exploitation-du-finistere-6741372
 
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