Nouvelle agression raciste en plein cœur de Lyon, le spectre de l’ultradroite

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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Deux individus ont été interpellés après l'agression violente de trois victimes dans la nuit de jeudi à vendredi dernier dans le quartier des Terreaux à Lyon. L’un d’eux serait un ancien porte-parole du groupe Les Remparts, dont il ne fait plus partie.

Nouvelle agression raciste dans le centre-ville de Lyon. Trois personnes ont été violemment frappées à la sortie d'un bar du quartier des Terreaux dans la nuit de jeudi à vendredi dernier, selon une information relayée par le chef de file du mouvement antifasciste Jeune Garde et confirmée au Figaro par le parquet de Lyon. Des faits commis «en raison de l'appartenance ou la non-appartenance de la victime à une ethnie, nation, race ou religion», précise le ministère public.

«Une petite dizaine de militants d'extrême droite ont commencé à agresser trois jeunes à la sortie d'un bar. Puis rapidement en viennent à les tabasser et à leur donner plusieurs coups de couteau», raconte Raphaël Arnault, porte-parole de la Jeune garde. L'une des victimes s'est vu prescrire une incapacité totale de travail supérieure à huit jours, indique le parquet de Lyon au Figaro. Pour les deux autres, l'ITT est inférieure à huit jours.

Le spectre de l’ultradroite​

Deux individus ont été interpellés et placés en garde à vue. Déférés samedi et placés en détention provisoire, ils sont poursuivis pour port d'arme et violences aggravées. Ils seront jugés en comparution immédiate mardi 6 février devant le tribunal correctionnel de Lyon. Selon nos informations, l'un des suspects serait Sinisha M., un militant identitaire anciennement porte-parole du groupuscule d'ultradroite Les Remparts et déjà condamné par la justice lyonnaise pour participation à une manifestation interdite. Contacté, le groupe précise au Figaro qu'il ne fait plus partie de ses rangs depuis septembre dernier. BFM Lyon précise que le second suspect appartiendrait à ce groupuscule.

De son côté, Raphaël Arnault appelle à la fermeture des locaux La Traboule et L'Agogée, le bar et salle de boxe anciennement exploitée par Génération identitaire (GI) et repris après sa dissolution par Les Remparts. Une demande déjà formulée par plusieurs élus, notamment le député de la circonscription, Thomas Rudigoz, au lendemain d'une autre agression survenue en novembre dernier, le même soir que l'attaque d'une conférence propalestinienne par des militants de l'ultradroite. Le groupe Les Remparts était né sur les cendres de GI à sa dissolution. Sur son site internet, il se présente comme «rempart civilisationnel» organisant des «apéros enracinés».

 

Drianke

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L’ex-cadre identitaire Sinisha Milinov condamné à de la prison ferme pour agression raciste


Mardi 6 février, la justice a condamné Sinisha Milinov, ancien cadre identitaire lyonnais, et un de ses proches, à de la prison ferme pour violences aggravées à caractère raciste. Une condamnation expresse en comparaison immédiate qui n’a pas permis de lever toutes les zones d’ombre de l’affaire.

Il sera resté stoïque tout au long de l’audience, qui a duré près de six heures. Même l’annonce de sa peine – 16 mois de prison, dont dix avec sursis – ne lui a pas tiré un rictus. Sinisha Milinov, militant identitaire de 22 ans très connu à Lyon, ancien président du syndicat étudiant d’extrême droite la Cocarde Lyon et ex porte-parole des Remparts, a été reconnu coupable de violences en réunion, aggravées par un mobile raciste et le port d’une arme. Dans le public, quelques membres du groupe identitaire les Remparts, discrets, étaient venus assister à l’audience.

Aux côtés de Sinisha Milinov dans le box vitré des prévenus, Pierre-Louis P., tout jeune étudiant en droit, a été reconnu coupable des mêmes faits. Sa peine est plus sévère : il écope de 36 mois de prison, dont 12 avec sursis. Et pour cause : ce dernier a défiguré trois jeunes hommes à coups de couteau, occasionnant une interdiction temporaire de travail (ITT) de 10 jours, et inférieure à 8 jours pour les deux autres.



 

Drianke

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L’extrême droite à Lyon : panorama d’une galaxie de groupuscules​

Depuis sa création, la rédaction de Rue89Lyon documente la présence et les agissements des mouvements d’extrême droite à Lyon. Historiquement, Lyon est un carrefour et une terre propice au développement des groupuscules qu’ils soient nationalistes, identitaires ou néonazis. Voici un panorama de l’extrême droite à Lyon à travers notre couverture du sujet.

À Lyon, cohabitent différents groupuscules d’extrême droite, certains plus radicaux ou violents que d’autres. La ville constitue ou a constitué les sièges nationaux de différentes organisations comme le GUD devenu Bastion Social ou plus récemment Génération identitaire, deux mouvements aujourd’hui dissous.

Alors qu’une attaque violente a visé une réunion sur la Palestine dans le Vieux-Lyon, samedi 11 novembre, et que Rue89Lyon a mis en évidence les liens entre le groupuscule violent Lyon Populaire et une association catholique, nous avons regroupé sur cette page notre couverture du sujet. Elle ne vise pas l’exhaustivité ni un recul historique complet mais une documentation depuis 2011, année de la création de Rue89Lyon, d’un sujet qui fait souvent la (mauvaise) réputation de Lyon.

Actions violentes, présence dans le Vieux Lyon, dissolutions et reformations des groupuscules, liens avec les groupes de supporters de l’Olympique lyonnais, ouvertures et fermetures de leurs locaux, liens avec le Front national… Voici donc un éclairage sur l’histoire récente de l’extrême droite à Lyon.................

 

Chriski

Faite l’humour , pas la guerre.
VIB
La jeune garde , mouvement d’extrême gauche Ultra violent qui provoque , ils se foutent sur la tronche avec des groupuscules d’extrême droite , et quand ils perdent , ils crient au racisme .Mais quand ils defoncent des gars et qu’ils gagnent , ils font pas de communiqué.



Nous publions ce communiqué suite à une série d’agressions sexistes violentes commises par la Jeune Garde Lyon (JGL) et des militants de leur réseau national contre des camarades féministes antifascistes. Depuis plusieurs semaines, des communiqués officieux relatent des versions mensongères des faits et somment les organisations politiques de prendre position contre les femmes de notre coordination, et par extension contre les organisations mixtes au sein desquelles elles militent. Jusqu’alors, nous avions décidé de ne faire circuler que dans nos cercles restreints notre version des faits. En tant que militantes révolutionnaires, nous sommes en effet très critiques des pratiques dites de « call-out », qui consistent à publier en ligne des propos ou agressions commises au sein du milieu militant.


Paris : des militants LREM agressés par les antifas de la Jeune Garde et de Solidaires à Barbès

Par contre quand ils defoncent a 5 contre 1 des colleurs d’affiche , ils font pas de communiqués .

La «Jeune Garde» : qui se cache derrière le groupuscule d'ultragauche adepte des actions violentes ?​


ENQUÊTE - Né à Lyon et exporté dans plusieurs villes de France, ce mouvement antifasciste cherche à gagner en respectabilité. Il s'est cependant surtout distingué par ses actions violentes.

Les policiers lui ont conseillé de porter plainte. Mais le jeune Lyonnais a refusé, et il a même hésité à nous rencontrer. Guillaume* se souviendra toute sa vie de la «violente agression» dont il dit avoir été victime. «Se faire tabasser par des antifas, c'est un risque courant quand on est militant royaliste, et je me dis que ça ne sert à rien de témoigner. Mais maintenant que je vois mon agresseur parader à l'Assemblée nationale, je ne peux plus me taire, il faut bien qu'on dise qui ils sont.»

L'homme qu'il accuse d'être son agresseur est Raphaël Arnault. Porte-parole officiel de la Jeune Garde, mouvement antifa agissant dans plusieurs grandes villes en France, celui-ci a été invité le 3 avril dernier par l’extrême gauche à un débat «sur la lutte contre le terrorisme d'extrême droite» à l'Assemblée nationale malgré les pratiques de son propre groupuscule.
 
Dernière édition:
6 mois et 2 ans ferme sans mandat de dépôt (donc ils auront des aménagements de peine et ne feront pas un jour de prison) pour une agression au couteau et pour des types qui avaient déjà :

  • Participé à des ratonnades au moment où les supporters marocains fêtaient la victoire de leur équipe au moment des mondiaux ;
  • Participé à la ratonnade de Crépol ;
  • Appelé sur les réseaux sociaux à agresser des vieillards, des femmes et des enfants maghrébins ;
  • Appelé sur les réseaux sociaux à enlever, séquestrer et torturer des maghrébins.

Et encore, là, on parle que des fois où ils se sont faits prendre ...

Je vous laisse apprécier à sa juste valeur, la justice de ce pays, la même où un vieillard nazi ne fait pas un jour de prison après avoir blessé et tenté d'égorger un arabe qui travaillait et qu'il a traité de bougnoul. Vieillard qui a comparu pour une simple agression et non pour une tentative de meurtre malgré le fait qu'il est tenté de l'égorger et que la jurisprudence ait établi que viser un point vital (coeur, poumon, trachée, etc) avec un objet contendant, c'est une tentative de meurtre ....

Il y a aucun doute que soi c'était la communauté élue, c'est pour tentative de meurtre et non agression qu'il aurait comparu et qu'il serait ressorti de prison les pieds devants dans un cercueil.
 
@Dysto c'est peu cher payé effectivement...
Après, contrairement à certains, je pense pas que c'est parce que c'est des personnes d'origine maghrébine que la peine est si faible.

Mais c'est juste que la justice de ce pays est extrêmement laxiste sauf quand c'est politique (gilets jaunes, émeutes, etc) ou que l'on s'en prend à l'oligarchie (neveu de Brigitte) ou à certaines communautés.

Pour le "peuple", pas de justice.
 
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