A peine le discours royal terminé, les partis politiques se sont mis en ordre de bataille. Ils ont convoqué pour le week-end leurs instances pour se pencher sur la nouvelle Constitution et les modalités pratiques pour mobiliser les Marocains. Le cap est tracé et la consigne donnée: voter en faveur du Oui le 1er juillet. Le temps presse. La campagne électorale démarre aujourdhui lundi. En tout cas, les dirigeants politiques nont pas lésiné sur les adjectifs pour qualifier le tournant historique enclenché par cette loi fondamentale. Mais cest le Souverain qui la met en perspective en affirmant que «toute Constitution, quel quen soit le degré de perfection, ne saurait constituer une fin en soi. Elle est plutôt un moyen dinstaurer des institutions démocratiques. Celles-ci nécessitent des réformes et une mise à niveau politique quil appartient à toutes les parties prenantes de mettre en uvre afin de concrétiser notre ambition collective visant à réaliser les objectifs de développement et à assurer aux citoyens les moyens et les conditions dune vie digne». Le message clair est destiné à la classe politique. Celle-ci est appelée à faire sa mue pour accompagner la mise en uvre de cette Constitution.
Le discours royal a eu un impact qui dépasse les frontières du pays. Ainsi, les réactions internationales ne se sont pas fait attendre. Le premier à réagir est le président français Nicolas Sarkozy qui a salué «les avancées capitales du projet de Constitution» et affirme que « la France appuie pleinement cette démarche exemplaire».
http://www.leconomiste.com/article/884391-nouvelle-constitutionbrles-raisons-d-une-mobilisation
Le discours royal a eu un impact qui dépasse les frontières du pays. Ainsi, les réactions internationales ne se sont pas fait attendre. Le premier à réagir est le président français Nicolas Sarkozy qui a salué «les avancées capitales du projet de Constitution» et affirme que « la France appuie pleinement cette démarche exemplaire».
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Lun des dix axes du discours porte sur le renforcement des mécanismes de bonne gouvernance, de moralisation de la vie publique et de lutte contre la corruption. Cela se fera via la mise en place dun système institutionnel cohérent et harmonieux. Le Souverain veut conforter le rôle de la Cour des comptes et ses démembrements régionaux dans le contrôle des finances publiques, dans la transparence, la réédition des comptes et la non-impunité.