Un numéro anti-harcèlement vient d’être lancé en belgique

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Après les États-Unis et la France, c’est au tour de la Belgique de mettre – de nouveau – en place un numéro de téléphone destiné à sensibiliser les personnes contre le harcèlement.



Une femme sur deux aurait déjà été victime de harcèlement dans les transports en commun.


C’est donc bien un phénomène important et concret, n’en déplaise à certains.


Et les campagnes de sensibilisation peuvent même parfois en être victimes.

Ce fut le cas du numéro « anti-relous » français mis en place au mois d’octobre.

Rappelez-vous, l’initiative de Clara Gonzales et Elliot Lepers leur avait valu de multitudes messages de haines et une campagne de « trolls » organisés.

Cela n’a pourtant pas effrayé Thomas Hermine, fondateur de l’application belge de transport en commun NextRide, puisque lui et son équipe viennent de mettre en place un nouveau numéro d’aide aux victimes de harcèlement.


Le concept reprend celui lancé aux États-Unis et en France (maintenant fermé) et consiste à proposer aux victimes une solution lorsqu’un individu se montre un peu trop insistant pour obtenir un numéro de téléphone.

Au lieu de céder ou d’avoir peur de représailles, il suffit de donner le numéro anti-harcélement de NextRide : 0460/20.93.99.



Ainsi, lorsque l’individu tentera de recontacter sa « proie », celui-ci recevra un message automatique envoyé par un logiciel lui expliquant que le harcèlement n’est pas correct :«Hey ! Non, non, c’est pas qui tu crois. Tu sais, mettre les autres mal à l’aise, c’est pas cool. Quand on te dit “non”, bah… c’est non en fait. Apprends à respecter les femmes et leurs décisions ». Le message est envoyé après un délai de 30 à 60 minutes afin d’éviter que la victime ne soit toujours à proximité de son harceleur.



Même pas peur



L’initiative est louable et, malgré un ton léger utilisé sur le site, la campagne semble avoir été bien réfléchie. En seulement deux jours, le service a reçu plus de 500 sms. Un succès qu’avait également rencontré le numéro français « anti-relous », mais qui avait rapidement tourné au vinaigre. Cela ne semble pas effrayer Thomas Hermine : « nous ne pensons pas rencontrer le même genre de souci qu’en France, la Belgique est plus petite et plus calme. Nous avons tout de même pris des dispositions à ce sujet. Nous sommes prêts».



En effet, le fondateur de la startup explique que son équipe est parée à répondre à de potentielles menaces, tant au niveau humain, qu’au niveau technologique. Il est vrai que l’équipe derrière NextRide est principalement constituée de développeurs, c’est donc un jeu d’enfant pour eux de mettre en place différents filtres et dispositions en cas d’abus, comme bloquer un numéro.



Mettre le doigt sur le problème



La mise en place de ce numéro répond à un manque d’initiative de la part d’autres organismes, pour Thomas Hermine et répond à deux objectifs : sensibiliser les hommes au problème et mettre en lumière le phénomène. Sensible au sujet, le patron de l’application tente d’apporter le plus de visibilité possible sur le problème du harcèlement. Pour lui, beaucoup trop de gens semblent encore peu conscients de l’importance de phénomène.



En ce qui concerne le coût de la manœuvre, cela importe peu pour le fondateur de la startup. En tout cas, pour le moment. La startup est habituée à tenter des choses et à corriger le tir s’il le faut par la suite. Mais cela ne semble pas être une préoccupation, la question financière n’est pas un frein. En revanche, sensibiliser les individus au problème est ” une véritable mission ” que s’est donné Thomas Hermine.



http://geeko.lesoir.be/2017/11/18/un-numero-anti-harcelement-vient-detre-lance-en-belgique/





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Pièces jointes

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