"Des soldats israéliens ont tué des civils palestiniens sans défense durant l'offensive menée de la fin décembre à la mi-janvier dans la bande de Gaza, selon des témoignages de soldats ayant participé aux combats publiés jeudi.
Ces soldats, qui sortaient d'une académie militaire portant le nom d'Yitzhak Rabin, ont publié leurs récits dans la lettre d'information publiée par cette institution.
Parmi les témoignages qui ont été repris par le quotidien Haaretz ainsi que les radios publique et militaire, figure le cas d'une mère palestinienne tuée avec ses deux enfants par un tireur d'élite israélien parce qu'elle s'était trompée de chemin en sortant de chez elle.
Dans un autre cas, une vieille femme palestinienne a été tuée alors qu'elle marchait à 100 mètres de sa maison. D'autres témoignages font également état d'exactions, d'actes de vandalisme et de destructions dans des maisons.
Le directeur du collège, Dany Zamir, a réagi à la radio publique en affirmant qu'il s'agissait de "témoignages très durs sur des tirs injustifiés contre des civils, de destructions de biens qui dénotent une atmosphère dans laquelle on se croit permis d'utiliser la force sans restriction contre les Palestiniens".
Il a précisé qu'il avait transmis ces témoignages à l'état-major pour qu'une enquête soit diligentée.
Un commentateur de la radio publique, Moshé Hanegbi, spécialisé dans les questions juridiques, a estimé que ces témoignages étaient "d'autant plus inquiétants qu'ils ne viennent pas de Palestiniens, mais de soldats qui n'ont aucun intérêt à ternir la réputation de leurs camarades".
"Il ne faut pas que l'armée enquête sur elle-même car une telle enquête ne serait pas crédible alors qu'Israël est accusé de crime de guerre à l'étranger et que des officiers pourraient été poursuivis dans le monde", a ajouté le commentateur.
Le porte-parole de l'armée a pour sa part indiqué qu'il n'était pas au courant des faits rapportés. "Nous allons vérifier leur crédibilité et s'il y a lieu nous ouvrirons une enquête", a ajouté le porte-parole.
L'offensive de l'armée israélienne contre le Hamas dans la bande de Gaza a fait plus de 1.300 morts et 5.000 blessés palestiniens, selon un bilan des services médicaux palestiniens.
Parmi les morts figurent 437 enfants âgés de moins de 16 ans, 110 femmes et 123 personnes âgées, ainsi que 14 médecins et quatre journalistes.
L'offensive de 22 jours (27 décembre-18 janvier) a fait 1.890 blessés parmi les enfants, et 200 blessés graves tous âges confondus.
L'opération militaire a été lancée par Israël avec pour objectif déclaré de réduire au minimum les tirs de roquettes par les groupes armés palestiniens, notamment le Hamas, contre son territoire.
Côté israélien, 10 militaires et 3 civils ont été tués, selon les chiffres officiels."
RTL.
Ces soldats, qui sortaient d'une académie militaire portant le nom d'Yitzhak Rabin, ont publié leurs récits dans la lettre d'information publiée par cette institution.
Parmi les témoignages qui ont été repris par le quotidien Haaretz ainsi que les radios publique et militaire, figure le cas d'une mère palestinienne tuée avec ses deux enfants par un tireur d'élite israélien parce qu'elle s'était trompée de chemin en sortant de chez elle.
Dans un autre cas, une vieille femme palestinienne a été tuée alors qu'elle marchait à 100 mètres de sa maison. D'autres témoignages font également état d'exactions, d'actes de vandalisme et de destructions dans des maisons.
Le directeur du collège, Dany Zamir, a réagi à la radio publique en affirmant qu'il s'agissait de "témoignages très durs sur des tirs injustifiés contre des civils, de destructions de biens qui dénotent une atmosphère dans laquelle on se croit permis d'utiliser la force sans restriction contre les Palestiniens".
Il a précisé qu'il avait transmis ces témoignages à l'état-major pour qu'une enquête soit diligentée.
Un commentateur de la radio publique, Moshé Hanegbi, spécialisé dans les questions juridiques, a estimé que ces témoignages étaient "d'autant plus inquiétants qu'ils ne viennent pas de Palestiniens, mais de soldats qui n'ont aucun intérêt à ternir la réputation de leurs camarades".
"Il ne faut pas que l'armée enquête sur elle-même car une telle enquête ne serait pas crédible alors qu'Israël est accusé de crime de guerre à l'étranger et que des officiers pourraient été poursuivis dans le monde", a ajouté le commentateur.
Le porte-parole de l'armée a pour sa part indiqué qu'il n'était pas au courant des faits rapportés. "Nous allons vérifier leur crédibilité et s'il y a lieu nous ouvrirons une enquête", a ajouté le porte-parole.
L'offensive de l'armée israélienne contre le Hamas dans la bande de Gaza a fait plus de 1.300 morts et 5.000 blessés palestiniens, selon un bilan des services médicaux palestiniens.
Parmi les morts figurent 437 enfants âgés de moins de 16 ans, 110 femmes et 123 personnes âgées, ainsi que 14 médecins et quatre journalistes.
L'offensive de 22 jours (27 décembre-18 janvier) a fait 1.890 blessés parmi les enfants, et 200 blessés graves tous âges confondus.
L'opération militaire a été lancée par Israël avec pour objectif déclaré de réduire au minimum les tirs de roquettes par les groupes armés palestiniens, notamment le Hamas, contre son territoire.
Côté israélien, 10 militaires et 3 civils ont été tués, selon les chiffres officiels."
RTL.