C'était pas un seul arménien, mais des douzaines d'arméniens qui ont brulé leur maison avant de quitter Kalbajar, une des régions autour du Haut Karaback sous occupation arménien.
Kalbajar qui en 1992 était peuplé par 95% d'Azerie mais dont la population à était expulsé sous moins de 10 heurs à pieds sans avoir l'occasion d'emporter quoique ce soit avec eux.
Alors que les armeniens emporte tout, meme leur WC, et quand ils ne peuvent pas emporter ils détruisent tout même les arbres ou les lignes electrique :
Franchement je doute même que leur maison qu'ils ont brulé était la leurs légalement.
Parce que si ils étaient vraiment le propriétaire légalement (en d'autre terme qu'ils étaient là avant 1992), ils auraient pas osé brulé leurs maison, dans l'espoir un jour, que se soit dans 3 ou 30 ans, de pouvoir y revenir soit pour y vivre soit pour y vendre.
L'Arménie récolte en quelque sorte ce qu'elle a semé il y a 25 ans.
Ils auraient dû cantonner leurs revendications au seul Haut-Karabakh. En prenant le contrôle du Haut-Karabakh, mais également de secteurs peuplés quasi-exclusivement par des Azéris (obligeant de fait leur départ dans des délais insensés), les Arméniens ont suscité beaucoup de rancœur.
Et les Azéris ont préparé patiemment leur revanche, qui s'annonçait inéluctable. Ils ont attendu le moment opportun, qui est venu grâce à l'aide du sultan ottoman, qui a envoyé des mercenaires syriens au combat.
La déroute de l'Arménie est en somme logique, prise au dépourvu face à une armée qui avait bien préparé son coup, qui plus est avec l'aide des mercenaires.
De toute façon, le Caucase comporte une telle kyrielle de peuples, que les guerres risquent de continuer pendant longtemps. Les revendications autonomistes ou indépendantistes de l'Ossétie du Sud, de l'Abkhazie, du Haut-Karabakh, de la Tchétchénie, de la Transnistrie, et j'en oublie... génèrent des conflits larvés sans fin.
Les Soviétiques n'ont, à l'époque de Lénine puis de Staline, que trop peu tenu compte de la mosaïque de peuples lorsqu'ils ont créé les oblasts et les régions administratives. Et on en payé les pots cassés depuis la chute de l'URSS, les velléités de certains peuples étant inéluctables.
Pour en revenir au Haut-Karabakh, les Russes auraient dû l'intégrer à l'Arménie plutôt qu'à l'Azerbaïdjan, mais ils ne l'ont pas fait pour une vague rébellion contre les Soviétiques en Arménie. Et voilà comment un siècle plus tard, on se retrouve dans cette situation...