Olivier Besancenot était espionné par des détectives privés commandités par la société Tazer qui fabrique les pistolets electriques du même nom : pistolets electrique responsables de plusieurs morts dans le monde.
Source de la vidéo et de l'article : Journal d'actualité 20minutes.fr
Extrait du journal de France2 évoquant l'affaire
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Journal 20 minutes (version en ligne) a dit:.
Olivier Besancenot espionné
La LCR a annoncé lundi qu'elle allait porter plainte contre X pour violation de la vie privée, après des affirmations de «l'Express.fr» selon lesquelles Olivier Besancenot a été «espionné». «Pendant plusieurs mois, d'octobre 2007 à janvier 2008, au moins, la vie d'Olivier Besancenot a été épiée, disséquée, mise en fiches par une officine de renseignement privé», affirme le site qui dit avoir eu connaissance d'un «rapport de surveillance» rédigé par cette officine.
«En octobre 2007, selon l'hebdomadaire, se met discrètement en place une surveillance physique au pied de l'immeuble» du porte-parole de la LCR, dans le XVIIIe arrondissement de Paris. «Un matin, sa conjointe est photographiée», ensuite «la surveillance se resserre» et «cette fois, les espions entament une vraie filature», assure l'Express.
«J'ai appris l'information, comme vous, par la presse», a indiqué Olivier Besancenot à 20minutes.fr. «Une plainte a été déposée pour que la lumière soit faite», indique celui qui ne veut pas répondre à davantage de questions. Le porte-parole de la LCR était également l'invité du journal télévisé de France 2 lundi soir.
Ses comptes bancaires recensés
Selon l'hebdomadaire, «une note confidentielle du 25 octobre résume les premières investigations sur le couple». «Un document du 14 décembre recense les numéros de comptes de Besancenot et de sa compagne». Selon les informations de «L'Express», l'affaire trouverait son origine dans le contentieux opposant Olivier Besancenot à la société SMP Technologies, qui distribue en France le pistolet à impulsion électrique Taser. Son directeur général, Antoine di Zazzo, a indiqué «tomber des nues» et «s'insurger» contre ces allégations.
Outre un droit de réponse, la société SMP envisage de poursuivre «L'Express» en justice. Mais Antoine di Zazzo ne se dit «pas pour autant surpris» d'être cité: «le Taser est la cible de la société en général et des leaders d'opinion en particulier.» Par ailleurs, il ne voit pas «l'intérêt» d'un tel espionnage dont les observations «sont d'une banalité affligeante». «Aujourd'hui, c'est Olivier Besancenot qui passe pour la victime, c'est fort de café!», s'exclame-t-il.
Dans un communiqué, la LCR «condamne ces pratiques de barbouze qui auraient bénéficié, d’après cet hebdomadaire, de complicités bien placées».
A.Sulzer
20Minutes.fr, éditions du 05/05/2008 - 19h10
Source de la vidéo et de l'article : Journal d'actualité 20minutes.fr
Extrait du journal de France2 évoquant l'affaire
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