Olivier Besancenot espionné

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Olivier Besancenot était espionné par des détectives privés commandités par la société Tazer qui fabrique les pistolets electriques du même nom : pistolets electrique responsables de plusieurs morts dans le monde.


Journal 20 minutes (version en ligne) à dit:
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Olivier Besancenot espionné

La LCR a annoncé lundi qu'elle allait porter plainte contre X pour violation de la vie privée, après des affirmations de «l'Express.fr» selon lesquelles Olivier Besancenot a été «espionné». «Pendant plusieurs mois, d'octobre 2007 à janvier 2008, au moins, la vie d'Olivier Besancenot a été épiée, disséquée, mise en fiches par une officine de renseignement privé», affirme le site qui dit avoir eu connaissance d'un «rapport de surveillance» rédigé par cette officine.

«En octobre 2007, selon l'hebdomadaire, se met discrètement en place une surveillance physique au pied de l'immeuble» du porte-parole de la LCR, dans le XVIIIe arrondissement de Paris. «Un matin, sa conjointe est photographiée», ensuite «la surveillance se resserre» et «cette fois, les espions entament une vraie filature», assure l'Express.

«J'ai appris l'information, comme vous, par la presse», a indiqué Olivier Besancenot à 20minutes.fr. «Une plainte a été déposée pour que la lumière soit faite», indique celui qui ne veut pas répondre à davantage de questions. Le porte-parole de la LCR était également l'invité du journal télévisé de France 2 lundi soir.

Ses comptes bancaires recensés

Selon l'hebdomadaire, «une note confidentielle du 25 octobre résume les premières investigations sur le couple». «Un document du 14 décembre recense les numéros de comptes de Besancenot et de sa compagne». Selon les informations de «L'Express», l'affaire trouverait son origine dans le contentieux opposant Olivier Besancenot à la société SMP Technologies, qui distribue en France le pistolet à impulsion électrique Taser. Son directeur général, Antoine di Zazzo, a indiqué «tomber des nues» et «s'insurger» contre ces allégations.

Outre un droit de réponse, la société SMP envisage de poursuivre «L'Express» en justice. Mais Antoine di Zazzo ne se dit «pas pour autant surpris» d'être cité: «le Taser est la cible de la société en général et des leaders d'opinion en particulier.» Par ailleurs, il ne voit pas «l'intérêt» d'un tel espionnage dont les observations «sont d'une banalité affligeante». «Aujourd'hui, c'est Olivier Besancenot qui passe pour la victime, c'est fort de café!», s'exclame-t-il.

Dans un communiqué, la LCR «condamne ces pratiques de barbouze qui auraient bénéficié, d’après cet hebdomadaire, de complicités bien placées».


A.Sulzer

20Minutes.fr, éditions du 05/05/2008 - 19h10

Source de la vidéo et de l'article : Journal d'actualité 20minutes.fr

Extrait du journal de France2 évoquant l'affaire

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Olivier Besancenot était espionné par des détectives privés commandités par la société Tazer qui fabrique les pistolets electriques du même nom : pistolets electrique responsables de plusieurs morts dans le monde.




Source de la vidéo et de l'article : Journal d'actualité 20minutes.fr

Extrait du journal de France2 évoquant l'affaire

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Le facteur revolutionnaire que les médias adorent vie dans un superbe appart sur les hauteur de Montmartre avec vue imprenable sur Panam.
Hasta siempre la revolucion!
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Le facteur revolutionnaire que les médias adorent vie dans un superbe appart sur les hauteur de Montmartre avec vue imprenable sur Panam.
Hasta siempre la revolucion!

Ah ? Et c'est avec un salaire de facteur qu'il se paie le luxe ? Je ne sais pas quel genre de logement il occupe, mais si c'est le cas, alors c'est que de toute façon il s'est privé ailleurs.

Avec son salaire, ce n'est pas un privilégié au sens propre.
 
Le facteur revolutionnaire que les médias adorent vie dans un superbe appart sur les hauteur de Montmartre avec vue imprenable sur Panam.
Hasta siempre la revolucion!

c'est l'appart de sa femme elle est éditrice, pourquoi vivre dans un quartier pourri quand tu as les moyens de t'en payer un superbe! il va pas jouer aux faux pauvres!
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
c'est l'appart de sa femme elle est éditrice, pourquoi vivre dans un quartier pourri quand tu as les moyens de t'en payer un superbe! il va pas jouer aux faux pauvres!

Elle est éditrice, je ne savais pas. Éh bien le monde de l'édition, ce n'est pas là où on vole ni exploite les gens. Alors ils n'ont rien à se reprocher.

Merci pour la précision.

Tu crois que le trotskiste est toujours facteur?

Ah ? Et il est quoi alors selon toi ? Tu as une exclusivité à nous faire partager ?
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
mais bien sur besancenot soit disant l'alternative a la gauche,au communisme.
symbole des jeune pfff
c'est juste un pion des sioniste.

C'est quoi ce délire à deux sous le milligrame ? :eek:

Tu te relis quand tu écris ?

Ou alors toi aussi tu as un scoop à nous donner ?

Alors n'oubli pas de repasser pour nous le donner hein, parce que je crois que tu as oublié quelque chose à l'instant
 
Ben.... tu dis que c'est point aux mains des sionistes... il faudrait peut-être expliquer ça

Parce que sans ça, Besancenot et les sionistes, je ne vois pas le rapport ni les relations.
sache juste quelque chose.a la télévision tu ne trouveras aucun révolutionnaire.
parce que si ça en était un il ne passerai pas a la télé.
besancenot est le facteur de jacque attali sioniste notoire.
après les raisons pour lesquelles les sionistes le laisse parler,désolé mais trop long a expliquer la flemme.
mais tu doit avoir une idée nan?
 
Elle est éditrice, je ne savais pas. Éh bien le monde de l'édition, ce n'est pas là où on vole ni exploite les gens. Alors ils n'ont rien à se reprocher.

Merci pour la précision.



Ah ? Et il est quoi alors selon toi ? Tu as une exclusivité à nous faire partager ?

Tient c'est cadeau!


« Ce que je veux, c’est la révolution. Les révolutions sont toujours pacifiques au début. C’est quand les classes dominantes réagissent que ça dégénère. Pour éviter le bain de sang, il faut donner des armes à la population. Au Chili, si Allende avait accepté d’armer la population comme on le lui demandait, ça se serait sûrement mieux passé. » Olivier Besancenot, Révolution ! 100 mots pour changer le monde (Flammarion, 2006). « Mon petit vélo à moi, c’est de faire la révolution. » Olivier Besancenot, Révolution. « Besancenot, la révolution à visage poupin. » Le Figaro, 16 avril 2002. « Je suis contre l’Union européenne telle qu’elle s’est construite, une Europe forteresse, riche, blanche et chrétienne. » Olivier Besancenot, campagne présidentielle 2007. « Le “Grand Soir”, personne n’en veut ! Besancenot lui-même a des doutes. C’est qu’il a les traites de sa machine à laver à payer. Il est dans le système. » Pierre Combescot, Libération, 22 mars 2008. « Olivier Besancenot, c’est le grand garçon tout simple qui pleure quand on le traite d’antisémite. Ca s’est passé, il y a quelques semaines, sur un plateau de télévision. […] Sa larme, Besancenot l’a un peu sous-jouée. Pour ainsi dire, c’était une larme rentrée. Le liquide est resté dans l’oeil, il n’a pas glissé sur le maquillage […] On était loin de la prise du palais d’Hiver. » Patrick Besson, Le Point, 7 mars 2003.

Le « facteur de Neuilly » est né le 18 avril 1974 à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine). Sa famille s’installera par la suite dans un pavillon avec jardin sur les hauteurs de Louviers (Eure). Son père est professeur de collège en physique, sa mère, ancienne institutrice, a été psychologue scolaire (elle est à la retraite).

Ses parents sont de gauche, souvent présentés comme de tendance socialiste et ne militant pas. Ce qui est totalement inexact. Si on sait que sa mère, Geneviève Besancenot, a été candidate sur la liste LCR aux élections municipales (32e position sur 33) en mars 2008 ; on ignore qu’elle figurait déjà sur la liste LCR en 2001, liste conduite par Gérard Prévaut (ouvrier à Renault-Cléon, qui avait obtenu 10,1 % des suffrages).

Son frère est ingénieur informaticien [tandis que] son épouse, Laurence Besancenot, figurait sur la liste de l’UMP Antoine Rufenacht au Havre en mars 2008. De là, des réunions de famille où l’on évite de parler politique à table…

Sa soeur est hôtesse de l’air. A noter qu’il a été le seul candidat à l’élection présidentielle à refuser à Généalogie-Magazine (avril 2007) de publier son ascendance.

C’est en 1988, à la suite d’un « meurtre raciste » nocturne, qu’Olivier Besancenot aurait rejoint SOS-Racisme, se rapprochant presque aussitôt de la Ligue communiste révolutionnaire, entrant aux Jeunesses communistes révolutionnaires, dont il anime le bureau national de 1993 à 1997. « Il fut formé, repéré, promu, couvé, désigné » note Le Nouvel observateur (1er novembre 2001) à propos de son parcours et de sa formation par les caciques de la LCR. En fait, il est recruté, formé et conseillé par son professeur d’allemand, Pierre Vandevoorde, animateur local de SOS-Racisme et membre de la LCR. C’est lui qui lui fera connaître, non Léon Trotski (« Trotski, ça ne me parle pas »), mais Che Guevara, auquel il consacrera un essai, Che Guevara, une braise qui brûle encore (avec Michaël Löwy, Mille et une nuits, 2007).

Il n’a pas vraiment lu les classiques du trotskysme mais assimilé les leçons. « Quand il martèle trop ses formules, il fait trotskiste de caricature : le slogan toujours prêt et toutes les ficelles des arts martiaux politiques » (Le Nouvel observateur, 5 décembre 2002).

L’influencera également son professeur d’histoire, Monique Georges, fille du Colonel Fabien, chef FTP, qui a donné son nom à la place où est installé le Parti communiste.

Deux ans plus tard, en 1990, lors des grèves étudiantes et lycéennes, il organise la grève dans son lycée (Les Fontenelles) de Louviers, même s’il prétend (Paris Match, 26 septembre 2002) qu’elle fut totalement spontanée.

A 18 ans, en 1992, il rejoint la capitale, s’inscrit en histoire à la faculté de Nanterre, passe une licence et se retrouve à la « une » de Libération lors des grèves de 1995 dont il est l’un des principaux meneurs dans cette faculté réputée de gauche.

Magasinier chez Shopi 6 heures par semaine, il y monte un syndicat CGT. En parallèle, il sera candidat sur la liste LCR à Louviers en 1995.

En 1997, il passe le concours de La Poste (après avoir abandonné un an avant le Capes) et devient facteur. Pour la sécurité de l’emploi comme il l’explique et même le revendique (Le Nouvel observateur, 8 mai 2008). Un travail aussi de tout repos qui assure une retraite très jeune. « Titulaire d’une licence et d’une maîtrise d’histoire contemporaine, il est entré à La Poste sur concours pour obtenir un emploi de facteur. Il est emblématique du déclassement social à la française. Comme beaucoup de surdiplômés, contraints d’accepter des jobs sousqualifiés » (Le Monde, avril 2007).

Mais le même journal indique : « Dans l’inconscient collectif, le facteur est porteur de lien social. Et justement, ce facteur-là répond au manque du lien social, qui se délite sous les coups d’une société de plus en plus individualiste et précaire […] Olivier Besancenot, salarié au bas de l’échelle, n’est pas perçu comme professionnel de la politique. »

Il entre donc au centre de tri de sa ville natale, participant activement au lancement de Sud-PTT, le syndicat d’extrême gauche de La Poste (fondé par Christophe Aguiton, membre de la LCR).

Puis, il passe à Neuilly : « Son arrivée à la Poste a été soigneusement fabriquée » avoue Valérie Astruc, la journaliste de Canal +, avec laquelle il a corédigé un livre (Technikart, décembre 2006). Tout comme Médiapart, le site de l’ex-trotskyste Edwy Plenel (14 mai 2008) : « Il en a fait tant et tant pour s’identifier au personnage de préposé postal, de surcroît affecté à Sarko-city (à croire que La Poste est de mèche!), que démissionner de son emploi vaudrait maintenant démonétisation politique. » En réalité, il n’exerce que très peu : mis en disponibilité en 2000, il devient l’assistant parlementaire d’Alain Krivine au Parlement européen.
 
En 1995, il vote Arlette Laguiller au premier tour et Lionel Jospin au second. Coopté à la LCR en 1991, il a rejoint sa direction nationale en 1996 et est entré au bureau politique en 1998.

Un an plus tard, il revient à La Poste, et sera affecté à Neuilly-sur-Seine, au bureau du boulevard Bineau. L’un des bureaux de France les plus bourgeois et les plus tranquilles, à deux pas de Paris. Officiellement, il gagne 1 058 euros net pour un mi-temps à 70%.

Le « trotskiste à visage gamin » (La Croix, 10 avril 2007) sera imposé comme candidat aux élections présidentielles de 2002 par la direction à sa base militante, sans aucune véritable discussion. Libération (3 septembre 2001) indique que « les militants de la Ligue (ont été) peu consultés sur le choix de ce candidat ».

La décision aurait été prise par trois dirigeants de la Ligue, Krivine, Léonce Aguirre et François Sabado (L’Express, 8 mai 2008). [Sabado est un] vétéran de la Ligue, ancien envoyé spécial de la LCR chez les brigadistes sandinistes du Nicaragua, il deviendra le principal conseiller et « coach » de Besancenot, voire son superviseur/commissaire politique. Pour L’Express (24 mai 2004), il « serait le dirigeant le plus influent de la Ligue ». Il siège au bureau de la IVe Internationale, signe de son rôle majeur, tout comme Alain Krivine, et trois autres presque inconnus, Christophe Aguiton (fondateur de Sud et pilier de l’altermondialisme), Daniel Bensaïd et Janette Habel.

Mais Besancenot n’en n’est pas, signe de son importance secondaire dans le véritable appareil trotskiste (tout comme Arlette Laguiller n’était même pas membre du bureau politique de Lutte ouvrière lorsqu’elle fut candidate pour la première fois à l’élection présidentielle).

Aux yeux des médias et de l’opinion, il a pourtant remplacé désormais Alain Krivine, candidat sans interruption depuis 1969, comme figure médiatique de la « Ligue ». La rumeur, jamais vérifiée réellement, lui prête alors de devoir cette nomination au fait d’avoir été « longtemps proche d’une des filles d’Alain Krivine » (Le Rapport Omerta 2003 de Sophie Coignard, Albin Michel).

Toujours est-il qu’aujourd’hui, il roucoule dans un coquet trois pièces (propriétaire et non locataire) de la butte Montmartre, dans la partie la plus sélecte, le quartier des Abbesses. Cet appartement de 55 m2 a été acheté 204 500 euros (via, pour Besancenot, qui en a 50 %, un prêt à tarif très avantageux offert par son employeur, La Poste), mais dans sa déclaration de fortune de candidat, il indique ne détenir un patrimoine (que) de 37 000 euros. Entre-temps, il avait vendu son premier studio dans le XVIIIe arrondissement, acheté 34 447 euros en 1999 et revendu, en 2004, 100 000 euros (Le Point, 25 janvier 2007).

Sa compagne, union libre oblige (mais avec un enfant, Roman) s’appelle Stéphanie Chevrier. Une superbe blonde qui est directrice littéraire aux éditions Flammarion. C’est d’ailleurs là que le couple s’est formé, à l’occasion de la sortie du livre de Besancenot, Révolution ! Cent mots pour changer le monde. En son temps, elle fut la compagne du chanteur Yves Simon. Selon Entrevue (30 mars 2007), elle gagne plus de 10 000 euros par mois. La belle fréquente la « haute » tout en signant des pétitions. On retrouve ainsi son nom dans l’Appel des 200 contre la Constitution européenne.

SD (15 juin 2006) indiquait l’un de ses « hobbies » : « Dès qu’elle le peut, elle file passer quelques jours en Corse avec son compagnon. » Le Monde parle également de vacances aux Antilles. Les vacances se passent souvent dans le Lubéron, à Auribeau. Et il a passé deux semaines de vacances, en avril 2008, à Cuba (où il a rencontré la veuve et la fille de Che Guevara ainsi qu’un responsable du PC cubain) et au Vénézuela, où il a été reçu par le ministre chargé des Affaires européennes.

Bref, une incarnation de la gauche « boboïsée » friquée qui carbure à toutes les modes : Montmartre, les calanches, le milieu germanopratin. Et pas les banlieues pourries, les vacances en caravane et les bistrots de grande surface. Besancenot continue pourtant à se présenter, dans un discours bien rodé, comme « un salarié comme les autres ».

Certains s’étonnent de le voir à Vivement dimanche de Michel Drucker le 11 mai 2008. Mais on a déjà oublié un entretien à Gala (13 février 2003), ou le 5 mai 2003, quand le « facteur people » avait accepté un entretien croisé avec… Massimo Gargia, le pique-assiette de la « jet-set ». La même année, il participait aux Grosses têtes de Philippe Bouvard sur RTL, riant copieusement aux blagues salaces. Ou encore avait récemment enregistré une émission pour Groland sur Canal +.

Dans la revue Contretemps (septembre 2004), le porte-parole de la LCR a fait connaître ses états d’âme et exprime des regrets sur son « activisme » passé et évoque la « souffrance » de son engagement politique. Bref, il revendique le droit à « vivre tranquillement sa vie » sans être jugé par son parti.

Cet « enfant de la télé, de Coluche et du rap » (Le Nouvel observateur, 8 mai 2008) est un proche ami de Joey Starr (rencontré via le collectif Devoirs de mémoires, lancé au printemps 2005 par Jean-Claude Tchicaya) et Monsieur R (alias le Belge Richard Makela) sulfureux rappeur, auteur de la « Fransse » raciste. Il a même enregistré un morceau sur Che Guevara et participé à Antisocial. En retour, Monsieur R lui a offert une version de L’Internationale en reggae pour sa campagne présidentielle.
 
En parallèle, il milite activement dans diverses associations internationalistes antimondialistes, comme Attac dont il a largement développé l’influence au Parlement européen. Il est d’ailleurs responsable des mouvements antimondialisation au sein du bureau de la Ligue ainsi que de la commission « interventions dans les entreprises ».

Au Forum social de Porto Alegre (Brésil), il coordonne l’action des députés et élus européens présents.

A Nice, il fera preuve de tant d’activisme qu’il se fera casser la main par une matraque policière.

Alors même qu’il était l’un des plus chauds partisans de l’alliance avec Lutte ouvrière (dont le chef de file de cette tendance au sein de la LCR est Léonce Aguirre), il sera quand même désigné comme candidat et adoptera dès lors le discours inverse de celui qu’il défendait précédemment.

Son équipe de campagne comprend Pierre-François Grond, professeur d’histoire en Seine-Saint-Denis, qui sera le mandataire financier, Jean-Robert Velveth, directeur de campagne, Aline Pailler, ancien député européen (sur la liste PCF), en charge de la campagne officielle. Durant la campagne, sans aucune surprise quant au programme (cf. Génération Besancenot, Le Monde, 11 avril 2002), il se prononce pour la dépénalisation de toutes les drogues, y compris de l’héroïne (Libération, 17 janvier 2002).

Se définissant comme le candidat « 100 % à gauche », il réalise l’excellent score de 4,25 % (1,3 million de voix) au premier tour de l’élection présidentielle de 2002, alors que chacun donnait Arlette Laguiller (Lutte ouvrière) beaucoup plus nettement détachée.

Il humilie surtout, pour la première fois, le Parti communiste, représenté par Robert Hue (3,37 %) Ce qui a permis à la LCR de combler largement ses pertes militantes : elle était passée de 3 000 adhérents à moins de 1 000 en vingt ans. Quelques semaines plus tard, la LCR réalise un score beaucoup plus médiocre aux élections législatives.

Lui-même sera candidat dans la 19e circonscription de Paris, où il obtient 5,47% face au socialiste Daniel Vaillant.

Cet « homme de lettres » a signé Tout est à nous ! (avec Valérie Astruc, journaliste à Canal +, Denoël, 2002) et un livre-programme Révolution, 100 mots pour changer le monde (avec François Sabado, Flammarion, 2003). A sa sortie, Le Point présente l’ouvrage comme un « manifeste romantico-révolutionnaire […] une invitation au voyage vers la contrée d’Utopie. Chez lui, les communards “montent à l’assaut du ciel” et, sous le passe-montagne du sous-commandant Marcos, c’est une “armée de rêveurs” qui s’ébranle. On connaissait la politique-fiction. Olivier Besancenot vient d’inventer la politique-poésie. »

Et Libération (26 mars 2003) : « Pour Besancenot, Mick Jagger voisine avec Trotski, et Joe Strummer (le leader décédé de The Clash, son groupe favori), côtoie Lénine. » Bref, Besancenot ne fait pas peur. Ce qui lui a sans doute valu, la même année, de recevoir le prix du Trombinoscope 2002 comme « révélation politique de l’année ».

Le « Tintin de la politique », avec sa bouille ronde, a ensuite conduit la liste LCR/LO aux élections européennes de juin 2004 en Ile de France, obtenant seulement 2,78 % (Arlette Laguiller était 2e de liste). Durant la campagne présidentielle de 2007, BVA lui attribue 40 % d’opinions favorables, juste derrière Bertrand Delanoë. Quelques mois auparavant, Le Journal du dimanche lui donnait 7% d’intentions de vote, avec 22 % pour la génération née entre 1977 et 1982 (le dernier baromètre Ifop-Paris Match 2008 le donne à 62 % d’opinions favorables).

Mais, en mai 2007, il n’obtient que 4,07 %. Un score nettement plus faible que prévu. Mais il écrase pour la première fois Arlette Laguiller (1,33 % contre 5,3% en 1995 et 5,72 % en 2002), José Bové (1,32 %) et Gérard Schivardi (0,34 %).

Le vieux rêve de la LCR est réalisé : avec la déconfiture des organisations trotskistes rivales, la LCR est désormais le principal pôle de la gauche radicale. De là, la volonté de supprimer la Ligue communiste révolutionnaire (3 300 membres) au profit d’un vrai parti d’extrême gauche réunissant déçus du PS et du PC et la gauche radicale (10 000 adhérents espérés).

Après avoir abandonné, en novembre 2003, le principe de la « dictature du prolétariat », l’objectif est la création du Nouveau Parti anticapitaliste, « de masse, écologiste et féministe », qui devrait voir le jour d’ici la fin de l’année ou au début de 2009. Et qui sera sans doute « une forme allégée du vieux rêve de “grand parti révolutionnaire” que chaque trotskiste porte en son coeur » (Mediapart, 14 mai 2008).

Un projet qui inquiète pourtant le Parti socialiste : une commission a été constituée le 14 mai, à l’initiative de François Hollande, pour « analyser l’impact que pourrait avoir la création d’un pôle de radicalité ».

Emmanuel Ratier

Source : Faits et Documents, n° 256, Juin 2008
 

GioEgyptio

2009 insh'allah
Olivier Besancenot était espionné par des détectives privés commandités par la société Tazer qui fabrique les pistolets electriques du même nom : pistolets electrique responsables de plusieurs morts dans le monde.




Source de la vidéo et de l'article : Journal d'actualité 20minutes.fr

Extrait du journal de France2 évoquant l'affaire

[dm]x5bqo9[/dm]

cette espionnage est légitime!

on sait tous comment la création de l'URSS à débuté!
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
sache juste quelque chose.a la télévision tu ne trouveras aucun révolutionnaire.
parce que si ça en était un il ne passerai pas a la télé.
besancenot est le facteur de jacque attali sioniste notoire.
après les raisons pour lesquelles les sionistes le laisse parler,désolé mais trop long a expliquer la flemme.
mais tu doit avoir une idée nan?

Être le facteur d'une personne que tu suppose être sioniste (je ne connais pas assez Attali pour savoir ce qu'il en est) alors c'est être sioniste soi-même ?

Mais alors si Besancenot est le facteur d'un pro-Palestinien aussi (ce qui est probable, parce que en tant que facteur, il doit avoir beaucoup-beaucoup de « clients ») alors il est en même temps sioniste et pro-Palestinien ?

Mais comment il fait pour être tout ça à la fois ? :eek:

Waaaw, alors il est tout ce que sont tous les gens auquel il distribue du courrier ?

C'est fort ça quand-même :D
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Besancenot espionné, sept personnes déférées au parquet
Sept personnes, dont Antoine Di Zazzo, le directeur de Taser France, ont été déférées jeudi matin au parquet de Paris qui va ouvrir dans la matinée une information judiciaire concernant l'espionnage d'Olivier Besancenot, a-t-on appris de source judicaire.

Par aileurs, le député-maire Vert de Bègles, Noël Mamère, a indiqué jeudi qu'il assurera la défense du porte-parole de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR), lors de son procès devant le tribunal correctionnel de Paris.

Olivier Besancenot est poursuivi en diffamation par la société SMP technologies, qui distribue en France le pistolet à impulsion électrique Taser et comparaîtra le 20 octobre devant la 17ème chambre correctionnelle.



Gérard Julien AFP/Archives ¦ Olivier Besancenot, porte-parole de la Ligue Communiste Révolutionnaire (LCR) discute avec les salariés de l'usine Nestlé, le 20 septembre 2005 à Marseille.



Agence
 
Être le facteur d'une personne que tu suppose être sioniste (je ne connais pas assez Attali pour savoir ce qu'il en est) alors c'est être sioniste soi-même ?

Mais alors si Besancenot est le facteur d'un pro-Palestinien aussi (ce qui est probable, parce que en tant que facteur, il doit avoir beaucoup-beaucoup de « clients ») alors il est en même temps sioniste et pro-Palestinien ?

Mais comment il fait pour être tout ça à la fois ? :eek:

Waaaw, alors il est tout ce que sont tous les gens auquel il distribue du courrier ?

C'est fort ça quand-même :D
bon écoute je te parle en connaissance de cause.
nous sommes allés le voir en conférence,au moment des question poses nous avons avec mes collègues aborde la question du sionisme.
besancenot gêné par ces questions, sans doute du a l'image qu'il devait préserver de son parti(lécheur de bottes de sioniste),c'est empressé de mettre fin a la conférence.
voila.

et soit dit au passage, besancenot est facteur en façade, mais tout le monde sais qui il est.
il faut bien faire croire au peuple qu'ils a des alternatives au capitalisme.
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
[...]

et soit dit au passage, besancenot est facteur en façade, mais tout le monde sais qui il est.
il faut bien faire croire au peuple qu'ils a des alternatives au capitalisme.

C'est un faux facteur ? Alors c'est un agent infiltré ? :langue:

Alors la poste le paie pour de faux ?

C'est pas fou non tout ça ? :langue:
 
C'est un faux facteur ? Alors c'est un agent infiltré ? :langue:

Alors la poste le paie pour de faux ?

C'est pas fou non tout ça ? :langue:
mais non pas un agent infiltre,
les politique,quelque soit le politique, travail son image et de plus en plus a cause des méthodes de communication qui se développe.
la preuve toi tu le trouve crédible,fiable et revolutionnaire.
tu le trouve crédible parce qu'il vient du peuple comme toi j'imagine.
tout ça, c'est de l'image,
je te le répète,si besancenot était un véritable révolutionnaire,il ne passerai pas a la télé.
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Parfois je lis des choses trés interessantes sur Bladi, et tantôt parfois j'y lis des choses trés ennuyeuses








.... même que parfois c'est moi qui est dit des conneries... mais chuuut, ça c'est secret !
 
Parfois je lis des choses trés interessantes sur Bladi, et tantôt parfois j'y lis des choses trés ennuyeuses








.... même que parfois c'est moi qui est dit des conneries... mais chuuut, ça c'est secret !
.... même que parfois c'est moi qui est dit des conneries... mais chuuut, ça c'est secret !








c'est pas grave tu es sans doute la pour apprendre aussi nan?
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Besancenot flingue le Taser au tribunal
Ambiance électrique hier devant la 17e chambre correctionnelle de Paris. Olivier Besancenot contre SMP Technologies, la société qui distribue en France le Taser et qui l'attaque pour avoir déclaré en juin 2007 que le pistolet électrique aurait « probablement fait taire plus de 150 personnes aux USA ». Une arme non létale qui tue, ça fait désordre.

Soutenu par Alain Krivine, Arlette Laguiller et Mohamed Mechmache d'AClefeu, le leader de la LCR n'a pas pu s'expliquer avec Antoine Di Zazzo, directeur général de Taser France, absent. Alors que ce dernier vient d'être mis en examen dans l'affaire de l'espionnage du même Besancenot. « C'est une petite affaire civile qui ne nécessite pas sa présence », a justifié son avocate Catherine Hennequin. Devant le tribunal, le facteur a dit « assumer plus que jamais » ses propos. Il a expliqué avoir « sciemment utilisé la campagne présidentielle [de 2007] pour lancer un débat public sur le Taser » et a répété sa demande « d'un moratoire de l'usage de ce pistolet ». Idée relayée à la barre par Benoît Muracciole, d'Amnesty International, qui a estimé qu'à ce jour dans le monde, « plus de 290 personnes sont mortes après l'utilisation du Taser ». Chiffre contredit par un médecin urgentiste parisien cité par Taser, qui a réfuté toute « causalité directe » entre l'arme et un quelconque décès. Dans sa plaidoirie, l'avocate de SMP a déploré qu'on ne puisse jamais fournir « la liste des personnes décédées ». Délibéré au 24 novembre.



Bastien Bonnefous
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
[...] Idée relayée à la barre par Benoît Muracciole, d'Amnesty International, qui a estimé qu'à ce jour dans le monde, « plus de 290 personnes sont mortes après l'utilisation du Taser ». Chiffre contredit par un médecin urgentiste parisien cité par Taser, qui a réfuté toute « causalité directe » entre l'arme et un quelconque décès. Dans sa plaidoirie, l'avocate de SMP a déploré qu'on ne puisse jamais fournir « la liste des personnes décédées ». Délibéré au 24 novembre.

[...]
Ce sont de beaux fumistes. Le potentiel létal du taser n'est pas une illusion, même si la mortalité due au taser n'est jamais immédiate puisqu'il inflige des sequelles est des traumatismes non-directement létaux, mais qui se montrent létaux chez des personnes fragilisées, comme les malades cardiaques.

Ainsi, un cardiaque victime d'une attaque au taser (faut bien que la police se défoule) ne mourra sur le coup, mais mourra dans les jours ou les semaines qui viennent, ou du moins aura beaucoup plus de chance de le faire que sans une attaque au taser, des suites des aggravations de son état dut au traumatisme produit par le choc electrique.

Effectivement, le taser ne tue pas immédiatement, mais il augmente grandement vos chance de faire une crise cardiaque... par exemple.

Les cardiaques, les epilieptiques, les handicapés, les personnes ayant subie des brulures, ou tout simplement les personnes trop sensibles aux chocs sont des exemples de personnes vulnérables.

.... d'autant plus vulnérables que la police s'en prend de préférence aux plus faibles ou aux personnes en situation de detresse (donc de plus souvent en mauvaises santée, et finalement suceptible de souffrir de complications sévères suite à des attaques au taser)

Même sur des personnes saines et en trés bonne santé, l'état de choc et les spasmes et convulsions produites par une attaque au taser sont franchement effrayants. Reste à vérifier si ce « effrayant » n'est qu'une impression pour le « spectateur ».... mais tout de même, je ne pense pas que l'on puisse avoir de telles convulsions pour rien.

En france, même si le taser n'est pas interdit (il faut bien armer les délinquants de l'état pour justifier le salaire qu'ils touchent à agresser les pauvres et les chômeurs) il y a de sérieuses méfiances, à tel point que l'energie déployé par le taser français a été limité et qu'une mini caméra placée sous le « canon », enregistre toutes les agressions au taser effectuées par la police.

La caméra est le signe d'une autre crainte... celle de l'excuse pour se défouler : ça « ne tue pas », donc je peux me défouler. C'est exactement ce qu'il se passe aux USA, où la police trouve tous les pretextes que l'on peut imaginer pour agresser les gens au taser (principalement les faibles et les pauvres... la police aux USA n'étant pas plus courageuse que la police française)

Les deux arguments à charge contre le taser sont 1) les complications mortels qu'il provoque chez les personnes plus ou moins fragiles, et qui sont malheureusement les premières victimes de la police 2) la deresponsabilisation d'une police déjà socialement immature, qui voit dans le taser une arme a utiliser sans craintes, nous menant vers la banalisation du défoulement policier.
 
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