Omar Raddad : nouveau procès ?

Vingt ans après, la tristement célèbre affaire "Omar Raddad" est en passe d'être relancée. Rappelez-vous, le 23 juin 1991 était retrouvée morte Ghislaine Marchal, assassinée à l'arme blanche et à coups de poutre. Son jardinier, Omar Raddad, est tout de suite considéré comme suspect numéro 1. La raison? On retrouve près de la victime une inscription, réalisée avec le sang de cette dernière : "Omar m'a tuer". "La phrase est tracée de la main de Ghislaine Marchal", avaient conclu les experts de l'époque, elle désignait donc explicitement son jardinier comme étant son meutrier.

Omar Raddad a toujours clamé son innoncence dans cette affaire. Il est tout de même condamné à 18 ans de prison en 1994. Finalement, il est gracié quatre ans plus tard par le président de l'époque, Jacques Chirac. Aux yeux de la Justice, il demeure toujours comme le meutrier de Ghislaine Marchal.

C'est donc avec enthousiaste que Me Sylvie Noachovitch et son client Omar Raddad ont appris la nouvelle lundi, indique Le Parisien. Le parquet de Grasse autorise l'établissement d'un profil génétique à partir des deux ADN masculins retrouvés mélangés au sang de la victime. Si ils sont exploitables, ils pourront être comparés avec le Fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG).

Pour Omar Raddad, l'espoir est que cette découverte permette la révision de son procès, réclamée depuis 8 ans. Les réponses scientifiques sont attendues d'ici un mois. Dans Le Parisien, l'avocate d'Omar Raddad estime qu' "on se donne enfin les moyens de savoir qui est le meutrier de Ghislaine Marchal (NDLR : si la personne est inscrite au FNAEG)".

Un film sur l'affaire judiciaire retracera bientôt les événements de l'époque. Omar m'a tuer, de Roschdy Zem et avec Sami Bouajila dans le rôle titre, sort le 22 juin prochain.


Sources : Le Parisien (payant), Le Figaro, L'express
 
Visiblement, la personne qui a écrit avec le sang de la victime n'était pas bonne en conjugaison. On écrit tué, et la victime l'aurait écrit, puisque c'était une riche, donc lettrée (raccourcis, mais c'est vrai) et que quand on est mourante, on cherche à écrire cour, or c'est plus long avec cette faute.

Ah, et ça m'étonnerai que quelqu'un qui aurai voulu la tuer l'ai laissé mourante, il l'aurai plutôt tuée sur le coup et il se serai assuré de sa mort.
 

habiba720

je parle pas aux vendus
tout le monde sait qu il est innocent et que c'est une victime, donc un nouveua procès ça peut être une bonne chose mais pas indispensable non plus.
 
Vingt ans après, la tristement célèbre affaire "Omar Raddad" est en passe d'être relancée. Rappelez-vous, le 23 juin 1991 était retrouvée morte Ghislaine Marchal, assassinée à l'arme blanche et à coups de poutre. Son jardinier, Omar Raddad, est tout de suite considéré comme suspect numéro 1. La raison? On retrouve près de la victime une inscription, réalisée avec le sang de cette dernière : "Omar m'a tuer". "La phrase est tracée de la main de Ghislaine Marchal", avaient conclu les experts de l'époque, elle désignait donc explicitement son jardinier comme étant son meutrier.

Omar Raddad a toujours clamé son innoncence dans cette affaire. Il est tout de même condamné à 18 ans de prison en 1994. Finalement, il est gracié quatre ans plus tard par le président de l'époque, Jacques Chirac. Aux yeux de la Justice, il demeure toujours comme le meutrier de Ghislaine Marchal.

C'est donc avec enthousiaste que Me Sylvie Noachovitch et son client Omar Raddad ont appris la nouvelle lundi, indique Le Parisien. Le parquet de Grasse autorise l'établissement d'un profil génétique à partir des deux ADN masculins retrouvés mélangés au sang de la victime. Si ils sont exploitables, ils pourront être comparés avec le Fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG).

Pour Omar Raddad, l'espoir est que cette découverte permette la révision de son procès, réclamée depuis 8 ans. Les réponses scientifiques sont attendues d'ici un mois. Dans Le Parisien, l'avocate d'Omar Raddad estime qu' "on se donne enfin les moyens de savoir qui est le meutrier de Ghislaine Marchal (NDLR : si la personne est inscrite au FNAEG)".

Un film sur l'affaire judiciaire retracera bientôt les événements de l'époque. Omar m'a tuer, de Roschdy Zem et avec Sami Bouajila dans le rôle titre, sort le 22 juin prochain.


Sources : Le Parisien (payant), Le Figaro, L'express


Excellente nouvelle. Je suis passionné par cette affaire et cette condamnation absolument dégueulasse et raciste, d'Omar Raddad.

Au delà de rendre la pleine innocence à Mr Raddad et de trouver le coupable, il serait aussi cruciale de le dédommager à la hauteur de l'injustice commises!!!

Que justice soit faite!


PS : J'ai hâte que le film sorte, j'éspère qu'il sera vraiment à la hauteur!!! ça promet.
 
meskine omar raddad, ca crève les yeux qu'il est innocent , et la justice de ***** s'acharne contre lui ...

a voir si le film sera à la hauteur ...
 
tout le monde sait qu il est innocent et que c'est une victime, donc un nouveua procès ça peut être une bonne chose mais pas indispensable non plus.

Il a juste été trainé dans la boue et emprisonné pendant des années...

Sinon je savais pas qu'il était défendu par Maître Noachovitch. Il semblerait qu'elle ne soit pas répugnée à l'idée de se refaire une santé sur le dos d'un arabe!
 
23 juin 1991: Ghislaine Marchal, 65 ans, est tuée de plusieurs coups de couteau dans la chaufferie de sa villa de Mougins (Alpes-Maritimes). Sur le mur, une inscription en lettres de sang: "Omar m’a tuer".

Le jardinier de la victime, ainsi désigné, est condamné le 2 février 1994 par la cour d’assises des Alpes-maritimes, à 18 ans de réclusion criminelle.

Il sera libéré après sept ans de prison par une grâce présidentielle signée Jacques Chirac.

Le film de Roschdy Zem juxtapose deux périodes: tout d’abord, le déroulement des faits, de l’arrestation d’Omar Raddad à son retour parmi les siens, puis l’enquête que réalise un écrivain (Denis Podalydès), très largement inspiré de l’académicien Jean-Marie Rouart, convaincu de son innocence.

Au commencement du projet, le réalisateur était surtout intéressé par "le parcours de cet homme des plus discrets et qui se retrouve comme ça, projeté dans tous les médias... c’est ça que j’avais envie de raconter au départ, pas plus".

Et puis, en s’imprégnant du dossier, il a modifié son approche et s’est rendu compte qu’il y avait "aussi un film à faire sur la machine judiciaire, ses rouages, qui peuvent écraser un homme", a-t-il expliqué, après la projection, à Aix.

"On m’a dit que j’avais fait un film à décharge mais ce que je veux préciser, c’est que j’ai voulu tout mettre dans le film, y compris les éléments à charge, et s’il y en a si peu, c’est qu’il y en a peu dans le dossier", estime le metteur en scène.

"Omar m’a tuer" est porté par l’interprétation impressionnante de Sami Bouajila dont le mimétisme avec M. Raddad (regard, gestuelle, élocution) est flagrant.

La sortie du film intervient alors qu’un nouveau chapitre de cette affaire est peut-être en passe de s’ouvrir.

Le parquet de Grasse a demandé il y a deux semaines à un expert d’établir un profil génétique à partir des traces d’ADN retrouvées mélangées au sang de Ghislaine Marchal en 1991 pour une éventuelle inscription au Fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG) afin d’effectuer des comparaisons.

Un élément jugé important en vue d’une éventuelle réhabilitation de M. Raddad, par son avocate, Me Sylvie Noachovitch, qui espère des résultats d’ici un mois.
"Le film fait très bien ressortir la souffrance terrible subie par Omar Raddad qui ne vit que pour la révision de son procès", a-t-elle par ailleurs affirmé.

L’intéressé, contacté par téléphone par l’AFP, n’a pas souhaité s’exprimer et les demandes d’interview faites à l’attaché de presse du film sont également restées lettre morte.

Dix ans après sa libération, en 2008, il déclarait: "Le corps est sorti de prison mais ma tête est toujours derrière les barreaux".

"Il faut que la justice ait, j’espère, un jour un peu le courage d’ouvrir le dossier et de voir à qui appartient cette empreinte génétique. Pour moi, la personne qui a écrit, c’est lui qui a tué Mme Marchal", expliquait M. Raddad.

"La seule personne à qui on a demandé (l’expertise ADN, ndlr), c’est moi. Or, elle ne m’appartient pas et la justice s’est arrêtée là", déplorait-il.


lematin.ch
 
Haut