«omar m'a tuer»: des analyses génétiques relancent l'affaire raddad

Selon le procureur de Nice lundi, les prélèvements retrouvés récemment correspondent à l'ADN de quatre hommes, mais pas au jardinier marocain. Condamné pour le meurtre de sa patronne en 1991, Raddad a toujours nié les faits.
L'affaire Raddad relancée? Des empreintes génétiques récemment retrouvées sur trois scellés ne correspondent pas à celles du jardinier marocain, condamné en 1991 pour le meurtre de sa patronne, Ghislaine Marchal, a indiqué lundi le procureur de Nice, Jean-Michel Prêtre. L'ADN relevé ne «matche» pas non plus avec celui de possibles suspects désignés par les avocats de Raddad, a ajouté le procureur. Ces traces, retrouvées sur deux portes et un chevron, révèlent la présence de l'ADN de quatre hommes différents, mélangé à celui de Ghislaine Marchal. «Il est possible qu'une empreinte, lors d'une manipulation ultérieure, ait pu être ajoutée à celle de Mme Marchal», a précisé le parquet. «Il n'y a plus de doutes qu'Omar Raddad n'a rien à voir avec ce dossier», se réjouit son avocate, Sylvie Noachovitch, au Figaro.
 
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