ONU - Aux objectifs communs, un fonds commun. Mercredi 25 septembre à New York, à la 74ème session de l’Assemblée générale de l’ONU, le Maroc a appelé, par la voix de son chef du gouvernement, Saâd Eddine El Othmani, à la création d’un fonds. Ce dernier devra être consacré au soutien de la mise en œuvre des objectifs de développement durable (ODD) en Afrique. Ce contient a besoin d’“une attention particulière” et d’“un soutien approprié”, a affirmé El Othmani dans son allocution prononcée lors du Forum politique de haut niveau pour le développement durable.
Réitérant l’engagement du Maroc à partager ses expériences et expertises dans ce domaine avec les pays africains frères, le chef du gouvernement a estimé que la réalisation des ODD reste intimement lié à l’implication de l’ensemble des acteurs. Pour le Maroc, “une solidarité étroite et agissante” envers l’Afrique, s’avère être nécessaire pour appuyer les populations vulnérables, mais aussi “pour ouvrir de nouvelles perspectives et assurer la sécurité de la planète pour les générations futures”.
Adopté en 2015, le Programme de développement durable à l’horizon 2030 a été “une étape historique dans le processus de coordination des efforts internationaux communs”, a souligné El Othmani. Et de préciser que les résultats dans certains pays “ne sont toujours pas à la hauteur des ambitions et des aspirations”. Ce qui, pour lui, dicte la nécessité de mettre en place “une nouvelle vision pour la prochaine décennie en vue d’accélérer la mise en œuvre de ce plan dont le succès devrait englober l’ensemble des Etats”.
Au Maroc, les engagements pour un développement durable et soutenu se sont déployés dans le cadre d’un système de gouvernance. El Othmani a rappelé ainsi la création d’un comité national composé des différents intervenants et présidé par le chef du gouvernement, pour en assurer le suivi et la coordination.
Sur les 17 ODD, le Maroc a avancé à pas sûrs, “notamment en ce qui concerne la réduction du nombre de décès maternels, la lutte contre la pauvreté, la facilitation de l’accès aux services publics de base et l’amélioration des conditions de vie de la population, outre le développement des infrastructures et le renforcement des droits et libertés”, a-t-il affirmé.
Pour y arriver, le Maroc a adopté la stratégie nationale de développement durable, l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH), dont la troisième phase a été lancée en 2018, et le programme des énergies renouvelables visant à atteindre 52% de la capacité de production d’énergie verte d’ici 2030. A cela s’ajoute la vision stratégique de la réforme de l’éducation et de la formation 2015-2030, a indiqué El Othmani. Et de souligner que le Maroc entame, à présent, le chantier de renouvellement du modèle de développement national avec pour cibles: promouvoir le progrès et le développement, investir dans le capital humain et réduire les disparités sociales et spatiales.
www.huffpostmaghreb.com
Réitérant l’engagement du Maroc à partager ses expériences et expertises dans ce domaine avec les pays africains frères, le chef du gouvernement a estimé que la réalisation des ODD reste intimement lié à l’implication de l’ensemble des acteurs. Pour le Maroc, “une solidarité étroite et agissante” envers l’Afrique, s’avère être nécessaire pour appuyer les populations vulnérables, mais aussi “pour ouvrir de nouvelles perspectives et assurer la sécurité de la planète pour les générations futures”.
Adopté en 2015, le Programme de développement durable à l’horizon 2030 a été “une étape historique dans le processus de coordination des efforts internationaux communs”, a souligné El Othmani. Et de préciser que les résultats dans certains pays “ne sont toujours pas à la hauteur des ambitions et des aspirations”. Ce qui, pour lui, dicte la nécessité de mettre en place “une nouvelle vision pour la prochaine décennie en vue d’accélérer la mise en œuvre de ce plan dont le succès devrait englober l’ensemble des Etats”.
Au Maroc, les engagements pour un développement durable et soutenu se sont déployés dans le cadre d’un système de gouvernance. El Othmani a rappelé ainsi la création d’un comité national composé des différents intervenants et présidé par le chef du gouvernement, pour en assurer le suivi et la coordination.
Sur les 17 ODD, le Maroc a avancé à pas sûrs, “notamment en ce qui concerne la réduction du nombre de décès maternels, la lutte contre la pauvreté, la facilitation de l’accès aux services publics de base et l’amélioration des conditions de vie de la population, outre le développement des infrastructures et le renforcement des droits et libertés”, a-t-il affirmé.
Pour y arriver, le Maroc a adopté la stratégie nationale de développement durable, l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH), dont la troisième phase a été lancée en 2018, et le programme des énergies renouvelables visant à atteindre 52% de la capacité de production d’énergie verte d’ici 2030. A cela s’ajoute la vision stratégique de la réforme de l’éducation et de la formation 2015-2030, a indiqué El Othmani. Et de souligner que le Maroc entame, à présent, le chantier de renouvellement du modèle de développement national avec pour cibles: promouvoir le progrès et le développement, investir dans le capital humain et réduire les disparités sociales et spatiales.
ONU: Le Maroc appelle à la création d'un fonds pour le développement en Afrique
"Les résultats dans certains pays ne sont toujours pas à la hauteur des ambitions".
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