Il sont en apparence des messieurs et madames Tout-le-Monde, ingénieur, comptable à la retraite, infirmière et même diplomate. Treize hommes et trois femmes d’ultradroite, se définissant comme patriotes, seront jugés, à partir de ce mardi, à Paris, pour avoir planifié des actions violentes contre les musulmans. Tous sont notamment soupçonnés d’association de malfaiteurs terroriste.
Les prévenus ont rejoint, entre 2017 et 2018, le groupe AFO, une organisation « hiérarchisée et structurée » planifiant des « actions violentes concrètes dans des lieux symboliques » de l’islam, selon l’ordonnance des juges d’instruction. L’enquête a révélé que l’objectif revendiqué de AFO était de « faire prendre conscience […] du risque de pénétration islamiste », dans le but de « rétablir pour nos enfants et nos petits-enfants l’héritage bâti par nos ancêtres ».
Pour marquer les esprits et terroriser les musulmans, AFO imaginait aussi tuer « 200 imams radicalisés » et faire exploser la porte d’une mosquée de Clichy-la-Garenne, dans les Hauts-de-Seine. Des armes à feu et des milliers de munitions avaient été trouvées lors de perquisitions, y compris des éléments entrant dans la fabrication d’explosifs de type TATP.
Guy S., nom de code « Richelieu », retraité de la police nationale, a été identifié par les enquêteurs comme étant à l’origine de la formation d’AFO. Sa compagne, Marie-Véronique R., était chargée d’animer le blog « Réveil patriote », organe prosélyte du groupe.
« Notre client conteste fermement avoir nourri un quelconque projet d’action violente ainsi que plus généralement les faits de terrorisme qui lui sont reprochés », affirment ses avocates, Me Lucile Collot et Me Olivia Ronen.
Autre prévenu dans cette affaire, Philippe C., 61 ans aujourd’hui. Ce téléopérateur de nuit auprès d’une société de taxis est aussi fan de tir et de survivalisme. Un « patriote » selon ses propres mots aux enquêteurs, « prêt à prendre les armes pour son pays menacé », « convaincu qu’une guerre civile allait arriver ».
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Les prévenus ont rejoint, entre 2017 et 2018, le groupe AFO, une organisation « hiérarchisée et structurée » planifiant des « actions violentes concrètes dans des lieux symboliques » de l’islam, selon l’ordonnance des juges d’instruction. L’enquête a révélé que l’objectif revendiqué de AFO était de « faire prendre conscience […] du risque de pénétration islamiste », dans le but de « rétablir pour nos enfants et nos petits-enfants l’héritage bâti par nos ancêtres ».
Empoisonner la viande hallal et tuer des imams
Le groupe avait imaginé une « opération halal » prévoyant de dissimuler les femmes d’AFO sous des niqabs pour empoisonner de la nourriture dans les rayons halal de supermarchés avec du cyanure ou de la mort-aux-rats. L’objectif final n’était pas de tuer, mais d’intoxiquer les acheteurs « pour discréditer la nourriture halal ».Pour marquer les esprits et terroriser les musulmans, AFO imaginait aussi tuer « 200 imams radicalisés » et faire exploser la porte d’une mosquée de Clichy-la-Garenne, dans les Hauts-de-Seine. Des armes à feu et des milliers de munitions avaient été trouvées lors de perquisitions, y compris des éléments entrant dans la fabrication d’explosifs de type TATP.
Guy S., nom de code « Richelieu », retraité de la police nationale, a été identifié par les enquêteurs comme étant à l’origine de la formation d’AFO. Sa compagne, Marie-Véronique R., était chargée d’animer le blog « Réveil patriote », organe prosélyte du groupe.
« Notre client conteste fermement avoir nourri un quelconque projet d’action violente ainsi que plus généralement les faits de terrorisme qui lui sont reprochés », affirment ses avocates, Me Lucile Collot et Me Olivia Ronen.
Autre prévenu dans cette affaire, Philippe C., 61 ans aujourd’hui. Ce téléopérateur de nuit auprès d’une société de taxis est aussi fan de tir et de survivalisme. Un « patriote » selon ses propres mots aux enquêteurs, « prêt à prendre les armes pour son pays menacé », « convaincu qu’une guerre civile allait arriver ».
Des militants d’ultradroite jugés pour leurs projets d’actions anti musulmans
Le procès de 16 militants du groupe d’ultradroite « Action des forces opérationnelles », soupçonnés d’avoir planifié des actions violentes visant les musulmans de France, s’ouvre devant le tribunal correctionnel de Paris