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Opinion : le voile, ce drapeau de l’islamisme
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[QUOTE="Difkoum, post: 16285996, member: 518"] Les éducateurs de rue, spécialisés dans la prévention de la délinquance, sont parfois le dernier lien avec des jeunes abandonnés par l’école mais déjà répertoriés par la justice. Victimes des réformes de la RGPP et des exigences de rentabilité, les éducateurs sont mis à rude épreuve. La prévention spécialisée intervient dans les interstices, dans cet espace mouvant qu’est la rue. Là où précisément les institutions publiques ne sont pas et où, parfois, les associations ont jeté l’éponge. Marion(*) travaille depuis six ans dans une association de prévention spécialisée dans le quartier nord d’une ville moyenne. Elle est passionnée par son métier mais préfère garder l’anonymat pour être plus libre de ses propos. Cette éducatrice de rue s’occupe « des personnes en marge ou en voie de marginalisation » et tient tout de suite à préciser les bases de sa mission : « Le principe de la prévention, c’est de se réinventer et de proposer des idées à partir des constats faits sur le terrain. Si le dispositif fonctionne, le but c’est que les gens s’en emparent. » La prévention spécialisée touche des jeunes âgés de douze à vingt-cinq ans et leur famille. Quand on l’interroge sur ses conditions de travail et sur les moyens de son action, elle répond illico : « C’est paradoxal. Notre budget n’a pas été amputé. Les politiques de la ville nous soutiennent car ils ont besoin de nous. Mais nos conditions de travail se dégradent à vue d’œil parce que nous avons du mal à faire face à des situations sociales qui s’aggravent. Les jeunes subissent des politiques répressives qui les amènent presque systématiquement en prison. Dans le quartier, c’est comme un champ de bataille entre les jeunes et la police. Nous, on est au milieu. » L’écart est béant entre des jeunes « qui ne comprennent plus rien à la République, qui ne croient plus en rien et qui sont en colère, et des policiers qui font des actions coups de poing en plein après-midi, au milieu de mamans et de petits », témoigne-t-elle. S’il y avait une souffrance au travail, elle serait là, dans cet entre-deux. Les éducateurs sont sommés de choisir leur camp. La vision d’un territoire à l’abandon ne semble pas exagérée. Pour Marion, le manque de présence associative, de services publics dans le quartier, de perspectives décrédibilise la parole de l’éducateur. « Pour pouvoir dire aux jeunes qu’une autre vie est à leur portée ailleurs, il faudrait que ça soit vraiment possible. Et ce n’est pas le cas aujourd’hui. » [URL]https://www.humanite.fr/social-eco/les-educateurs-de-rue-ces-invisibles-du-travail-social-487228[/URL] [/QUOTE]
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