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Opinions:nous réclamons le droit à l'humanité
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[QUOTE="belgika, post: 15790031, member: 387862"] [B]Restriction de la liberté d’expression[/B] [B][/B] [B][/B] [B][/B] La réaction à la lettre des recteurs ne s’est pas fait attendre longtemps et est le symptôme d’une autre dynamique discursive, peut-être tout aussi dangereuse : la restriction de la liberté d’expression. Le tweet du secrétaire d’État à l’asile et aux migrations Theo Francken a résonné bruyamment : "[I]Si les recteurs veulent jouer un petit jeu politique, ils vont recevoir le boomerang dans la figure. Aussi bien sur le fond qu’en public[/I]". En dépit de toutes les tentatives d’édulcorer ce tweet (par ex. Twitter 30-05-2018), il est impossible d’interpréter cette déclaration autrement que comme une menace à l’endroit des recteurs. Lorsque les opinions divergentes ne sont plus les bienvenues et que les menaces sont considérées comme des réponses "normales" à un appel à l’humanité, la liberté académique est mise à mal. Heureusement, nous ne vivons pas dans un État totalitaire. Il n’empêche : même cette variante belge "plus douce" est inacceptable. Elle porte les germes d'un univers où les universitaires, sous la pression du politique et de menaces ouvertes, n'oseront plus prendre position. Des agents publics et des organisations de terrain qui dépendent des subsides des autorités ressentent déjà cette pression. Si même les représentants académiques les plus importants ne disposent plus d’un droit de réponse, une question rhétorique s’impose : quels autres espaces de liberté au sein de la société civile, de la culture, de l’éducation et de la justice, qui devraient pourtant être garantis par l’État sont-ils en passe d’être compromis ? N’est-ce pas une caractéristique essentielle de la démocratie que nous prétendons être : être d’accord d’être en désaccord? Soyons clairs : nous ne tolérons pas le discours d’intimidation visant à restreindre la liberté d’expression. De même, nous n'accepterons jamais la déshumanisation. Nos étudiants l’ont bien vu : "[I]Le monde académique n’est pas le petit chien auquel on peut dire en tant que membre du gouvernement : 'assieds-toi et tais-toi'[/I]" (Apache, 04-06-2018). Ni maintenant, ni jamais! C’est notre mission d’interroger la société, les dirigeants et nos pairs de façon critique et ce, autant pour donner une voix à des opinions informées et diversifiées au sein du débat public que pour veiller à rester humain pour et avec les autres. Maintenant. Toujours. [/QUOTE]
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