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Orphelinat Sidi Bernoussi: grève du personnel et pénurie de nourriture
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[QUOTE="AncienMembre, post: 16357288"] pour mieux comprendre: l'histoire de l'orphelinat Ain chock [URL]https://telquel.ma/2016/03/10/origines-affaire-orphelinat-ain-chock_1486690/?utm_source=tq&utm_medium=normal_post[/URL] [SIZE=6][B]Aux origines de l'affaire de l'orphelinat d'Ain Chock[/B][/SIZE] E 10 MARS 2016 [B]Dix ans après la visite-surprise de Mohammed VI, le tristement célèbre orphelinat d’Ain Chock a été détruit par les autorités, ce qui n'est pas pour plaire aux pensionnaires dont une partie réclame insertion professionnelle et relogement.[/B] [IMG]https://cdn.telquel.ma/content/uploads/2016/03/ain-chock.jpg[/IMG] L’orphelinat d’Ain Chock n’est plus qu’un champ de ruines désolé. Lundi 7 mars, à l’aube, une soixantaine de pensionnaires ont eu la fâcheuse surprise de se réveiller sous les cris des forces de l’ordre. Chassés manu militari du lieu, ils assistent, médusés, à la démolition d’un bâtiment qui leur sert d’abri depuis une dizaine d’années. [I]« Une décision de justice, approuvant l’évacuation du bâtiment, a été rendue en juin 2015 »[/I], nous apprend une source autorisée à la wilaya. La partie plaignante n’est d’autre que l’association qui gère l’orphelinat, l’Association Nour pour la protection sociale Anfa-Aïn Chok – ex-Association musulmane de bienfaisance. Parmi les raisons avancées : [I]« Le bâtiment menaçait ruine »[/I], résume une source autorisée à la Wilaya de Casablanca, non sans préciser que les pensionnaires ont bien été prévenus. La commune d’Ain Chock avait approuvé la destruction de la bâtisse en juin 2014, soit un an après l’homologation du nouveau plan d’aménagement qui prévoit de transformer l’espace ainsi « libéré » en centre social. Mais ce n’est pas l’unique raison qui préside à la destruction de cette maison de bienfaisance, qui a défrayé la chronique en 2005 lors d’une visite-surprise de Mohammed VI. «[I] Les pensionnaires sont âgés de 18 à 45 ans. Ce ne sont pas donc plus des orphelins qu’il faut prendre en charge[/I] », explique une source proche de l’association. Selon un document de l’association Nour, dont nous détenons une copie, un recensement fait état d’une population de 149 pensionnaires, mais seuls 67 y sont installés réellement. Contacté par Telquel.ma, Abdelmalek Lak’hili, président de l’arrondissement d’Ain Chock nous déclare que[I]« L’arrondissement n’a aucun rôle dans cette affaire ».[/I] [SIZE=5][B]Et maintenant ?[/B][/SIZE] [I]« C’est inhumain. Ils nous ont réveillés en défonçant les portes vers 4 heures et demie du matin. Ils veulent construire un complexe social. Soit. Mais pourquoi nous humilier et nous priver de nos droits les plus basiques ? »[/I] dénonce Fouad Mamoun, membre d’un collectif qui milite pour les droits des pensionnaires d’Ain Chock. Lui-même « [I]délogé [/I]», l’homme de 36 ans réclame « un [I]relogement[/I] ». Réclamation refusée par l’association. Mais chaque pensionnaire s’est vu offrir une aide de 9 000 dirhams. [I]« Comment peut-on se débrouiller avec 9 000 dirhams ? On se fout de notre gueule »[/I], crie Mamoun Fouad, qui affirme avoir refusé la proposition. Sans toit, sans moyens de subsistance, certains pensionnaires ont été reçus au centre d’accueil de Tit Mellil, une commune dans la banlieue de la métropole. [I]« Une cellule va étudier leurs dossiers au cas par cas. Ils vont être accompagnés pour une insertion professionnelle »,[/I] nous confie notre source à la Wilaya, précisant que «[I] l’affaire est en grande partie réglée [/I]». Mais Mamoun ne l’entend pas de cette oreille : [I]« Nous avons fait appel du jugement. Ce n’est pas en déplaçant quelques-uns d’entre nous à Tit Mellil que l’affaire sera réglée. »[/I] [/QUOTE]
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