Oudaden, les maîtres absolus de tawdadnt

amsawad

Tayri nem tuder g-ul inu
Le dernier album de la troupe légendaire amazighe, Oudaden, n’a nullement déçu. Comme toujours, ces enfants terribles de Bensergaw ont encore frappé un grand coup.

Il faut bien reconnaître qu'ils ont, une fois de plus, montré au monde entier qu’ils sont les maîtres incontestés et incontestables du style qu’ils ont inventé et qui porte leur nom, le tawdadnt. Et Dieu sait qu’ils ont des concurrents, beaucoup de concurrents, mais peu peuvent réellement rivaliser avec eux. Et c’est vraiment le cas de le dire.

Cependant, il faut bien le dire, la touche très personnelle et typique au tam-tam de Hassan Jmoumh peut facilement se sentir dans ce dernier opus, même si la performance toujours époustouflante et inégalable au banjo d’El Foua Abdellah conjuguée avec sa voix plus qu’unique arrivent aisément à balancer les choses.

En tant que fans plus qu’indécrottables (personnellement, je le suis depuis mes dix ans), nous regrettons vraiment et réellement le départ (on espère que ce n’est pas définitif) de Hassan Jmoumh. C’est vraiment bizarre de ne plus le voir au sein de la troupe d’Oudaden avec sa carrure imposante et son instrument fétiche, le tam-tam.

Par ailleurs, l’album compte plusieurs chansons qui sont toutes excellentes sur tous les niveaux. Mais mon coup de cœur est définitivement man g-ik itamn ghik-ad? et ur dar-i bla keyyin. Il est certain qu’elles seront les tubes qui seront entendus et réentendus un peu partout dans le Souss, au Maroc et un peu partout sur la planète terre.

Leur thème est bien évidemment sentimental avec des mots toujours aussi bien choisis, bien travaillés et bien ciselés. Ce qui contraste radicalement avec la facilité béate, voire l’indigence de certaines chansons que l’on entend ici et là.

La suite : http://oulhadjlahsen.blogspot.ca/2015/10/oudaden-les-maitres-absolus-de-tawdadnt.html
 
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