Les ouvriers plus fréquemment victimes d’accidents du travail

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Un salarié sur dix déclare avoir été victime d’au moins un accident du travail au cours de l’année, soit 2,5 millions de personnes. 16 % des ouvriers sont dans ce cas contre 4 % des cadres supérieurs.


Un salarié sur dix déclare avoir subi au moins un accident de travail [1] au cours de l’année selon les données 2016 du ministère du Travail [2]. Cela représente environ 2,5 millions de personnes touchées sur l’année. Quatre fois plus d’ouvriers (qualifiés ou non) que de cadres supérieurs indiquent en avoir été victimes : ces derniers ne sont que 4 % dans ce cas, contre 16 % des ouvriers.

Les catégories socioprofessionnelles travaillent dans des conditions qui n’ont rien à voir entre elles et s’exposent à une pénibilité physique et à des risques sans commune mesure [3]. Les ouvriers, exécutants manuels (souvent des hommes jeunes), subissent des séquelles bien plus graves de ces conditions de travail que les autres catégories socioprofessionnelles.

Les hommes sont davantage exposés que les femmes au risque d’accident de travail, selon leurs déclarations (11 % contre 9 %). Il faut noter cependant que la proportion de femmes qui ont connu un accident de travail dans l’année a presque doublé au cours de ces dix dernières années (2005-2016), de 5 % à 9 %. Chez les hommes, elle est passée de 9 % à 11 %. L’écart entre femmes et hommes s’est notablement réduit.

Tous les accidents du travail ne sont pas du même niveau de gravité. Pour certains, ils seront vite effacés, pour d’autres, l’usure du corps s’en ressent en profondeur : usure physique, limitations pour certaines tâches, voire handicap permanent. L’accident de travail est le témoin de conditions de travail difficiles qui minent les conditions de vie durant l’âge adulte et réduisent le temps passé en bonne santé au moment de la retraite.................

 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Nouvelle-Aquitaine : les accidents du travail à la hausse
Depuis quatre ans, le nombre d’accidents du travail avec arrêt continue de croître en Nouvelle-Aquitaine. On constate une évolution de 9 % pour atteindre 61.348 accidents du travail en 2018.

Avec 40 accidents du travail pour 1 .000 salariés en 2018, la sinistralité liée à ce risque a augmenté en Nouvelle-Aquitaine. Ce sont les chiffres avancés par la Carsat* Centre Ouest qui fait le point sur sa sinistralité, comparé à la donnée nationale de 34/ 1.000.
Depuis quatre ans, le nombre d’accidents du travail avec arrêt dans la région continue de croître. On constate une évolution de 9 % pour atteindre 61.348 accidents du travail en 2018. Le nombre d’accidents du travail graves, quant à lui, enregistre une courbe inverse puisque ce nombre ne cesse de diminuer depuis 2015 avec une baisse de 13.83 %.

Deux secteurs particulièrement touchés
Les secteurs les plus touchés dans la région restent les mêmes qu’en 2017 :
  • Le BTP : 64,4 accidents du travail pour 1.000 salariés.
  • Les activités de service et travail temporaire : 61,1 accidents du travail pour 1.000 salariés.
Le risque accidents de trajet est lui en hausse avec 6.922 cas en 2018 (6.504 en 2017 soit une évolution 6.43 %). Par contre, le nombre d’accidents du trajet mortels domicile/travail est en baisse avec 19 cas cette année.

Les maladies professionnelles à la hausse

Les maladies professionnelles augmentent en 2018, avec une hausse de 3,7 % pour atteindre 4.507 cas.
Les affections des articulations représentent la grande majorité des maladies professionnelles avec 3.929 cas soit 86 % de la totalité du nombre de cas.
1.898 maladies ont selon la Carsat entraîné un arrêt de travail ou une incapacité permanente (1.901 en 2017 soit une certaine stabilité et même une légère diminution)
* Caisse d'assurance retraite et de la santé au travail

https://www.lanouvellerepublique.fr...quitaine-les-accidents-du-travail-a-la-hausse
 
C'est bien pour ça qu'il faut réévaluer les retraites à la hausse pour les ouvriers qui travaillent dans la pénibilité et la dangerosité,les manifs c'est pas fait pour les ronds de cuir
 
L'ouvrier qui exécute un travail pénible et de plus manifeste violement, double la probabilité d'être blessé.
tu débloque,déjà la plus part des ouvriers dont je te parle ne manifeste pas,sinon c'est la porte,je te parle pas des ouvriers de la SNCF qui sont bon à rien,la plus part des ouvriers SNCF sont des sous-traitants ils n'ont pas le statut salariés SNCF,même si leurs manifestations directement nous concernent tous et soulèvent des problèmes identique aux notre sur bon nombres de points,c'est l'une des raisons pour laquelle je les soutient
 
La durée annuelle moyenne de travail des conducteurs SNCF est de 1 409 heures contre 2 036 heures à la DB Deutsche Bahn.
Je connais pas leurs nombre d'heures mais ce qui importe c'est les conditions de sécurités,le bien-être du conducteur,donc de fil en aiguille il sera plus performant donc rentable économiquement parlant,ça sert à rien de faire des millions d'heures si au bout du compte tu devient une loque au travaille pour les conducteurs c'est encore plus important,l’Allemagne ont s'en fout,je vis pas en Allemagne
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
C'est tristement logique...

Malgré cela, certains ne comprennent pas que certains emplois sont plus pénibles que d'autres.
Si, ils le comprennent, c’est même la raison pour laquelle ils préfèrent les laisser à d’autres. Ils font semblant de ne pas comprendre, ou s’en moque ouvertement, ou … , n’importe quoi, pourvu qu’ils les considèrent comme des inférieur avec moins de droits qu’à eux mêmes.
 
Si, ils le comprennent, c’est même la raison pour laquelle ils préfèrent les laisser à d’autres. Ils font semblant de ne pas comprendre, ou s’en moque ouvertement, ou … , n’importe quoi, pourvu qu’ils les considèrent comme des inférieur avec moins de droits qu’à eux mêmes.

Oui et non...

Certains qui sont dans des "bureaux" et dénigrent allègrement les chômeurs citent ces emplois en disant que ces derniers sont fainéants et que s'ils voulaient travailler, ils trouveraient un emploi...

Maintenant, quand ces personnes de "bureaux" se retrouvent au chômage, même en fin de droits, elles ne vont pas vers ces emplois...
 
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