L’étude ayant accompagné le lancement de ce nouveau mode de paiement a évalué de plus de 400 milliards de dirhams par an le flux des transactions pouvant être prises par le Mobile banking.
Dans une ère où la digitalisation bat son plein, les habitudes des Marocains changent. L’accès à de nombreux services s’est vu numérisé garantissant ainsi une optimisation de coût et de temps pour les usagers. Parmi les services ayant rapidement suivi le trend on cite le banking. En effet, le secteur bancaire fait aujourd’hui du digital un vecteur d’inclusion. Parallèlement au service «banque en ligne» adopté par l’ensemble des institutions de la place et qui commence à être bien assimilé par la clientèle marocaine, un nouveau concept émerge, à savoir celui du Mobile banking. Le paiement mobile fait son entrée progressive au Maroc.
Une quinzaine d’agréments sont jusque-là accordés ouvrant l’accès à un nouveau mécanisme de paiement fruit d’un partenariat tripartite liant ainsi les banques marocaines au régulateur télécoms «ANRT», et les trois opérateurs, à savoir Maroc Telecom, Orange et Inwi. Le but étant de permettre aux clients d’effectuer en temps réel leurs paiements via le mobile. Aux dernières données formulées par le gouverneur de Bank Al-Maghrib, les premières interopérabilités se sont bien déroulées, et ce bien qu’elles restent limités en nombre.
Pas d’inquiétude selon Abdellatif Jouahri. Le process devrait nécessairement progresser dans les délais. Le flou se dissipera dès qu’il y aura une homologation du switch. De même, l’écosystème se complétera après l’adhésion des intermédiaires, une bonne sensibilisation des consommateurs ainsi que la résolution des aspects fiscaux. «Il faut que l’ensemble de ces éléments se mettent en place pour qu’on puisse avancer dans ce domaine. Nous restons confiants», fait savoir le wali de Bank Al-Maghrib. A ce jour, le nombre de portefeuilles électroniques est de 360.000 wallets. Il est à noter que le développement du Mobile Banking est l’un des piliers que la stratégie d’inclusion financière tend à déployer à court terme.
L’étude ayant accompagné le lancement de ce nouveau mode de paiement a évalué de plus de 400 milliards de dirhams par an le flux des transactions pouvant être prises par le Mobile banking. Ceci concerne le versement des prestations sociales de faibles montants, les transferts nationaux entre particuliers de faibles montants, les achats des particuliers dans le commerce de détail, le paiement de factures de services en réseau, l’achat de recharges téléphoniques et le paiement des fournisseurs par les commerçants de détail. «Il y a un réservoir sur lequel il faut travailler de façon à ramener la circulation du cash qui est quand même dommageable pour l’économie marocaine», explique M. Jouahri. En effet, la réussite de ce modèle contribuerait à la résorption du cash au niveau national. Elle permettrait par ailleurs de démocratiser les opérations de paiement favorisant ainsi l’inclusion financière d’une population peu desservie.
Le m-wallet : Mode d’emploi........................
http://aujourdhui.ma/economie/paiement-mobile-360-000-portefeuilles-electroniques-ouverts
Dans une ère où la digitalisation bat son plein, les habitudes des Marocains changent. L’accès à de nombreux services s’est vu numérisé garantissant ainsi une optimisation de coût et de temps pour les usagers. Parmi les services ayant rapidement suivi le trend on cite le banking. En effet, le secteur bancaire fait aujourd’hui du digital un vecteur d’inclusion. Parallèlement au service «banque en ligne» adopté par l’ensemble des institutions de la place et qui commence à être bien assimilé par la clientèle marocaine, un nouveau concept émerge, à savoir celui du Mobile banking. Le paiement mobile fait son entrée progressive au Maroc.
Une quinzaine d’agréments sont jusque-là accordés ouvrant l’accès à un nouveau mécanisme de paiement fruit d’un partenariat tripartite liant ainsi les banques marocaines au régulateur télécoms «ANRT», et les trois opérateurs, à savoir Maroc Telecom, Orange et Inwi. Le but étant de permettre aux clients d’effectuer en temps réel leurs paiements via le mobile. Aux dernières données formulées par le gouverneur de Bank Al-Maghrib, les premières interopérabilités se sont bien déroulées, et ce bien qu’elles restent limités en nombre.
Pas d’inquiétude selon Abdellatif Jouahri. Le process devrait nécessairement progresser dans les délais. Le flou se dissipera dès qu’il y aura une homologation du switch. De même, l’écosystème se complétera après l’adhésion des intermédiaires, une bonne sensibilisation des consommateurs ainsi que la résolution des aspects fiscaux. «Il faut que l’ensemble de ces éléments se mettent en place pour qu’on puisse avancer dans ce domaine. Nous restons confiants», fait savoir le wali de Bank Al-Maghrib. A ce jour, le nombre de portefeuilles électroniques est de 360.000 wallets. Il est à noter que le développement du Mobile Banking est l’un des piliers que la stratégie d’inclusion financière tend à déployer à court terme.
L’étude ayant accompagné le lancement de ce nouveau mode de paiement a évalué de plus de 400 milliards de dirhams par an le flux des transactions pouvant être prises par le Mobile banking. Ceci concerne le versement des prestations sociales de faibles montants, les transferts nationaux entre particuliers de faibles montants, les achats des particuliers dans le commerce de détail, le paiement de factures de services en réseau, l’achat de recharges téléphoniques et le paiement des fournisseurs par les commerçants de détail. «Il y a un réservoir sur lequel il faut travailler de façon à ramener la circulation du cash qui est quand même dommageable pour l’économie marocaine», explique M. Jouahri. En effet, la réussite de ce modèle contribuerait à la résorption du cash au niveau national. Elle permettrait par ailleurs de démocratiser les opérations de paiement favorisant ainsi l’inclusion financière d’une population peu desservie.
Le m-wallet : Mode d’emploi........................
http://aujourdhui.ma/economie/paiement-mobile-360-000-portefeuilles-electroniques-ouverts