Au palace parisien park hyatt vendôme, la grève des employés pour plus de dignité

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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Depuis le 25 septembre, début de la Fashion Week, environ 80 employés du Hyatt Park de Paris Vendôme sont en grève. AU menu de leur revendication : fin de la sous-traitance, hausse des salaires et baisse des cadences. Deux semaines après le début de la mobilisation, la situation reste au point mort mais les employés ne sont pas près de lâcher. Reportage.

Ce lundi soir, l’ambiance est festive au 5 rue de la Paix, dans l’un des plus luxueux quartiers de la capitale. Devant le Park Hyatt, palace parisien à deux pas de la place Vendôme, une vingtaine de femmes de chambres et employés chantent, dansent, lancent des youyous et tapent des rythmes africains sur des percussions véritables ou improvisées. Pourtant, n’alllez pas croire que les salariés fêtent une promotion ou une victoire syndicale. Non, c’est la grève qu’ils mènent depuis le 25 septembre qui les motivent à être là tous les jours. « On est solidaires. Aucun de nos collègues ne lâche l’affaire. C’est ça qui nous fait tenir », affirme Marie-Chantal Femmély, femme de chambre. Elle travaille pour un sous-traitant de l’hôtel de luxe depuis 13 ans.

Nous faisons grève parce que l’hôtel ne nous respecte pas. Il nous traite comme si on était de vulgaires papiers

Au palace Park Hyatt Paris Vendôme, où une nuit dans la suite Impériale avoisine les 15 000 euros, environ 80 travailleuses et travailleurs sont en grève sur un total de 220 salariés, nous indique la CGT des hôtels de prestige et économiques (CGT-HPE). Une dizaine d’entre eux sont des employés « internes », les 70 autres font partie des 80 employés de sociétés de sous-traitance, principalement de la société STN.

A 19h, c’est l’heure du dîner. Au menu : couscous géant et spécialités africaines préparés par quatre femmes de chambres. Une table est disposée devant les portes closes du palace sur lesquelles des cartons indiquent « La lutte des classes c’est ici » ou « Non à la sous-traitance ». Deux employées s’affairent au service. Tout le monde est invité à se joindre au banquet et quelques passants le font volontiers. « C’est délicieux ! », s’exclame l’un d’entre eux s’éloignant avec une assiette en plastique pleine. « Nous faisons grève parce que l’hôtel ne nous respecte pas. Il nous traite comme si on était de vulgaires papiers », lui explique une gréviste avec un geste de dédain.................................................

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