Palestine Occupée : La loi et le vol des terres

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion petitbijou
  • Date de début Date de début

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Depuis le début des années soixante-dix, après la divine surprise de la prise de la Cisjordanie – et avec elle des hauts lieux du judaïsme antique à commencer par la vieille ville de Jérusalem et le caveau des Patriarches à Hébron – celle-ci se couvre d’implantations “autorisées” voire reconnues après coup par le gouvernement israélien, ou “sauvages” : les avant-postes montés en une nuit par les “jeunes des collines”.

Ceci en violation du droit international sur la propriété en territoire occupé, dans les deux cas ; mais également, dans le second, en violation de la législation israélienne sur la propriété des terres, ce qui a permis des recours devant la Cour suprême et, parfois, la destruction consécutive de tout ou partie de certains points de colonisation “illégaux”, comme ce fut récemment le cas pour trois maisons à Migron.

Si insignifiantes que soient les conséquences pratiques de ces recours au regard de la dynamique de colonisation, la portée symbolique d’un tel verdict est encore trop significative au gré des colons, qui s’acharnent à briser, avec la continuité territoriale de la Cisjordanie, toute perspective de solution à deux États. Aussi, du centre droit à la droite nationaliste extrême s’en prend-on aujourd’hui à la loi, qu’il s’agit de changer ; et à l’indépendance de la Cour suprême, que l’on entend contrôler

http://www.lapaixmaintenant.org/La-loi-et-le-vol-des-terres
 
Retour
Haut