Bonsoir,
J'arrive ici avec l'envie d'écrire, je ne sais pas vraiment quoi, ni pourquoi, ni pour qui.
J'affectionne les mots, je me laisse volontiers emportée par la mélodie qu'ils produisent.
Je les lis, je les suis, je les aime, ils m'enivrent, ...
Je suis passionnée, dévouée, idéaliste, je veux comprendre, je veux vibrer, je veux croire au meilleur.
Je veux exprimer la mélodie qui fait écho à mon âme, je veux me faire entendre, je veux vous embarquer, je veux partager ce qui me charme, ce qui me traverse, ce qui fait que je sens mon cœur battre.
Je ne connais pas la valeur de mon écriture, elle est peut-être de piètre qualité.
Je présente d'avance mes excuses si elle se révélera médiocre.
Mais le besoin imminent d'écrire fait rage en moi.
Je dois évacuer. Quoi? J'en ai aucune idée.
Cependant, j'ai décidé de me lancer sur ce forum, constitué d'individus que je n'ai surement jamais rencontrés, mais qui contrairement à ceux que je connais, une part de mon intimité leur sera dévoilée.
La vie dure le temps d'une histoire, un laps de temps qui est minutieusement chronométré.
Et pourtant, on cherche désespérément à lui donner un sens, à l'affectionner, à l'apprivoiser, à en contourner les travers et à en célébrer les beautés.
La vie est illusion, on ne choisit pas sa famille, on ne choisit pas l'éducation qu'elle nous soumet, on ne choisit pas la nature des relations qui s'impose entre chaque membre qui la constitue. On ne choisit pas l'environnement social dans lequel on prend forme.
On est (naît) naturellement embarqué, on avance à tâtons, on doit composer un ensemble, tout en conservant sa singularité.
Chacun soumet ce qui lui semble être la voie à suivre, la méthode infaillible, guidé par son émotion ou par sa raison.
Parfois, cette démarche s'articule par la contrainte.
Parfois, par le respect des aspirations de tout à chacun.
On croit en ses rêves, ses ambitions, on tente de faire triompher ce qui nous définit.
On tente d'avancer, parfois, on se retrouve encourager et d'autres fois, on se heurte à des obstacles.
Il s'agit du premier univers qui peut soit être source de quiétude ou soit être un véritable calvaire.
Il y a donc soi et il y a les autres qui nous sont proches. Et puis, il y a la réalité extérieure.
Il y a ce monde auquel on aspire et puis, il y a le monde dont la réalité nous fait grâce.
Second univers.
Il y a toute une vie, comme une envie de s'évader, de s'extirper, de crier que ce n'est pas le son qu'on souhaite écouter.
Et pourtant, les jours se succèdent.
La rébellion, le sentiment d'injustice, de tristesse en général, plus singulièrement, le manque de reconnaissance ne se sont jamais fait entendre.
Le temps s'est beaucoup écoulé.
Et puis, on se résigne.
Autour de soi, chacun tente de trouver sa place, de composer avec le quotidien.
On court, on bâtit une carrière, on constitue une famille, on fait bonne figure, on a des amis, un réseau et la vie semble aller.
On s'est conformé - n'y voyez aucune connotation péjorative -.
Et puis, il y a ceux qui se sont posés des questions, qui ont été tourmentés.
Ce qu'on leur a proposé apparaît si défait, si fragile, si incomplet. Ils ont essayé, ils ont tant essayé de se relever.
Mais pourquoi ces démons?
Pourquoi, chercher ce qui n'existe que dans son imaginaire qui parait tel un rêve magique mais dans la réalité, il ne s'agit que de pure obscurité. Peu l'accueille.
Prisonnière de ce qui ne trouve siège que dans son esprit et pourtant la vie suit LE COURS qu'elle a décidé.
Comment résoudre cette équation?
Tel un pantin désarçonné, faudra-t-il se convaincre de se conformer?
Comment se délivrer de son passé?
Comment oublier, ce qui pour certains relèvent d'une épreuve à dépasser, alors que pour soi, il s'agit d'une écorchure mortifiante de l'âme?
La vie n'est-elle qu'illusion? Ne faut-il rien en espérer?
Certes, il y a tout ce qui brille mais que faire quand cette surface bien que polie et soignée, ne suffit pas à résoudre ce qui, au plus profond de soi, ne parvient pas à s'équilibrer?
J'arrive ici avec l'envie d'écrire, je ne sais pas vraiment quoi, ni pourquoi, ni pour qui.
J'affectionne les mots, je me laisse volontiers emportée par la mélodie qu'ils produisent.
Je les lis, je les suis, je les aime, ils m'enivrent, ...
Je suis passionnée, dévouée, idéaliste, je veux comprendre, je veux vibrer, je veux croire au meilleur.
Je veux exprimer la mélodie qui fait écho à mon âme, je veux me faire entendre, je veux vous embarquer, je veux partager ce qui me charme, ce qui me traverse, ce qui fait que je sens mon cœur battre.
Je ne connais pas la valeur de mon écriture, elle est peut-être de piètre qualité.
Je présente d'avance mes excuses si elle se révélera médiocre.
Mais le besoin imminent d'écrire fait rage en moi.
Je dois évacuer. Quoi? J'en ai aucune idée.
Cependant, j'ai décidé de me lancer sur ce forum, constitué d'individus que je n'ai surement jamais rencontrés, mais qui contrairement à ceux que je connais, une part de mon intimité leur sera dévoilée.
La vie dure le temps d'une histoire, un laps de temps qui est minutieusement chronométré.
Et pourtant, on cherche désespérément à lui donner un sens, à l'affectionner, à l'apprivoiser, à en contourner les travers et à en célébrer les beautés.
La vie est illusion, on ne choisit pas sa famille, on ne choisit pas l'éducation qu'elle nous soumet, on ne choisit pas la nature des relations qui s'impose entre chaque membre qui la constitue. On ne choisit pas l'environnement social dans lequel on prend forme.
On est (naît) naturellement embarqué, on avance à tâtons, on doit composer un ensemble, tout en conservant sa singularité.
Chacun soumet ce qui lui semble être la voie à suivre, la méthode infaillible, guidé par son émotion ou par sa raison.
Parfois, cette démarche s'articule par la contrainte.
Parfois, par le respect des aspirations de tout à chacun.
On croit en ses rêves, ses ambitions, on tente de faire triompher ce qui nous définit.
On tente d'avancer, parfois, on se retrouve encourager et d'autres fois, on se heurte à des obstacles.
Il s'agit du premier univers qui peut soit être source de quiétude ou soit être un véritable calvaire.
Il y a donc soi et il y a les autres qui nous sont proches. Et puis, il y a la réalité extérieure.
Il y a ce monde auquel on aspire et puis, il y a le monde dont la réalité nous fait grâce.
Second univers.
Il y a toute une vie, comme une envie de s'évader, de s'extirper, de crier que ce n'est pas le son qu'on souhaite écouter.
Et pourtant, les jours se succèdent.
La rébellion, le sentiment d'injustice, de tristesse en général, plus singulièrement, le manque de reconnaissance ne se sont jamais fait entendre.
Le temps s'est beaucoup écoulé.
Et puis, on se résigne.
Autour de soi, chacun tente de trouver sa place, de composer avec le quotidien.
On court, on bâtit une carrière, on constitue une famille, on fait bonne figure, on a des amis, un réseau et la vie semble aller.
On s'est conformé - n'y voyez aucune connotation péjorative -.
Et puis, il y a ceux qui se sont posés des questions, qui ont été tourmentés.
Ce qu'on leur a proposé apparaît si défait, si fragile, si incomplet. Ils ont essayé, ils ont tant essayé de se relever.
Mais pourquoi ces démons?
Pourquoi, chercher ce qui n'existe que dans son imaginaire qui parait tel un rêve magique mais dans la réalité, il ne s'agit que de pure obscurité. Peu l'accueille.
Prisonnière de ce qui ne trouve siège que dans son esprit et pourtant la vie suit LE COURS qu'elle a décidé.
Comment résoudre cette équation?
Tel un pantin désarçonné, faudra-t-il se convaincre de se conformer?
Comment se délivrer de son passé?
Comment oublier, ce qui pour certains relèvent d'une épreuve à dépasser, alors que pour soi, il s'agit d'une écorchure mortifiante de l'âme?
La vie n'est-elle qu'illusion? Ne faut-il rien en espérer?
Certes, il y a tout ce qui brille mais que faire quand cette surface bien que polie et soignée, ne suffit pas à résoudre ce qui, au plus profond de soi, ne parvient pas à s'équilibrer?