Parallells feat Maâlem Omar Hayat: Quand l’électro fusionne avec la musique gnaoua

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Rencontre avec le duo de DJs franco-hollandais, qui a livré un live hors du commun au festival Moga à Essaouira.

MUSIQUE - Samedi 13 octobre, lors de la 3ème édition du festival Moga à Essaouira, le duo de DJs franco-hollandais Parallells a fusionné avec Maâlem Omar Hayat et sa troupe de gnaouas. Un concert inédit qui a fait rentrer en transe un public surchauffé. Quelques heures avant leur prestation, le HuffPost Maroc a rencontré Julien et Thomas de Bie, les deux “lignes droites” du groupe Parallells. Les deux frères, qui sont tombés très jeunes dans la musique, habitent aujourd’hui à Amsterdam, où ils sont à la tête du label Klassified et vivent de musique depuis quatre ans. Ils nous racontent leur parcours et la genèse de cette fusion avec les gnaouas, une culture musicale à la fois lointaine et très proche de la musique électronique.

HuffPost Maroc: Quand êtes-vous tombés dans la musique?
Parallells:
On est tombés dedans tout petits. On était à l’académie à 6 ans, et on a commencé la théorie. À 8 ans, on a choisi nos instruments: saxo pour Julien et piano pour Thomas, et on a fait ça toute notre scolarité. Primaire, secondaire, lycée… Ensuite, c’est quand on est arrivés aux Pays-Bas qu’on a été introduits à la musique électronique et qu’on est rentrés vraiment dedans, d’abord séparément, puis on a joint nos forces: deux lignes qui s’alignent, et qui créent une parallèle, d’où notre nom…

Qu’est-ce que ça fait de jouer entre frères?
C’est une chance, parce qu’on arrive à bien communiquer. On a une bonne communication depuis notre enfance, on a aussi reçu une bonne éducation, notre famille est soudée, ça aide beaucoup. Family business! (rires)

Vivez-vous uniquement de musique?
On ne vit que de musique, dans tout le spectrum musical. On organise des événements, on a notre propre maison de disques, qui s’appelle Klassified, et on joue aussi nous-mêmes, bien sûr. Voilà nos trois activités principales: diriger notre label, créer des showcases un peu partout dans le monde, et produire de la musique que ce soit pour des clubs ou pour des projets visuels tels que documentaires, films, publicités, etc. Et jouer autant qu’on peut!

Vous vous produisez au Maroc depuis combien de temps? Quelles sont vos impressions?
C’est la troisième fois qu’on vient au Maroc. On a déjà joué au Moga l’année dernière, ensuite on a joué à Casablanca et là c’est notre deuxième fois à Essaouira. On adore le Maroc. Si on pouvait venir dix fois par an on le ferait! On n’a pas encore joué à Marrakech, on a juste déjeuné là-bas et on s’est perdus dans la médina!...........................

https://www.huffpostmaghreb.com/ent..._5da5cc35e4b0058374e950b6?utm_hp_ref=mg-maroc
 
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