La « plus belle ville du monde » fourmille d’initiatives et de projets visant à réduire sa consommation énergétique. Paris s’est d’ailleurs fixé pour objectif de la diminuer de 25% sur la période 2004-2020. Cinq initiatives ou projets retiennent l’attention, parmi la multitude existant à Paris :
Un « data center » pour chauffer une piscine
L'informatique et le « big data » -la collecte de masses de données- n'en finissent plus de connaître un essor, en France comme ailleurs. Problème : les salles qui hébergent les serveurs informatiques, ces fameux « data centers », sont très gourmands en énergie -notamment pour les refroidir-. D'ici 2030, selon diverses estimations, ils devraient consommer le quart de l'énergie de la future métropole du Grand Paris. Face à cela, la start-up grenobloise Stimergy proposera à l'automne prochain d'installer ses serveurs... dans les bâtiments de la piscine de la Butte aux Cailles (XIIIe arrondissement). Reliées à la chaudière de l'établissement, les machines enverront leur chaleur dans le circuit afin de chauffer une partie de l'eau du bassin intérieur de la piscine. Les données des sites internet éviteront donc la surchauffe : les serveurs peuvent atteindre une température proche de cinquante degrés.
Des immeubles végétaux qui produisent de l'énergie
Difficile de dire à quoi ressemblera la capitale dans trente ans. Dans le cadre du Plan Climat 2050 (qui vise entre autres à réduire de 25% la dépense énergétique de la ville pour la période 2004-2020), deux cabinets d'architectes et des ingénieurs ont toutefois planché sur des bâtiments à énergie positive. Des tours d'habitation « vertes », au design marqué, qui prendraient place en huit endroits de Paris, du nord au sud (Porte des Lilas, quartiers Rivoli, Montparnasse et Olympiades...). Certaines seront équipées de panneaux solaires thermiques et photovoltaïques. Rue de Rivoli, par exemple, il est ainsi prévu de construire, sur les bâtiments existants, des structures solaires et hydrodynamiques rappelant la forme... des montagnes.
Un « data center » pour chauffer une piscine
L'informatique et le « big data » -la collecte de masses de données- n'en finissent plus de connaître un essor, en France comme ailleurs. Problème : les salles qui hébergent les serveurs informatiques, ces fameux « data centers », sont très gourmands en énergie -notamment pour les refroidir-. D'ici 2030, selon diverses estimations, ils devraient consommer le quart de l'énergie de la future métropole du Grand Paris. Face à cela, la start-up grenobloise Stimergy proposera à l'automne prochain d'installer ses serveurs... dans les bâtiments de la piscine de la Butte aux Cailles (XIIIe arrondissement). Reliées à la chaudière de l'établissement, les machines enverront leur chaleur dans le circuit afin de chauffer une partie de l'eau du bassin intérieur de la piscine. Les données des sites internet éviteront donc la surchauffe : les serveurs peuvent atteindre une température proche de cinquante degrés.
Des immeubles végétaux qui produisent de l'énergie
Difficile de dire à quoi ressemblera la capitale dans trente ans. Dans le cadre du Plan Climat 2050 (qui vise entre autres à réduire de 25% la dépense énergétique de la ville pour la période 2004-2020), deux cabinets d'architectes et des ingénieurs ont toutefois planché sur des bâtiments à énergie positive. Des tours d'habitation « vertes », au design marqué, qui prendraient place en huit endroits de Paris, du nord au sud (Porte des Lilas, quartiers Rivoli, Montparnasse et Olympiades...). Certaines seront équipées de panneaux solaires thermiques et photovoltaïques. Rue de Rivoli, par exemple, il est ainsi prévu de construire, sur les bâtiments existants, des structures solaires et hydrodynamiques rappelant la forme... des montagnes.