Au Proche-Orient, le statu quo n'est plus possible. C'est sur la base de ce constat que Nicolas Sarkozy a reçu jeudi le président palestinien, Mahmoud Abbas. Face au blocage persistant des négociations de paix, Paris a annoncé des «initiatives». On a aussi laissé entendre, côté français, qu'une réflexion active est en cours sur la reconnaissance de l'État palestinien, même en l'absence d'accord entre les deux parties.«La reconnaissance de l'Etat de Palestine est une option à laquelle nous réfléchissons actuellement avec nos partenaires européens, dans l'optique de créer un horizon politique à même de relancer le processus de paix», a ainsi déclaré Gérard Araud, ambassadeur de France à l'ONU.
Un premier pas devrait être franchi lors de la conférence des donateurs pour la Palestine, prévue en juin prochain à Paris, qui pourrait prendre une dimension politique. Une première conférence de ce type, en décembre 2007, également à Paris, avait permis le versement de 7,7 milliards de dollars, dont 4,3 milliards d'aide budgétaire.
Depuis sa prise de fonction, fin février, le chef de la diplomatie française, Alain Juppé, a fait allusion à deux reprises à une reconnaissance de l'État palestinien. À la mi-mars, il estimait qu'il s'agissait d'«une hypothèse qu'il faut avoir en tête». Il l'a redit cette semaine : «C'est une question à laquelle il faut réfléchir et à laquelle nous réfléchissons. Et elle se posera au mois de septembre ou octobre.» Selon le Quai d'Orsay, les Palestiniens sont «plus que jamais prêts à établir un État». En janvier 2010, Nicolas Sarkozy n'avait pas endossé une déclaration de son ministre des Affaires étrangères de l'époque, Bernard Kouchner, envisageant déjà l'option d'une reconnaissance unilatérale.
http://www.lefigaro.fr/internationa...n-a-reconnaitre-le-futur-etat-palestinien.php
Un premier pas devrait être franchi lors de la conférence des donateurs pour la Palestine, prévue en juin prochain à Paris, qui pourrait prendre une dimension politique. Une première conférence de ce type, en décembre 2007, également à Paris, avait permis le versement de 7,7 milliards de dollars, dont 4,3 milliards d'aide budgétaire.
Depuis sa prise de fonction, fin février, le chef de la diplomatie française, Alain Juppé, a fait allusion à deux reprises à une reconnaissance de l'État palestinien. À la mi-mars, il estimait qu'il s'agissait d'«une hypothèse qu'il faut avoir en tête». Il l'a redit cette semaine : «C'est une question à laquelle il faut réfléchir et à laquelle nous réfléchissons. Et elle se posera au mois de septembre ou octobre.» Selon le Quai d'Orsay, les Palestiniens sont «plus que jamais prêts à établir un État». En janvier 2010, Nicolas Sarkozy n'avait pas endossé une déclaration de son ministre des Affaires étrangères de l'époque, Bernard Kouchner, envisageant déjà l'option d'une reconnaissance unilatérale.
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