Et si on parlait de Dieu

ahmed II

Sweet & Sour
L'athéisme, le bouddhisme, les monothéismes, les courants hindous à la suite de Sankara ou des interprétations des Upanishads ont tous ces deux points en commun: la Lumière et le Néant.

T. Burckhardt: "Il n'y a pas de symbole plus parfait de l'Unité divine que la lumière. De ce fait, l'artiste musulman cherche à transformer la matière qu'il façonne en une vibration de lumière."

Comme si Dieu était la lumière... Mais les toutes les écritures parlent de cette lumière qui éblouit et qui cache le visage de Dieu.

Toughts for the mind...
 

Pièces jointes

  • si dieu existe.jpg
    si dieu existe.jpg
    69 KB · Affichages: 95

ahmed II

Sweet & Sour
J'ai vu cette vidéo de Jamel Debbouze et j'ai posté le commentaire qui suit, je l'ai fait à la Nietzsche, puisque je parlais de lui avec quelqu'un ici.
J'ai une relation particulière avec Nietzsche. Si vous connaissiez Nietzsche, vous me comprendriez mieux. Voir cette photo que j'ai prise autrefois.

http://www.youtube.com/watch?v=PiMlOgRci_k&feature=related


C'est quoi être musulman? C'est quoi être juif ou chrétien? C'est créer un peuple qui soumettra les autres. Ce n'est pas le dieu qu'ils invoquent qui s'en charge, mais eux. Parce que leur dieu est invisible, ontologiquement il est rien. En fait, Dieu est ce qu'ils en imaginent, sur la base de voix que leurs ancêtres ont entendues et reçues par des intermédiaires, des anges ou des signes. C'est du bluff, ce sont des êtres en mal d'identité avec des pulsions de mort.
 

Pièces jointes

  • Zarathoustra 2.JPG
    Zarathoustra 2.JPG
    55 KB · Affichages: 71
Salam alaykoum

Formidable tout est question de lumière et l'ombre ;cela m'a toujours fasciné et m'a toujours poussée à méditer sur ces deux facteurs mystérieux qui font l'existence et sans ces deux là tout devient invisible ,le jeu que joue la lumière et l'ombre est celui de cacher la verité celle de la realité la veritable existence le vrai monde celui qu'on a pas besoin d'analyser pour le comprendre mais qui s'impose à nous parce qu'il est une verité qui n'a pas besoin d'être expliquée pour la vivre ,bref ce n'est pas la lumière qui cache la veirtable lumière mais c'est la partie que la lumière n'arrive pas à couvrir qui cache la veritable lumière une toute petite partie de cet existence qui est privée de la lumière que l'esprit n'arrive pas à franchir ni à voir, tant qu'il se trouve au control de son tout et que l'âme reste negligée ! Seuls certains messagers d'Allah ont pu franchir cette partie sombre et certains pieux ,bref c'est un sujet interessant!



L'athéisme, le bouddhisme, les monothéismes, les courants hindous à la suite de Sankara ou des interprétations des Upanishads ont tous ces deux points en commun: la Lumière et le Néant.

T. Burckhardt: "Il n'y a pas de symbole plus parfait de l'Unité divine que la lumière. De ce fait, l'artiste musulman cherche à transformer la matière qu'il façonne en une vibration de lumière."

Comme si Dieu était la lumière... Mais les toutes les écritures parlent de cette lumière qui éblouit et qui cache le visage de Dieu.

Toughts for the mind...
 

ahmed II

Sweet & Sour
Lu cela sur un site oû Tariq Ramadan est la vedette.

اللَّهُمَّ اغفر لي ذنبي ، وخطئي وعمدي، اللهم إني أستهديك لأرشد أمري ، وأعوذ بك من شر نفسي

"O Seigneur ! Pardonne mon péché, mon insouciance et mon sérieux. Guide-moi vers ce qui m’est le plus profitable et protège-moi contre mon âme incitatrice."

Moi: Pourquoi, l'âme peut être mauvaise? J'ai toujours cru que c'était mon égo qui était à la source de mes malheurs, non l'âme. Ou alors vous utilisez ce concept, ce mot, l'âme, dans un sens poétique et arbitraire. Car l'âme, dans sa définition ontologique, est spirituelle, ce qui signifie au-delà des influences de ce monde. Elle est prisonnière à cause de nos désirs impurs. Mais comme T. Ramadan est un fan d'Aristote, il prend sa définition de l'âme, or Aristote est un athée.

L'administrateur: Il n'est pas question de la vision d'Aristote ou quiconque ici mais du Coran! Allah (SWT) dit ''Je ne m’innocente cependant pas, car l’âme est très incitatrice au mal, à moins que mon Seigneur, par miséricorde, [ne la préserve du péché]. Mon Seigneur est certes Pardonneur et très Miséricordieux».

Moi: Le mot âme a été forgé par Aristote, du moins c'est sa conception qui est utilisée pour parler d'elle en Occident et chez les Arabes. En vrai, les musulmans, comme les chrétiens et les juifs, n'ont pas besoin de cette notion d'âme, sinon pour faire de la poésie et de l'exotisme. Chez eux, si l'individu est méchant, il va en enfer pour l'éternité, sinon au purgatoire; puis quand il est purifié de ses péchés, il transféré au paradis. Pourquoi aurait-il besoin d'une âme? Dans la théologie biblique, l'Ancien testament, c'est le corps qui ressuscite au jugement dernier. L'âme ne ressuscite pas, elle est éternelle selon la définition; elle ne meurt pas pour ressusciter. Bien à vous.

Fin de la discussion :)

J'en parlais déjà ici, de l'âme: http://www.bladi.info/304787-lame-signification/?
 

Pièces jointes

  • L'âme.jpg
    L'âme.jpg
    89.3 KB · Affichages: 62

ahmed II

Sweet & Sour
Tant qu’on ne sait pas comment et qui a promu pour la première fois la notion d’âme éternelle et spirituelle par définition, une cohorte de spéculateurs lui feront toujours un procès en déclarant qu’elle n’existe pas. Déclaration que l’on peut respecter mais non lorsqu’ils s’approprient le mot et en détournent le sens pour lui dire le contraire de ce qu’elle est, c’est-à-dire mortelle, qui est un oxymore.
 

ahmed II

Sweet & Sour
Quand on dit Dieu, on pense tout de suite à la Bible, l'ancienne et la nouvelle, et le Coran, ces trois grandes religions, comme on disait autrefois surtout. Les choses n'on guère changé. Aujourd'hui, on inclut le bouddhisme comme grande religion. Mais c'est une religion sans dieu, originellement. Après, avec les transformations politiques et les superstitions, on en a rajouté à la pelle. Mais il y en a une autre, de religion, grande et fertile en savoir, c'est la religion hindoue, mais celle des temps anciens, période que l'on désigne sous le vocable de védique. Dans celle-ci on parle de Dieu et des demi-dieux, à profusion. C'est d'elle dont je veux vous raconter les mystères et les merveilles. C'est elle qui m'a le plus inspiré quant à la dimension spirituelle et à la structure du monde matérielle. Je ne sais pas si j'en aurai la force et le courage, mais je me lance. En fait, quand j'étais en Inde, la dernier fois, j'ai écrit sous forme de brouillon tout le Mahabharata (lien*) mais je n'ai encore rien entrepris avec, c'est dire. Ce soir, j'ai raconté une histoire à des enfants et je leur ai promis de la transcrire et de l'illustrer. Je retrousse donc mes manches en conséquence et je ponds un récit très à propos...

* http://www.bladi.info/306741-mahabharata/?
 

Pièces jointes

  • tales-of-vishnu-EW04.jpg
    tales-of-vishnu-EW04.jpg
    32.1 KB · Affichages: 57

ahmed II

Sweet & Sour
Dans l'un des volumes des Puranas, l'histoire de Druva, l'enfant qui voulut rencontrer Dieu, est racontée comme suite:
Un jour, une des deux femmes du roi Uttanapada, la première, la deuxième étant sa concubine, aperçoit Druva,
âgé de cinq ans, assis sur les genoux de son père en train de jouer ensemble. Son sang ne fait qu'un tour. Elle attrape
l'enfant et le soustrait énergiquement des mains affectueuses du père. Ce dernier, interloqué par tant de rudesse
subite, la dévisage sans vraiment comprendre quelle mouche l'a piquée. Puisque Druva n'est pas sorti de son
ventre, elle, la favorite, il est impensable que cet enfant se laisser aller à telles familiarités; seul son propre fils
peut jouir de ce privilège!

Entendant ces fielleuses paroles, Druva fut blessé au plus profond de lui lorsque son père garda le silence au lieu
de prendre sa défense ou, au moins le consoler. Mais le roi était si lié à son épouse qu'il semblait approuver ses
manières frustes à son égard. Tout en larmes, il alla trouver sa mère et se plaignit de l'incident. La pauvre lui
avoua qu'elle ne pouvait rien faire contre la conduite de sa belle-mère et qu'il devait prendre son mal en patience.
«Non, non, et non! Je veux jouer avec mon père et elle ne m'en empêchera pas! Pourquoi mon frère, lui, peut
monter sur ses genoux et pas moi?! Pourquoi ne vas-tu pas voir le conseiller de mon père et lui parler de cette injustice?
- Mon enfant, répondit la mère en pleurs, personne ne peut intervenir dans cette affaire; cette femme tient ton
père dans le creux de sa main, seul Vishnou, le Dieu des dieux, peut influencer la volonté du roi.
- Dieu? s'interrogea Druva, mais allons le voir tout de suite et demandons-lui de m'aider, il n'y a pas de raison
que mon frère puisse jouer avec Père et pas moi.
- Mais ton père est le roi, on ne peut pas intervenir!
-Tu viens tout juste de me dire que Vishnou avait autorité sur lui. De toute façon, ce n'est pas lui qui commande
mais ma belle-mère! Je veux rencontrer Dieu et lui raconter toute l'histoire!
- Calme-toi, lui répondit sa mère, voir Dieu n'est pas aisé, mon fils. Seuls les sages et les yogis peuvent se targuer
de faire sa connaissance personnelle, et seulement en des circonstances très rares.
- Mais pourquoi eux peuvent lui parler et pas moi? Tu m'as dit qu'il pouvait m'aider et, maintenant, tu dis qu'il est
comme mon père, il pratique la discrimination: seuls les sages et les yogis peuvent le rencontrer.»

Je dois maintenant faire une parenthèse et vous décrire la conception hindoue du temps pour mieux contextualiser
ce récit aux accents fabuleux.
 

Pièces jointes

  • the_visnu_vishnu_purana_a_system_of_hindu_mythology_idf373.jpg
    the_visnu_vishnu_purana_a_system_of_hindu_mythology_idf373.jpg
    30.2 KB · Affichages: 53

ahmed II

Sweet & Sour
Ne dit-on pas qu'une image vaut mille mots? Je vous en ai donc concocté une. Ce qui est illustré-là correspond à la durée d'une journée de la vie de Brahma, le créateur de cet univers, un petit selon la cosmogonie védique. La nuit du démiurge dure autant et il vit cent ans, relativement à son statut. À la fin de son existence, tout l'univers est détruit. Puis le processus recommence avec un nouveau Brahma. Faites le calcul...
Donc, pour en revenir à notre enfant, Druva, il vécut dans le satya-yuga. Par conséquent, la vie des humains à cette époque était de 100 000 ans! Durant notre ère, le kali-yuga, l'âge moyen est de cent ans; pour le précédant, il était de 1000 ans, le suivant 10 000 ans et le dernier, ou plutôt le premier, 100 000 ans. C'était l'âge où l'on pratiquait le yoga en tant que tel, pratique qui devenait désuète au fur à mesure que le temps avancé. C'est pour cette raison que lorsqu'un individu proclame qu'il pratique sérieusement le yoga, comme l'ashtanga, qui consiste à maîtriser la respiration par des postures et à méditer ainsi sur Dieu, cela me fait sourire. De plus, environnement était pur, ce qui se prétait mieux à cette forme spirituelle de réalisation de soi.
 

Pièces jointes

  • quatre yuga.jpg
    quatre yuga.jpg
    29.3 KB · Affichages: 58

ahmed II

Sweet & Sour
Le Coran, tout comme la Bible d'ailleurs, ne sont pas loquaces en ce qui concernent l'au-delà. Mais si je tiens à donner tous ces détails, c'est pour mieux décrire l'incohérence qui entoure cette dimension spirituelle dans ces théologies quant à l’âme.

L’âme séparée, distincte du corps, conception empruntée à la théologie chrétienne, s’applique assez mal aux réalités du judaïsme. Il est bien connu, en effet, que des termes comme rouah ou nefesh ne désignent pas une âme substantielle, ontologiquement autonome. Dans le Proche Orient ancien, l’âme est liée au squelette. Et c'est toujours ce que j'ai appris. (Comme, dans un autre registre, on m'a toujours enseigné, dans les diverses instituons éducatives que j'ai fréquentées, que l'homme descend du singe.)
L’âme en arabe est souvent désignée par les termes de nafs ou rûh. Ils correspondent à l’hébreu nefesh et rouâh. Jamais, cependant, l'âme ne représente chez les musulmans, une réalité éternelle, indépendante du corps. Par exemple, pour les saints des martyrs, l’ascension devait se terminer par le retour de l’âme auprès du cadavre jusqu’à la résurrection. Quelques fois, un musulman, épris d'éternité ou d'égalité avec les autres religions, va me signifier que j'ai tout faux et il me citera des versets du Coran pour soutenir sa croyance. Mais le Coran est un prolongement "modernisé" de la Bible des juifs et on peut y lire ceci, d'abord dans le Nouveau Testament: «Tes morts revivront, s’écrit Isaïe, leurs cadavres ressusciteront; réveillez-vous, exultez, tous les gisants dans la poussière, car ta rosée est une rosée lumineuse et le pays des ombres enfantera.»; puis dans une Bible rabbinique: «Puissent donc tes morts revenir à la vie et les cadavres des miens ressusciter! Réveillez-vous et entonnez des cantiques, vous qui dormez dans la poussière! Oui, pareille à la rosée du matin est ta rosée: grâce à elle, la terre laisse échapper ses ombres.» (Isaïe 26:19)
 

ahmed II

Sweet & Sour
Face aux questions de ce garçon si jeune et perturbé par le comportement des adultes, sa mère ne lésine pas sur les explications pour éviter que le mental de Druva ne reste traumatisé par l’expérience. « Écoute mon enfant, Vishnou est impartial; il aime tout le monde, mais ceux qui l'adorent par la pensée, les austérités et les actes lui sont les plus chers. Un coup de tête, cependant, ne suffit pas à obtenir sa présence. Les yogis pratiquent leurs ascèses pendant des milliers d'années; seulement les plus déterminés et les plus purs gagneront le privilège de sa vision. Même ton père, roi et maître des océans, terres et montagnes, dans toutes les directions, ne peut le rencontrer à moins d’avoir entrepris un grand sacrifice, mené par des brahmanas experts à un moment propice. Ce n'est pas rien. Cela exige beaucoup d'or, de pierres précieuses, de grandes quantités de ghi (beurre clarifié) et des mantras chantés dans une prononciation parfaite; une seule erreur et la cérémonie peut mal tourner et engendrer la catastrophe sur l’assemblée présente et leurs familles. Il ne faut pas prendre cette idée à la légère, mon enfant. Photo
- Si Dieu aime tout le monde, s’enquit naïvement Druva, m'aime-t-il?
- Mais bien sûr qu’il t’aime.
- Il ne peut pourtant pas aimer ma belle-mère autant que toi, alors que tu es plus gentille qu'elle. Jamais tu ne ferais de mal à mon frère parce que c'est son fils et pas directement le tien. Ne t’appelle-t-il pas ‘maman’, tout comme je le fais pour elle?
- Ce sont là des questions pour les sages, pas pour ta mère. Dieu a ses plans et nous avons les nôtres. Il ne faut pas qu'ils entrent en conflit.
- Mais ce plan est injuste alors! Si les yogis et les sages peuvent voir Vishnou, moi aussi je veux le voir et je ferais tout en mon possible pour qu'il en soit ainsi!
- Quand tu seras plus grand, le reprit sa mère avec douceur, tu comprendras mieux. »
Frustré et furieux, Druva trouva cette condition sociale injuste. Il y réfléchit longuement durant la nuit, bouillonnant d'impatience. Secrètement, il décida d'aller en forêt pour trouver Dieu en personne et se plaindre d’un traitement aussi inique.

Illustration: Druva se rappelle amèrement la façon dont il fut empêché par sa belle mère de jouir de l'amour de son père et ne peut tolérer cette situation, même en songe.
 

Pièces jointes

  • druva éloigné.jpg
    druva éloigné.jpg
    46 KB · Affichages: 49

ahmed II

Sweet & Sour
Comme sa mère ne le prenait pas au sérieux, il allait donc lui montrer de quel bois il est fait. Durant la nuit, il quitte incognito la maison et s’enfonce dans la forêt, seul.

À nouveau, il est nécessaire de donner quelques détails sur le caractère de cet enfant assez typique en fait d’un esprit de classe royale, aux vertus quasiment inscrites dans le sang, à l’intuition redoutable digne des plus grands commandants; “nécessaire” d’autant plus lorsque l’individu est d’une stature précoce et exceptionnelle. Il faut des exemples de ce genre pour éclairer l’humanité quant au sens de l’existence, du moins c’est ce que pensait l’auteur de cette histoire, Vyasa, également l’auteur du Mahabharata et de tous les écrits védiques majeurs. La société hindoue est divisée en quatre catégories principales; 1, les brahmanas, la classe des intellectuels, 2, les guerriers, ce qui comprend administrateurs et policiers, 3, les commerçants et les fermiers, 4, les servants et les ouvriers. Aujourd’hui, on ne tient plus compte de ces distinctions nulle part, à tord ou à raison. Pourtant le tempérament et les qualités d’un brahmana, d’un commerçant ou d’un servant, ne sont pas les mêmes chez un soldat. Or, de nos jours, lorsqu’un pays s’en va en guerre, il ne recrute pas des individus adaptés spécifiquement à cette fonction, et ce sont par conséquent des soldats tout à fait déconnectés des principes et des devoirs inhérents au guerrier qui se retrouvent sur les champs de bataille. Nos soldats présents ne sont plus ceux d’hier. Les romains ont initié cette forme de recrutement sauvage, indistinct, et les conséquences de cette méthode ont été remarquées fort à propos par L-F. Céline à nouveau durant la bataille de Valmy (1792) décrite par Goethe. Il en brosse un tableau ironique dans son livre Au bout du tunnel que je paraphrase. Je vous invite à lire ce court passage époustouflant*. Bref, la volonté et le courage d’un vrai soldat ne sont pas ceux d’un brahmana pour qui la vue du sang ou la souffrance peut indisposer ou faire peur, ce qui n’est pas le cas d’un soldat de premier rang, comme le sont généralement les membres d’une grande famille royale, les ksatryas.

PS. Les brouillons que je publie ici sont édités sur mon blog. Car on ne peut pas reprendre ces textes-ci une fois envoyés.

Pour lire Céline: http://maroudiji.over-blog.fr/article-ah-le-bon-peuple-91380028.html
 

ahmed II

Sweet & Sour
Au retour de l'école, Deepack s'allongea sur son lit et se mit à réfléchir. Il formulait mentalement les questions qu'il demanderait à son père. Son camarade de classe, Souno, bouddhiste du côté de sa mère, lui ayant déclaré que Dieu n'existe pas, que tout est maya, rien n'est vrai par conséquent, le monde n'est que le produit de l'imagination; que ce soit notre désir pour la jolie Marilyn (l'institutrice), la douleur causée par une piqûre d'abeille, la peur ou la colère, ce ne sont-là que des incidents illusoires. Preuve à l'appuie, le coude de Souno saignait à la suite d'une chute, mais jusqu'à la fin de la récréation, il ne s'en était pas aperçu; c’est seulement lorsqu’il y porta attention, qu’il sentit l’irritation de la peau. «*Dieu est une invention de l'homme*», avait-il conclu, d’une voix sûre de lui. «*Tout, autour de toi, insistait-il, est une construction de l’esprit.*» Dans la cour de récréation, les enfants s’étaient ralliés à ses idées et applaudissaient de bon cœur. En outre, son père ne voudrait certainement pas qu’il joue le rôle de mon frère dans la pièce de théâtre que le maître montait pour la fête des mères. Devait-on croire en Dieu pour représenter cette pièce de Druva selon Bhagavat-purana? Et les autres, ceux qui adoraient un autre Dieu, les chrétiens par exemple, Chantal qui devait jouer le personnage de la mère du frère de Druva, ou Verner et Lucien, comment les parents allaient-ils le prendre? Une chose le rassurait cependant, malgré toutes ces divergences de vue, la classe entière était enthousiaste à la perspective de jouer cette pièce de théâtre. Nous attendions tous avec impatiente le début des répétitions.
 

Pièces jointes

  • enfant école dieu.jpg
    enfant école dieu.jpg
    43.7 KB · Affichages: 47

ahmed II

Sweet & Sour
Malgré l'athéisme ambiant, Deepack, tout comme ses parents, croit absolument en Dieu. Au plus loin qu'il pouvait se souvenir, rien dans leur vie n'indiquait qu'il y eût un jour, dans sa famille, même lointaine, l'expérience d'une conversion : ils ont toujours étaient des vishnouïtes. Vishnou et ses divines incarnations ont été omniprésents dans leurs existences, ainsi que dans la vie des grands-parents qui possédaient de nombreux manuscrits anciens et rares dans leur bibliothèque sur la culture hindoue. Il y avait également dans la maison des œuvres d’art représentant Vishnou, ou plus exactement Paramatma, cette Âme suprême (avec un grand Â) localisée dans chaque atome de la création, par conséquent dans chaque cœur. Sa mère portait un délicieux médaillon de son effigie au cou. Ces images du divin, il les avait toujours vues. Chacune d'entre elles était originale et se différenciait par des détails spécifiques à chaque avatar. En ce moment d’ailleurs, il observait depuis son lit, sur le mur en face, une lithographie qui était en fait un poster à la différence du tableau du couloir, dont l'effigie était peinte sur une toile, donc un véritable travail artistique. Il la préférait cependant, cela ne changeait rien à l’effet que produisait chez lui ce poster chaque fois qu’il le contemplait. C'était sentimental mais il lui semblait que Dieu lui souriait personnellement dès l’instant qu’il le regardait, que Dieu l'aimait et veillait sur lui, et que c’était ainsi depuis sa plus tendre enfance, que c'était son âme suprême, rien qu’à lui. Elle était également la forme qu’il voyait dans son cœur lorsqu'il fermait les yeux. Un jour, alors qu’il avait mentionné la célébration à laquelle ses parents et lui avaient participé, en l’honneur du jour anniversaire du Seigneur Ganesh, le dieu éléphant, pendant tout un long trimestre l’école entière avait fait des gorges chaudes de sa croyance. Néanmoins, cette vie intérieure, c’était son grand secret. Il n’en parlait jamais à personne puisqu’il savait que les moqueries auraient fusé. Or le destin, par l’intermédiaire de ce conteur qui rapportait l’histoire de Druva, un enfant de son âge mis à l’épreuve dans sa foi, semblait vouloir exposer son secret en lui attribuant ce premier rôle au théâtre. Pourtant, cet instructeur ne savait rien de son arrière-pensée. Superstition ou fantasme, il n’osait lui en parler, chat échaudé craint l’eau.
 

Pièces jointes

  • Vishnou-Dieu-Inde.jpg
    Vishnou-Dieu-Inde.jpg
    49.9 KB · Affichages: 45
  • vishnou paramatma krishna.jpg
    vishnou paramatma krishna.jpg
    74.7 KB · Affichages: 43

ahmed II

Sweet & Sour
Pris dans le jeu métaphysique de ses pensées, il s’interrogeait avec beaucoup de curiosité sur l’apparence de ce Vishnou qui apparaitrait à Druva dans la forêt. Oh, ce n’était qu’un détail, sans importance vraiment. Cependant, en son fort intérieur, il se demandait si le destin, contrairement à ce qu’affirmait Souno, ne prenait pas en charge, par ses propres moyens spirituels, l’intérêt ou la nécessité de lui prouver, comme à Druva, qu’il était sur la bonne voie? Sur le poster, Vishnou a quatre bras, comme toujours. Chaque main tient un objet: un lotus, une massue, une conque et un chakra (arme redoutable), c'est-à-dire un disque en feu, tournoyant et tranchant comme un sabre. Vishnou, suivant les figurations, qui ont trait à ses identités particulières, car il a aussi un nom adéquat pour chacune d’elles, dispose différemment ces objets. Dans sa chambre, le lotus est à droite, et dans le couloir dans la main gauche. Ces différentes manifestations de Dieu correspondent à des archétypes psychologiques. Évidemment, Deepack cultivait pour lui une impression profondément plus sentimentale et intime que les explications scripturaires. Bien que Vishnou soit du genre masculin, son visage s’apparente surtout à celui d'une ravissante femme et ses membres sont dénués de toute virilité; en d'autres mots, son corps n'est pas dessiné comme celui des dieux grecs aux muscles saillants. Sur ce poster, il porte une couronne dorée surmontée de plumes de paon. C'est une caractéristique des formes de Vishnou que de toujours porter une plume de paon sur la tête. Par exemple, Krishna en a une, ainsi que Rama mais les demi-dieux à l'instar de Shiva, Indra ou Ganesh ne jouissent jamais de cet atout réservé au Dieu des dieux.
 

Pièces jointes

  • vishnou arjuna krishna.jpg
    vishnou arjuna krishna.jpg
    86.7 KB · Affichages: 42

ahmed II

Sweet & Sour
Voici un vidéo présenté par un journaliste qui ne craint pas de secouer les convenances.
Richard Martineau est un exemple typique de la société québécoise, un vrai Québécois.
Ici, il se lance dans l'apologie de la religion. Il pose les bonnes questions mais ne cherchent pas les réponses.

http://www.youtube.com/watch?v=x_-98oeWJ5I&feature=player_embedded

Évidemment, l'Église a joué un rôle important dans l'éducation, il n'y avait qu'elle au Québec à cette époque. Aujourd'hui, puisque les choses vont de plus en plus mal, les nostalgiques d'une certaine culture catholique édifiante font appel à nouveau à la religion. Et l'on constate que ceux qui sont d’allégeance athée, ou agnostique -ce qui est devenu très à la mode: "je suis un catholique athée"-, s'identifient à cette ambiance évangélique qui voulait élever le niveau de bien-être pour tous sans discrimination de classe. En fait, ce sont les les mêmes arguments que les communistes avançaient, ils aidaient le peuple par l'éducation et en fournissant les denrées essentielles à une existence de base. On a vu cela à Cuba et en Inde, au Kerala par exemple. Dans cette province, le communiste a été élu majoritairement et démocratiquement par le peuple en 1975 et il est encore présent avec une grande vigueur.

Ces méthodes on été reprises par Les frères musulmans. En Égypte, ces derniers jouent un grand rôle dans l'instruction et le bien-être des pauvres. Je pense, avec beaucoup d' "Arabes", surtout parmi les plus jeunes, que c'est de la manipulation religieuse et l'on préfère qu'ils ne se mêlent pas des affaires de l'État mais qu'ils se focalisent sur le spirituel tel que défini dans les pays démocratiques.*
 

ahmed II

Sweet & Sour
Plus loin, dans cet vidéo, il est question des abus sexuels commis par les prêtres et dont l'ampleur bouleverse tous. Il est clair qu'il ne faille pas mettre tous les prêtres dans le même sac et que, parmi eux, une grande majorité était sincère et pieuse. C'est comme le gros des musulmans, ils n'ont pas la fibre terroriste, ils croient au contraire que l'islam est une religion d'amour et de paix. Par contre, où le bât blesse, c'est quand ces vastes majorités ne font rien et ne dénoncent pas les injustices, surtout quand il s'agit de terrorisme ou de pédérastie.

Le nœud qui n'a pas été dénoué, pourtant très bien présenté par Martineau, c'est le problème des dogmes fondamentaux. Le prêtre n'en a donné qu'un, celui de la résurrection, que je considère mineur et même charmant. Plus il y en a de ce genre, plus une religion enchante ses dévots. Mais il y en a d'autres beaucoup plus graves, intolérants et qui mènent à la détestation de ceux qui ne partagent pas la même vision du Divin. Quand vous discuterez de ces fanatismes religieux archaïques, la société sera plus à même de conduire une propre réflexion.
 

Pièces jointes

  • 10_comm.jpg
    10_comm.jpg
    48.5 KB · Affichages: 51

ahmed II

Sweet & Sour
.
Dieu parle à tout le monde, mais la plupart d'entre nous ne lui laisse pas placer un mot. André Frossard
 

Pièces jointes

  • 2039957871-260x260-0-0_Dieu_Existe_Je_L_ai_Rencontre_broche.jpg
    2039957871-260x260-0-0_Dieu_Existe_Je_L_ai_Rencontre_broche.jpg
    14.9 KB · Affichages: 43

ahmed II

Sweet & Sour
Et c'est ainsi que commença la haine. Elle est avant tout intime.

"Elle enfanta encore son frère Abel. Abel fut berger et Caïn fut laboureur.
Au bout de quelques temps Cain fit à l'Eternel une offrande des fruits de la terre ; et Abel de son côté, en fit une des premiers de son troupeau et de leur graisse. L'Eternel porta un regard favorable sur Abel et sur son offrande; mais il ne porta pas un regard favorable sur Caïn et sur son offrande. Caîn fut très irrité, et son visage fut abattu." La Bible

PS à propos de l'image 2: Notez la nudité dont les artistes sont friands dans l'art de cette époque...
C'est l'homosexualité naturelle...
 

Pièces jointes

  • dyn003_original_315_400_pjpeg__ebf5c7f2ddbff1bd8366207de2756226.jpg
    dyn003_original_315_400_pjpeg__ebf5c7f2ddbff1bd8366207de2756226.jpg
    22.4 KB · Affichages: 43

ahmed II

Sweet & Sour
Car seuls ceux qui croient aux dieux sont personnels.
C'est logique, rationnel et spirituel.
 

Pièces jointes

  • Dieu personne.jpg
    Dieu personne.jpg
    67.5 KB · Affichages: 47
Donc tout ça pour dire????? ........c'est bizarre parce que en peu de mot on résumerai l'évidence, ce que tu n'as pas su faire. Néanmoins ton point de vue m'intérpelle. Dis moi une ou deux ou trois phrases résumant ta pensée.
 

ahmed II

Sweet & Sour
"En tout j'obéis à la Nature et jamais je ne prétends lui commander.
Ma seule ambition est de lui être servilement fidèle."
Auguste Rodin, sculpteur (1840-1917)

C'est ce que l'on appelle croire en Dieu.
Quand on ne fait pas de distinction, la nuit tous les chats sont noirs. :eek:
 

Pièces jointes

  • Le+Penseur+de+Rodin.jpg
    Le+Penseur+de+Rodin.jpg
    14.2 KB · Affichages: 30

ahmed II

Sweet & Sour
"Quoiqu'il en soit, le monothéisme a sa propre histoire. Au début, le culte d'un Dieu unique n'exclut pas l'existence d'autres dieux."
 

Pièces jointes

  • bible dieu monothéisme.jpg
    bible dieu monothéisme.jpg
    98.6 KB · Affichages: 20

ahmed II

Sweet & Sour
Je tire cet extrait écrit sur cette image d’un livre sur Arthur Koestler, Un croisé sans Croix, publié chez l’Herne en 1987.
Koestler demeure un de mes écrivains et penseurs préférés même s’il va à l’encontre de mes idées. Et
Pourquoi ? Exemple : « Dans un avenir prévisible, l’homme se détruira ou partira pour les astres. »
 

Pièces jointes

  • 40461.jpg
    40461.jpg
    49.9 KB · Affichages: 25

ahmed II

Sweet & Sour
La scène de l'image se passe à la Réunion. La religion hindoue y est prédominante, mais en général c'est le côté vulgaire et bassement populaire qui y est présent. En Inde, on peut trouver de tout pour satisfaire les goûts de chacun. Il faut cependant se rappeler ce qu'enseigne la Bhagavad-gita: Il y a trois formes d'approche du Divin: il y a les rituels pratiqués dans l'ignorance, ceux pratiqués dans la passion et finalement ceux dans la vertu. La différence entre ses pratiques saute aux yeux, mais c'est la tolérance et la connaissance qui font évoluer les moeurs, pas la censure ou l'interdiction. Chacun ses croyances et ses rites dans le respect de l'autre, ce qui inclut les animaux.

PS. Les commentaires offusqués ne sont pas bienvenus, sauf s'ils ont un brin d'intelligence à partager.
 

ahmed II

Sweet & Sour
La créatrice a aussitôt réagit via son porte-parole en expliquant que :
"L'image de la déesse n'apparaitera sur aucune pièce de la collection
maillot de bain de la nouvelle saison. L'utilisation de cette image n'était
en aucun cas un moyen de faire un "buzz" mais simplement le désir de
célébrer différentes cultures et partager cela via la marque. La production
a été stoppée immédiatement. Il s'agit d'un cas de naïveté. C'est absolument
cela et rien d'autre"

Comme quoi, lorsqu'on ne sait pas et que l'on est ignorant, d'un coup le monde entier peut savoir qu'un créateur, même de grande réputation, est un artiste d'un potentiel à la connerie aussi présent dans son inspiration que chez n'importe qui.

Face à la réaction des Hindous, l'artiste australienne en a pris pour son grade. Si l'article vous intéresse : http://www.rtl.fr/actualites/insolite/article/un-maillot-de-bain-trop-sexy-des-hindous-manifestent-7685083583
 
Ce qui plait en toi c'est ta volonté et ton amour pour exposer ton savoir dans la littérature ,de beaux textes de belles paroles et des critiques qui n’apportent rien de nouveau dans un style vraiment tres raffiné mais helas sans aucune sincerité ni sagesse ni même la lumière d'une âme consciente et presente ,bref je ne sais pas comment tu as le pseudo ahmed là on te l'a imposé surement ,mais ce nom dit plus que ce que tu as dis dans le passé et dans le present et ce qui tu diras un jour ,tu es vide malgré ce que tu ecris et ton presumé savoir qui ne mene à rien mais que tu semble tirer d'ailleurs pour t'imposer en semant des insultes et des doutes qui sont bien camouflés par ta manière de presenter tes textes .QUE LE RIDEAU TOMBE !!



L'Express renfloue sa trésorie et propose dix raisons de croire en Dieu.
Pourquoi pas? Ça fait tourner le schmilblick vu le peu de connaissance que les gens ont de cette réalité spirituelle;
le monothéisme ayant pris soin de brouiller les cartes pour mieux imposer ses fantasmes de domination.

Dieu, tel que représenté dans l'imaginaire populaire
http://a3.sphotos.ak.fbcdn.net/hphotos-ak-ash4/488241_10151020139941997_1095075006_n.jpg
 

ahmed II

Sweet & Sour
Aujourd'hui ou hier, le 9 août, c'était la plus grande fête des hindous: jamastami ou la naissance de Krishna.

264781_10151032254998985_782508692_n.jpg


Cette photo montre des musulmans se rendant à une des célébrations quelque part dans la ville. Il ont déguisé leur fils en Krishna enfant. Autrefois, c'était normal, beaucoup de musulmans fêtaient avec les hindous leurs fêtes religieuses. D'ailleurs, les grands maîtres de la musique soufi au Pakistan ont énormément emprunté à la musique religieuse de la tradition bhakti, jusqu'aux paroles. bhakti signifie amour, amour de Dieu, s'entend. Mais l'utilisation originelle de ce vocable ne s'appliquait qu'à la dévotion à Krishna ou Vishnou. Aujourd'hui, les relations entre musulmans et hindous sont malheureusement très tendues, les temps ont changé, mais il me fait plaisir de voir cette photo.
 

ahmed II

Sweet & Sour
Une musulmane explique l'islam à sa fille

Chéfia attendit jusqu’à la dernière minute pour questionner son père. Elle voulait surtout parler à sa mère qui ne manquait jamais de lui rappeler l’existence du Dieu miséricordieux, comme elle disait, mais c’est aujourd’hui seulement, alors qu’il la raccompagnait à la maison, qu’elle douta pour la première fois de lui : « Papa, tu crois en Dieu? » Il l’attrapa soudain par la taille et elle se retrouva dans les airs, juste au-dessus de lui. Puis, il la déposa lestement sur une marche de l’escalier et s’exclama : « Il n’y a que les athées pour ne pas croire en Dieu! Allez, dépêche-toi et dis à ta mère que je passerai te prendre à l’école demain. Viens que je te fasse une bise, ma puce.»

Quand elle entra chez elle, sa mère faisait à la lessive dans la buanderie. Chéfia trépignait d’impatience de l’interroger. Mais avant qu’elle n’ouvre la bouche, sa mère, qui l’avait entendue, sans se détourner de son occupation, lui demanda : «Tu as des devoirs? Il vaut mieux que tu les finisses tôt, j’ai loué la suite du film Les abeilles. » Chéfia avait adorait la première partie qu’elle avait vue dans un cinéma de quartier avec son père et sa mère. Les deux étaient en instance de divorce depuis plus d’un an. Mais, à ses yeux d’enfant rien, ne transparaissait dans leurs rapports, sauf que son père était moins présent et qu’il ne couchait plus du tout à la maison, sinon exceptionnellement. Chéfia ne l’avait jamais aperçu avec une autre femme. Elle se désolait, cependant, si elle ne le voyait pas deux jours de suite. Elle débordait d’affection pour lui, mais elle n’arrivait pas à lire dans son cœur comme dans celui de sa mère. Son côté mystérieux ne le quittait jamais et lui donnait un air rebelle, alors qu’il ne l’était pas. Elle et ses parents avaient décidé qu’elle dormirait chez sa mère, qu’elle aimait plus que tout au monde. C’était normal, Chéfia représentait la prunelle de ses yeux. « Maman, est-ce que papa croit en Dieu?

- Bien sûr, il croit en Dieu. Cela ne l’empêche pas de jurer comme un païen! » Elle s’arrêta un instant de mettre le linge dans la machine à laver et se tourna vers elle: « Quelle question, il parle toujours de Dieu, comme s’il était son copain d’enfance! Tu sais bien, non?

La suite sur mon blog : http://maroudiji.over-blog.fr/article-une-musulmane-explique-l-islam-a-sa-fille-109097750.html
 

ahmed II

Sweet & Sour
Quand le diable s'en mêle, tout va pour le mieux. J'veux dire, il fait semblant d'être en conflit avec Dieu
mais j'dirais que c'est le contraire, il traivaille main dans la main.
 

Pièces jointes

  • diable dieu religion mélody.jpg
    diable dieu religion mélody.jpg
    64.5 KB · Affichages: 21

ahmed II

Sweet & Sour
Aimer Dieu, conjugué à l'imparfait
Autrefois, quand la technologie était insignifiante, il y avait aussi des catastrophes naturelles et les hommes, à la différence d'aujourd'hui, n'y étaient pour rien. Donc une force puissante régit les lois de ce monde à notre corps défendant Alors, pour ce qui est d'aimer Dieu, cela me fait sourire si l'on ne m'explique pas la raison des malheurs qui accablent l'humanité avec une constance quasi sadique. Si un homme brûlait un village et ses habitants, il serait jeté en prison et dans certains états condamnés à mort. Si c'est Dieu, on dit que cela n'a rien à voir et que Dieu ne peut pas être jugé comme on juge un vulgaire criminel. D'abord on ne sait pas ce qu'est Dieu, personne ne le connaît si ce n'est à travers des individus qui ont parlé de lui dans un sens absolument vague, il y a des milliers d'années ou moins pour les musulmans. Aimer quelqu'un qu'on ne connaît pas et dont on ne sait rien est un leurre. Je crois par contre que l'on peut aimer quelqu'un même si on ne l'a jamais vu, parce qu'on a reçu la description de son identité par l’intermédiaire d'un personne qui le connaît intimement. Dis-moi que vous aimez une idée, oui, mais que vous avez une relation amoureuse avec la lumière, le Vide, le cosmos ou que sais-je, cela me fait sourire. Car non seulement on a pas défini ce qu'est Dieu ni ce qu'est l'amour. Ou alors on emploie le verbe aimer comme d'autres parlent d'aimer Harry Potter.
 

Pièces jointes

  • accident  routier.jpg
    accident routier.jpg
    53.3 KB · Affichages: 22
Haut