Le parlement européen demande la mise en place d’un visa humanitaire européen

Drianke

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Le 11 décembre dernier, le Parlement européen a adopté en séance plénière un rapport d’initiative législative portant sur la mise en place d’un visa humanitaire européen dans le but de demander une protection internationale dans l’Union européenne. Cette mesure vise notamment à réduire le nombre de décès sur les routes migratoires.

© European Union 2018 - European Parliament

Un rapport du Parlement européen propose l’établissement d'un visa humanitaire délivré dans les ambassades et les consulats des États membres dans les pays tiers, qui offrirait la possibilité aux personnes souhaitant effectuer une demande de protection internationale d’accéder au territoire européen par une voie légale et sûre.

Alors qu’il avait été rejeté lors de la séance plénière de novembre, le rapport a cette fois-ci été soutenu par 429 députés européens, 194 ayant voté contre et 41 s’étant abstenus. Par ce rapport , le Parlement demande à la Commission de présenter avant le 31 mars 2019 une proposition législative pour mettre en place un visa humanitaire européen donnant un accès au territoire de l’UE (uniquement à l’État membre délivrant le visa) dans le seul but de soumettre une demande de protection internationale.

Si le Code communautaire des visas (article 25-1-a) et le Code frontières Schengen (article 6-5-c) permettent de délivrer des visas de court séjour à validité territorialement limitée « pour motifs humanitaires », il n’existe pas de cadre juridique propre à la question des visas humanitaires dans l’Union Européenne, comme l’a souligné le rapporteur du texte, Juan Fernando López Aguilar. Cette absence de norme communautaire a conduit des milliers d’individus fuyant un conflit ou la persécution à risquer leur vie lors de « voyages désespérés » et a contribué à consolider l’influence des réseaux de passeurs.


 

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Changement des règles pour les visas Schengen: que faut-il retenir?

INTERNATIONAL

À partir du dimanche 2 février, de nouvelles règles concernant l’obtention des visas Schengen entrent en vigueur. Les frais passeront de 60 à 80 euros, mais la procédure sera simplifiée. Par ailleurs, les voyageurs réguliers obtiendront un visa dont la durée de validité sera graduellement augmentée jusqu’à cinq ans.

Les 26 pays de l’espace Schengen (22 États de l’UE et quatre pays associés: l’Islande, le Liechtenstein, la Norvège et la Suisse) ont introduit de nouvelles règles qui entrent en application ce dimanche 2 février. Le montant des frais consulaires pour les visas de courte durée passe de 60 à 80 euros, tandis que le prix pour les enfants ou d’autres catégories spécifiques passe de 35 à 40 euros.

Sur son site, la Commission européenne justifie cette hausse par l’inflation, indiquant que les prix n’avaient plus été modifiés depuis 2006 et que ceux-ci ne couvraient plus le coût du traitement des demandes. Elle affirme cependant que ces nouvelles règles «simplifient la demande de visa pour les voyageurs légaux en Europe, facilitent le tourisme, le commerce et les affaires, tout en fournissant davantage de moyens pour lutter contre les flux migratoires et les menaces pour la sécurité intérieure de l’UE».

Désormais, les voyageurs pourront introduire une demande de visa six mois avant leur départ, contre trois auparavant. De plus, les visas à entrées multiples avec une longue période de validité, entre un et cinq ans, seront accordés plus facilement aux voyageurs réguliers, ce qui leur épargnera de devoir demander un visa aussi souvent qu’avant. Les demandes pourront être faites depuis le pays de résidence, et de manière électronique lorsqu’il le sera possible.

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Pour les Russes, les prix ne changent pas, un accord ayant été passé entre la Fédération de Russie et l’UE en 2007 sur une délivrance simplifiée. Ces nouvelles mesures s’appliquent par exemple au Maroc. Selon le site Media 7, la France a été le pays de destination le plus prisé par les Marocains en 2018, avec plus de 360.000 demandes, suivie par l’Espagne avec 200.000 demandes. Cette même année, les Marocains ont dépensé près de 40 millions d’euros pour obtenir des visas pour l’Europe, un chiffre qui devrait augmenter avec l’introduction de ces nouvelles règles.

Quels documents sont nécessaires?
Les règles n’ont pas changé quant aux documents à fournir. Le demandeur devra remplir un formulaire, être muni d’un passeport valide jusqu’à au moins trois mois après la fin du séjour, présenter une photo d’identité, des documents relatifs au séjour comme un billet d’avion ou une réservation d’hôtel, ainsi qu’une assurance.

https://fr.sputniknews.com/internat...-pour-les-visas-schengen-que-faut-il-retenir/
 
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