Parlement : Salaheddine Mezouar à la barre

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Casablanca d'antan
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L’Etat a émis un appel d’offres pour céder 7% du capital qu’il détient dans Maroc Telecom. Cette décision ne plaît pas à tout le monde, le PJD et l’USFP réclament la réunion de la commission des finances

Lahcen Daoudi l’a qualifiée de «crime contre les Marocains», c’est dire l’importance que revêt la privatisation de 7 % du capital de Maroc Telecom, à quelques mois du scrutin législatif. D’un côté, le déficit commercial atteint des sommets et Mezouar se trouve quasiment obligé de privatiser, pour sauver ce qui peut toujours l’être. De l’autre, les islamistes crient au scandale, et dénoncent «l’opacité» dans laquelle l’opération de privatisation se déroule. Contacté par Le Soir échos, Mohammed Najib Boulif, membre du PJD, tempère les propos de ses collègues et annonce que le PJD «n’est pas contre la privatisation» : «C’est une société stratégique, c’est l’une des plus grandes du Maroc, et ses recettes ne sont pas négligeables», déclare Boulif pour justifier la méfiance de sa formation. Ce que dénonce son parti, affirme Boulif, c’est «la privatisation en cachette» que serait en train d’opérer l’État. «Tout le monde est préoccupé et nous souhaitons convoquer la commission des finances pour savoir de quoi il s’agit, nous voulons de la transparence, nous voulons savoir ce qui se passe», s’inquiète-t-il.

Réunion d’urgence
Souhaitant savoir si le PJD était seul à vouloir réunir la commission des finances, Najib Boulif répond par la négative, et affirme que l’USFP serait sur le point de les rejoindre. Le parti de la Lampe a quant à lui d’ores et déjà déposé une demande urgente, afin de réunir dans les plus brefs délais la commission des finances. Le PJD souhaite la présence du ministre de l’Economie et des Finances, Salaheddine Mezouar, mais aussi le P-DG de l’opérateur historique, Abdesslam Ahizoune.

Pour rappel, l’année passée, le gouvernement avait à l’époque annulé la vente de 8% du capital qu’il détient chez Maroc Telecom, l’un des plus farouches opposants à cette privatisation n’était autre que le PJD. Reste à savoir si les Lampistes réussiront cette fois-ci à faire reculer Mezouar.

Soir Echos
 
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