Menu
Accueil
Forums
Nouveaux messages
En ce moment
Nouveaux messages
Nouveaux messages de profil
Connexion
S'inscrire
Quoi de neuf
Nouveaux messages
Menu
Connexion
S'inscrire
Forums
Catégorie Principale
Islam
Paroles de soufis.
JavaScript est désactivé. Pour une meilleure expérience, veuillez activer JavaScript dans votre navigateur avant de continuer.
Vous utilisez un navigateur obsolète. Il se peut que ce site ou d'autres sites Web ne s'affichent pas correctement.
Vous devez le mettre à jour ou utiliser un
navigateur alternatif
.
Répondre à la discussion
Message
[QUOTE="AncienMembre, post: 15709691"] [B]Maulânâ [/B]! :love: [B] Jalâl-u-Ddin Rûmî , [/B]Jalâl-Ddin Muhammad Balkhi (30 septembre 1207- 17 décembre 1273) , une des figures les plus rayonnantes du soufisme de tous les temps . Ce grand mystique est né à Balkh, Khorasan dans l'Afghanistan actuel et mort à Konya, en Turquie. Il a été profondément marqué par [B][I]Shams-u-Ddin Tabrizi [/I][/B](ou Shams-e-Tabriz) , un grand derviche, un mystique perse. Leur amitié n'a pris fin qu'à la mort de ce dernier, assassiné, laissant notre grand mystique dans une peine profonde et instituant ainsi, le fameux "Samâ" (l'écoute) qui sera un tournant dans les traditions soufies, notamment avec les derviches tourneurs. (infos vérifiées chez Wiki pour m'assurer que j'ai bon, surtout pour les dates). *********************************************************************************************************** Les cœurs témoignent les uns pour les autres: c'est la parole qu'on dit sans que le sens en soit dévoilé pour ceux-là mêmes qui l'emploient. Sinon, quel besoin auraient-ils de paroles*? (note de l'auteur: mais ce sens est clair pour ceux qui sont parfaits et n'ont pas besoin de paroles. "nous avons parlé avec un froncement de sourcils, et nous avons entendu avec les yeux") L'émir Na'ib dit: " c'est vrai, le cœur témoigne, mais le cœur a une jouissance propre, tout comme l'oreille, l’œil, la langue: chacune de ses jouissances répond à un besoin." Le Maître répondit: "l'extase dans le cœur anéantit tous les autres sens et la langue devient futile. La beauté de Laylâ n'était pas divine, elle était corporelle et charnelle; elle était d'eau et de limon; mais l'amour qu'elle inspirait absorbait Majnûn tout entier et le submergeait: nul besoin ne le poussait à voir Laylâ de ses yeux, ni à entendre sa voix; car il ne voyait pas Laylâ séparée de lui-même (et il disait): [I]Ton image est dans mes yeux, ton nom sur mes lèvres, ton souvenir, dans mon cœur. A qui écrirai-je? Où te caches-tu? Je suis celui qui aime et celui qui m'aime nous sommes deux âmes incarnées en un seul corps. [/I] Donc, un être corporel exerce un pouvoir si grand que l'amour qu'il inspire produit des états où l'amoureux ne se voit pas séparé de celle qu'il aime; tous ses sens perdent leur autonomie: l’œil , l'ouïe, l'odorat, aucun organe ne réclame une jouissance propre; il perçoit tout rassemblé et présent. Il suffit qu'un seul organe soit satisfait pour que les autres sens ne réclament pas jouissance. Et la recherche par les sens d'une jouissance autre prouve que l'organe suscité n'a pas obtenu parfaite jouissance. Il a reçu une jouissance relative qui ne permet pas de submerger les autres sens. Ceux-ci continuent à réclamer une jouissance propre. Les sens sont un. En apparence, ils diffèrent. Quand un organe obtient l'immersion, les autres organes se confondent en lui. De même, lorsque l'abeille vole haut, ses ailes, sa tête et tous ses organes se meuvent. Quand elle est noyée dans le miel, tous ses organes sont un. Ils ne bougent plus. L'immersion est acquise quand la personne s'installe hors le moi, hors l'effort, hors l'action, hors le mouvement. Elle estnoyée dans l'eau; chaque action qui émane d'elle n'est pas sienne, mais celle de l'eau. Peut-on dire qu'elle s'est noyée si elle agite pieds et mains? Peut-on le dire si elle crie "Ah! Je suis noyée"? Dans cette parole: "[I]Ana'l Haqq[/I]" (trad: Je suis La Vérité/ La Réalité Suprême) les gens croient qu'il s'agit d'une grande prétention. Or , "[I]Ana'l Haqq[/I]" révèle une grande modestie, car ceux qui disent: "Je suis le serviteur de Dieu", attestent deux existences; l'une pour soi, l'autre pour Dieu. Mais celui qui dit "[I]Ana'l Haqq[/I]" s'annihile. Il dit: " [I]Ana'l Haqq[/I]" , c'est à dire: je ne suis pas, tout est Lui, excepté Dieu il n'y a d'existence pour personne. Je suis un pur néant, je ne suis rien." La modestie de ce dernier est grande; les gens ne comprennent pas que, si un homme se comporte en serviteur de Dieu, son action lui permet de se voir lui-même distinct de Dieu. Cette personne ne s'est pas noyée. Est noyé dans l'eau celui à qui ne reste aucun mouvement ni action, mais dont les mouvements sont ceux de l'eau. [I][B]Maulana Jalâl-u-Ddîn Rûmî. [/B][/I] [U]Source:[/U] [B]Le livre du dedans. [/B]Chapitre 11, pages: 68-70. Traduit du persan, présenté et annoté par Eva de Vitray-Meyerovitch. Editions: Babel. Petite annotation supplémentaire du livres concernant : - L'émir Na'ib: Amir ud-Dîn Mikail, l'un des notables du pays, tué à Konya en 676 Hégire. Pour Laylâ et Majnûn (Qais, appelé ainsi car fou amoureux de la meuf) , c'est une histoire d'amour très connue dans la littérature arabe , de faits réels. [/QUOTE]
Insérer les messages sélectionnés…
Vérification
Répondre
Forums
Catégorie Principale
Islam
Paroles de soufis.
Haut