Avec «Le Passé», le cinéaste iranien Asghar Farhadi va refaire un malheur
Créé le 15/05/2013 à 21h41 -- Mis à jour le 16/05/2013 à 10h02
Sélection officielle du festival de Cannes 2013: Le passé par Asghar Farhadi
CANNES - «Le Passé» signe le retour dAsghar Farhadi en salle et son arrivée au pied des marches... En salle dès vendredi, le film devrait connaître au moins le même succès qu'Une séparation... Les raisons par ici...
Présenté ce vendredi en compétition à Cannes et distribué dans la foulée dans 250 à 300 salles de France, Le Passé d'Asghar Farhadi commence comme Une séparation, par lofficialisation dune rupture conjugale. Sensuit un enchaînement de non-dits et de quiproquos dautant plus captivant quil mène inéluctablement au drame. «On est loin du grand cinéma iranien contemplatif des années 1980», estime le producteur français du film, Alexandre Mallet-Guy. Mais on y trouve bien dautres motifs de satisfaction.
Sans manichéisme
Asghar Farhadi ne porte aucun jugement moral sur les personnages. Comme dans Une séparation, chacun à ses raisons, chacun souffre et adopte à son tour un comportement maladroit ou blessant. Mais tous les rôles sont fouillés et tous sont traités avec un louable soucis déquité.
Un cinéaste reconnu
Bien que joué et dialogué en farsi, la langue parlée en Iran, Une séparation avait touché plus dun million de spectateurs. Cest dire comme Le Passé a devant lui un beau potentiel dentrées. Son réalisateur est reconnu et le fait que le film ait été tourné en France et en français, «va lui permettre de toucher en plus ceux qui ne voient les films quen VF».
Un casting de choc
Asghar sait sentourer des meilleurs. Cette fois, Bérénice «The Artist» Béjo et Tahar «Le Prophète» Rahim, dirigés de main de maître par un cinéaste qui sait mieux que quiconque révéler leurs sentiments les plus profondément enfouis.
Un bon timing
«Passer au début du festival nous permet de profiter du week-end de Pentecôte pour les entrées en salles, mais aussi parce que les jurés vont y penser longtemps avant de rendre leur verdict». Pour le public, le producteur espère susciter «une vraie curiosité de voir un film dont on parle à la télé». Et «sa présence au palmarès», quil appelle de ses voeux, «aurait pour effet de relancer lexploitation».
20MN
mam
Créé le 15/05/2013 à 21h41 -- Mis à jour le 16/05/2013 à 10h02
Sélection officielle du festival de Cannes 2013: Le passé par Asghar Farhadi
CANNES - «Le Passé» signe le retour dAsghar Farhadi en salle et son arrivée au pied des marches... En salle dès vendredi, le film devrait connaître au moins le même succès qu'Une séparation... Les raisons par ici...
Présenté ce vendredi en compétition à Cannes et distribué dans la foulée dans 250 à 300 salles de France, Le Passé d'Asghar Farhadi commence comme Une séparation, par lofficialisation dune rupture conjugale. Sensuit un enchaînement de non-dits et de quiproquos dautant plus captivant quil mène inéluctablement au drame. «On est loin du grand cinéma iranien contemplatif des années 1980», estime le producteur français du film, Alexandre Mallet-Guy. Mais on y trouve bien dautres motifs de satisfaction.
Sans manichéisme
Asghar Farhadi ne porte aucun jugement moral sur les personnages. Comme dans Une séparation, chacun à ses raisons, chacun souffre et adopte à son tour un comportement maladroit ou blessant. Mais tous les rôles sont fouillés et tous sont traités avec un louable soucis déquité.
Un cinéaste reconnu
Bien que joué et dialogué en farsi, la langue parlée en Iran, Une séparation avait touché plus dun million de spectateurs. Cest dire comme Le Passé a devant lui un beau potentiel dentrées. Son réalisateur est reconnu et le fait que le film ait été tourné en France et en français, «va lui permettre de toucher en plus ceux qui ne voient les films quen VF».
Un casting de choc
Asghar sait sentourer des meilleurs. Cette fois, Bérénice «The Artist» Béjo et Tahar «Le Prophète» Rahim, dirigés de main de maître par un cinéaste qui sait mieux que quiconque révéler leurs sentiments les plus profondément enfouis.
Un bon timing
«Passer au début du festival nous permet de profiter du week-end de Pentecôte pour les entrées en salles, mais aussi parce que les jurés vont y penser longtemps avant de rendre leur verdict». Pour le public, le producteur espère susciter «une vraie curiosité de voir un film dont on parle à la télé». Et «sa présence au palmarès», quil appelle de ses voeux, «aurait pour effet de relancer lexploitation».
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