Que se passe t'il Au Venezuela ?

Drianke

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Maduro divise le camp Guaido


Un rival de l’opposant est soupçonné d’avoir été soudoyé pour prendre sa relève à la tête du Parlement.

Au Venezuela, la rentrée parlementaire était très attendue. Elle a tourné à l’épreuve de force entre le gouvernement de Nicolas Maduro et l’Assemblée nationale, tenue depuis 2015 par l’opposition. « Le gouvernement a voulu prendre le contrôle du Parlement et marginaliser Juan Guaido », résume Félix Seijas, directeur de l’institut Delphos, qui juge « prématuré » d’évaluer les résultats de la stratégie engagée par le pouvoir contre le chef de file de l’opposition.
Ce dimanche 5 janvier, les parlementaires devaient élire leur président pour 2020. Un enjeu de taille : c’est parce qu’il occupait ce poste que Juan Guaido s’est autoproclamé président par intérim du Venezuela le 23 janvier 2019, invoquant la vacance du pouvoir exécutif, ou plus exactement son « usurpation » par Nicolas Maduro. M. Guaido, qui briguait un deuxième mandat à la tête du Parlement pour « poursuivre le combat engagé » et venir à bout du pouvoir chaviste en place depuis vingt ans, se disait sûr d’être reconduit dans ses fonctions. Mais le dirigeant, qui a échoué à chasser Nicolas Maduro du pouvoir, se sait désormais contesté au sein même de son camp.


En fin de matinée, les forces de l’ordre déployées depuis l’aube autour du palais législatif à Caracas freinent l’entrée des députés d’opposition, dont M. Guaido, et des journalistes. Dans l’hémicycle, le tohu-bohu s’installe, les micros ne marchent pas, la séance qui démarre tourne à la foire d’empoigne. Les députés présents sont pour la plupart favorables au gouvernement ou dissidents de l’opposition.

« Coup d’Etat parlementaire »

Dans la confusion, ils désignent Luis Eduardo Parra comme nouveau président. Le vote se fait à main levée, avec pour seul registre les quelques images fournies par les caméras officielles. Agé de 41 ans M. Parra est, lui aussi, issu des rangs de l’opposition. Mais, impliqué dans un récent scandale de corruption, il a été exclu de son parti (Primero Justicia, centre droit). Il se pose désormais en rival de M. Guaido, dont il conteste la légitimité.

Indignés de la manœuvre qui a conduit à l’élection de M. Parra, les députés d’opposition dénoncent un « coup d’Etat parlementaire », un « assaut contre le pouvoir législatif ». Rappelant que « l’Assemblée nationale est une institution et non un lieu physique », les parlementaires décident de tenir séance ailleurs. Réunis en fin d’après-midi dans les locaux du journal El Nacional, à Caracas, ils réélisent Juan Guaido au poste de président de l’Assemblée nationale et confirment son investiture comme « président de la République par intérim ». L’opposition affirme que cent députés – sur les 167 que compte le Parlement – ont participé au vote, physiquement ou à distance.

Le Monde
 

Drianke

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Heurts à l'Assemblée, vote à la rédaction d'un journal... Que se passe-t-il au Venezuela ? (VIDEOS)

L'élection du président de l'Assemblée nationale divise l'opposition vénézuélienne. Le député et opposant Luis Parra revendique la victoire, de même que son rival Juan Guaido, qui a tenu un scrutin parallèle dans un contexte confus. Décryptage. Qui de Juan Guaido ou de Luis Parra a été élu président de l'Assemblée nationale vénézuélienne, organe où l'opposition est majoritaire, qui réélit son président tous les ans ? Tous deux issus de l'opposition politique, les deux rivaux revendiquent la victoire ce 5 janvier, après un (double) processus électoral pour le moins confus...

Deux salles, deux ambiances «Aujourd'hui, nous avons terminé la session parlementaire avec la plupart des députés. Avec 100 voix pour, le conseil d'administration est installé pour cette année, malgré la violente prise de contrôle et le coup d'Etat au Palais législatif fédéral par la dictature», a par exemple tweeté Juan Guaido, autoproclamé président par intérim du Venezuela depuis le 23 janvier 2019. Fait notable, le leader du parti politique Volonté populaire a déjà reçu, sur le même réseau social, les félicitations du secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo. Pour sa part, l'AFP rapporte que Juan Guaido a été réélu président du Parlement vénézuélien par les députés de l’opposition «lors d’une séance organisée à la rédaction d'un journal, après que la police l’a empêché d’accéder à l’Assemblée nationale».........................

En savoir plus sur RT France : https://francais.rt.com/internation...n-dans-journal-que-se-passe-t-il-au-venezuela
 

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Au Venezuela, une inquiétante dérive politique


Editorial. Alors que la présidence du pays, ruiné et menacé de famine, reste disputée par MM. Guaido et Maduro, dimanche, deux leaders revendiquaient la présidence du Parlement. Seule une pression diplomatique pourrait aider les acteurs politiques à sortir de l’impasse.

Editorial du « Monde ».

Virales sur les réseaux sociaux, les images de Juan Guaido, président de l’Assemblée nationale vénézuélienne, tentant en vain, dimanche 5 janvier, d’enjamber les grilles du Parlement, repoussé par les boucliers des forces de l’ordre, resteront comme le symbole du nouveau degré de chaos qu’a atteint la situation politique dans ce pays, dont le régime « socialiste » de Nicolas Maduro, héritier d’Hugo Chavez, s’est mué en dictature. Le 23 janvier 2019, M. Guaido, fort de son élection à la tête de l’Assemblée, s’autoproclamait président par intérim du pays avec la bénédiction de Donald Trump, dénonçant l’« usurpation » du pouvoir par M. Maduro, réélu en 2018 lors d’un scrutin jugé frauduleux.
Depuis lors, près de soixante Etats, dont la France, ont reconnu la légitimité de Juan Guaido. Pourtant, presque un an plus tard, Nicolas Maduro est toujours en place et M. Guaido, qui avait besoin d’un vote de l’Assemblée, dimanche, pour demeurer à sa tête, parvient d’autant moins à s’imposer qu’il perd peu à peu son soutien dans l’opinion.

Après la folle journée de dimanche, non seulement la présidence du Venezuela reste disputée par deux hommes, mais son Assemblée nationale a deux leaders se prétendant simultanément légitimes. Pendant que les policiers boutaient Juan Guaido hors du bâtiment, des députés, dans une ambiance de foire d’empoigne, y désignaient à main levée comme président Luis Eduardo Parra, un ancien opposant accusé de corruption. Quelques heures plus tard, d’autres élus, réunis dans les locaux d’un journal d’opposition, dénonçaient un « coup d’Etat parlementaire » et réélisaient à leur tête Juan Guaido, 36 ans, le confirmant comme « président par intérim »...................

https://www.lemonde.fr/idees/articl...nquietante-derive-politique_6025027_3232.html
 

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Venezuela: Juan Guaido en appelle à la rue pour asseoir sa légitimité

Depuis dimanche, Juan Guaido et le député d’opposition Luis Parra revendiquent tous les deux la présidence du Parlement, et à partir de ce jeudi 90 janvier, Juan Guaido entend déplacer cette lutte dans la rue où il espère recevoir un soutien massif des Vénézuéliens, mais c’est un pari risqué.
Avec notre correspondant à Caracas,Benjamin Delille

Retrouver le soutien de la rue semble être le dernier espoir de Juan Guaido pour ne pas disparaître politiquement. Malgré sa prestation de serment spectaculaire mardi, son rival Luis Parra continue de le défier avec le soutien de poids du gouvernement.

Deux jours d'assemblées populaires

Pour mettre toutes les chances de son côté, Juan Guaido a donc convoqué deux jours d’assemblées populaires, un peu partout dans le pays, pour pousser les Vénézuéliens à manifester en masse ce samedi 11 janvier. C’est la même recette qu’il y a un an et qui avait mobilisé des centaines de milliers de personnes.


Sauf qu’à l’époque, l’opposant alors méconnu surgissait comme un espoir inespéré pour renverser le pouvoir. Aujourd’hui, l’espoir a disparu et sa cote de popularité est en chute libre car aucune des promesses faites aux Vénézuéliens n’a été tenue, à commencer par le départ de Nicolas Maduro.

Pari très risqué

C’est donc un pari très risqué. D’abord parce que ses derniers appels à manifester en novembre n’ont pas mobilisé grand monde. Ensuite parce que beaucoup de Vénézuéliens sont encore en vacances, et il n’est pas sûr que l’indignation provoquée par les images de députés bloqués par l’armée suffisent à les convaincre.

Venezuela : Juan Guaido parvient à prêter serment comme président du Parlement
 

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Venezuela: reconnaître Guaido comme président, mais payer ses impôts à Maduro

Impôts, armée, diplomatie: cela fait un an que Juan Guaido revendique la présidence par intérim du Venezuela, mais les fonctions régaliennes sont toujours assurées par Nicolas Maduro, en dépit des aspirations de nombreux Vénézuéliens et d'une partie de la communauté internationale.

"On voudrait le changement (...). Le pays va mal, mais rien ne change", se lamente Alberto Gonzalez, rencontré au sortir d'un hôtel des impôts à Caracas. S'il se dit "fatigué" de la crise que traverse le Venezuela, il n'a pas d'autre choix que de continuer à payer ses taxes au fisc, contrôlé par le pouvoir chaviste.

Dans les locaux que quitte M. Fernandez les portraits de Nicolas Maduro sont accrochés à côté de ceux de son mentor, le défunt président Hugo Chavez (1999-2013), comme dans toutes les administrations publiques.

Un symbole, mais pour le politologue Miguel Angel Latouche, il y a plus. En vingt ans de pouvoir, le chavisme a mis l'ensemble des institutions publiques "au service de son propre projet", estime-t-il.

Hugo Chavez, puis Nicolas Maduro depuis 2013, ont ainsi mis en place et renforcé les "communes", des organisations destinées à gérer les quartiers sur le mode de l'autogestion avec une forte connotation idéologique.

En face, l'opposition n'est pas parvenue à construire un discours propre à séduire les secteurs de la société vénézuélienne "colonisés" par le chavisme, explique Miguel Angel Latouche. Comme l'armée.

Rebaptisée Forces armées nationales bolivariennes par Hugo Chavez - un ancien lieutenant-colonel - l'armée est la clef de voûte du système vénézuélien. Avec un officier supérieur à la tête de la compagnie publique PDVSA, elle contrôle ainsi la formidable manne pétrolière.

Et l'état-major reste loyal à Nicolas Maduro. Ainsi, lorsque le 30 avril dernier, Juan Guaido a appelé l'armée à se soulever, les casernes n'ont pas bougé.

Ni son appel aux troupes, ni les manifestations qu'il parvenait à organiser début 2019 n'ont permis à l'opposant de renverser Nicolas Maduro, qu'il qualifie d'"usurpateur" en raison de sa réélection "frauduleuse" en 2018.

La popularité de Juan Guaido auprès des Vénézuéliens a chuté de 63% en janvier 2019 à 38,9% en décembre, selon l'institut Datanalisis.

"Sa stratégie (...) n'a pas marché", note Alexander Main du Centre pour la recherche économique et politique à Washington. "Il n'a pas plus de contrôle territorial et institutionnel qu'il n'en avait" le 23 janvier 2019 lorsqu'il s'est proclamé président par intérim.


-"Bien, mais pas suffisant"-

Une cinquantaine de pays, dont les Etats-Unis, reconnaissent Juan Guaido comme président par intérim. Le président colombien Ivan Duque et le secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo lui ont d'ailleurs redit leur soutien lundi lors d'un déplacement à Bogota qu'il a effectué malgré une interdiction de sortie du Venezuela.

L'administration Trump mise sur les sanctions pour évincer Nicolas Maduro, dont un embargo sur le pétrole. Les exportations de brut du Venezuela ont été plombées et Nicolas Maduro a été obligé de réorienter ses envois vers deux alliés traditionnels, la Chine et la Russie.

Les Etats-Unis et le gouvernement Maduro n'ont plus de relations depuis que Donald Trump a apporté son soutien à Juan Guaido l'an dernier. Washington traite désormais avec Carlos Vecchio, le représentant de l'opposant dans la capitale américaine.

Pourtant, plus d'un pays qui soutient Juan Guaido continue d'entretenir des relations commerciales et consulaires avec le pouvoir chaviste.

Le Pérou reconnaît le statut d'"ambassadeur légitime" à l'envoyé de Juan Guaido. Mais au ministère des Affaires étrangères péruvien, on admet que des liens existent toujours avec le gouvernement Maduro "pour protéger les Péruviens au Venezuela et accueillir les Vénézuéliens qui souhaitent obtenir un visa" pour des raisons humanitaires.

Même chose à Madrid. Le chef du gouvernement espagnol Pedro Sanchez a accepté un "ambassadeur" de Juan Guaido, mais il s'agit d'une "relation protocolaire", car la relation "fonctionnelle continue d'exister avec l'administration Maduro", relate une source aux Affaires étrangères.

A en croire Alexander Main, certains pays pro-Guaido cherchent "un moyen de rétablir des relations" avec le pouvoir chaviste mais le font "discrètement parce qu'ils souhaitent maintenir de bonnes relations" avec Washington.

En ce sens, le voyage à l'étranger de Juan Guaido, qui devrait notamment le mener à Bruxelles et au Forum économique mondial (WEF) à Davos, montre qu'il jouit toujours d'un large soutien international.

"C'est bien, mais ça n'est pas suffisant", conclut Miguel Angel Latouche.

actuorange
 

Drianke

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Espagne.Les réfugiés vénézuéliens déferlent à Madrid

À la suite de la grave crise économique et politique que traverse le pays sud-américain, aucune autre communauté d’immigrés ne connaît un tel afflux dans la capitale espagnole. Les plus chanceux sont fortunés, mais beaucoup sont dans la détresse. Reportage.

En 2008, il y avait si peu de Vénézuéliens à Madrid que deux petits fabricants de fromages typiques de ce pays sud-américain, José Luis Marín et son beau-fils Fernando Rodríguez, devaient parcourir la ville dans leur Opel Astra à la recherche de leur clientèle de compatriotes. Le coffre plein, ils se rendaient dans le quartier de Las Tablas, au siège de Técnicas Reunidas, une entreprise liée au pétrole qui employait des dizaines d’ingénieurs vénézuéliens.

Aujourd’hui, ces deux fromagers vendent leurs produits autochtones à Carrefour ou à la chaîne de grands magasins El Corte Inglés. Antojos Araguaney emploie 120 personnes et nourrit d’ambitieux projets d’expansion. En mars, l’entreprise va s’installer dans un nouvel entrepôt de 3 000 m2 à Rivas-Vaciamadrid, une municipalité du sud-est de la capitale, les 700 m2 actuels étant devenus insuffisants.

Le succès d’Antojos Araguaney est le fruit d’un dur labeur, mais il s’explique aussi par l’extraordinaire augmentation de la clientèle potentielle. Les Vénézuéliens sont les immigrés arrivés en plus grand nombre dans la capitale au premier semestre de 2019 : 11 899 selon les derniers chiffres de la statistique des migrations qui dépend de l’Institut national de la statistique (INE) [équivalent de l’Insee].

Une vague d’immigration sans précédent
Un débarquement sans précédent depuis les dernières années. Aucun autre groupe national d’immigrés ne s’est accru de plus de 20 000 membres par an depuis 2008, date à laquelle l’INE a commencé à publier ces données, par nationalité. Or les Vénézuéliens de Madrid ont franchi cette barre deux ans de suite. Au total, on estime que plus de 100 000 personnes nées dans ce pays d’Amérique du Sud vivent à Madrid et dans sa région.

Marín et Rodríguez ont quitté leur pays pendant les deux premières années du régime chaviste, au début des années 2000, avant que ça ne tourne mal. Depuis lors, ils ont vu déferler à Madrid leurs compatriotes qui fuyaient le chaos économique et politique.

Aujourd’hui, Antojos Araguaney est un sujet de fierté pour les Vénézuéliens de Madrid et un exemple pour les entrepreneurs qui veulent prospérer en Espagne.

courrier international
 

Drianke

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Emmanuel Macron a reçu Juan Guaido, opposant au président vénézuélien, au palais de l'Elysée

Qualifiant sa rencontre avec Juan Guaido d'"échange constructif", le chef de l'Etat a adjoint à un premier tweet une photo de lui en train de serrer la main au président de l'Assemblée nationale du Venezuela.

"On a eu le soutien ferme du président Macron." Juan Guaido, président de l'Assemblée nationale vénézuélienne, a été reçu au palais de l'Elysée par Emmanuel Macron, dans la soirée du vendredi 24 janvier. Juan Guaido est en Europe pour demander de l'aide. Reconnu président par intérim par une cinquantaine de pays, dont la France, il tente d'évincer Nicolas Maduro depuis un an.

"Aujourd'hui, le Venezuela ressemble plus à la Syrie qu'à Cuba", a affirmé le Vénézuélien, samedi, sur Europe 1, avec "10 millions de pour cent d'inflation, 65% de réduction du PIB en six ans, 3,5 dollars par personne et par mois, 83% des foyers qui n'ont pas d'eau courante". Juan Guaido réclame l'organisation d'une nouvelle présidentielle dans son pays, estimant que celle de 2018, qui a permis au président Nicolas Maduro de se maintenir au pouvoir, a été entachée de "fraudes".

La France appelle à de nouvelles élections
Juan Guaido s'est rendu à Paris après avoir été reçu à Londres par le Premier ministre britannique Boris Johnson, et après avoir participé au Forum économique mondial (WEF) à Davos, en Suisse. Le chef de l'Etat a qualifié sa rencontre d'"échange constructif". "La France soutient l'organisation rapide d'une élection présidentielle libre et transparente" au Venezuela, a tweeté Emmanuel Macron. Puis il a publié une photo de lui serrant la main de l'opposant au président vénézuélien.
 

Drianke

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@morjani pourquoi ce doublon alors que le sujet est ouvert ici depuis le 6 janvier et apparemment ce qui se passe là bas t'intéresse pas?
 

Drianke

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Tu crois ? non rien de bien nouveau n'est ce pas.....

Guaido à eu sa photo dédicacée par Macron
Encore un exemple de la soumission à l impérialisme américain
En France, on croît voter pour le président du pays et on se retrouve avec un sous frifre de celui des États-Unis
 

Drianke

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Venezuela : "On a eu le soutien ferme d'Emmanuel Macron", assure Juan Guaido sur Europe1

Le président de l'Assemblée nationale vénézuélienne, Juan Guaido est en Europe pour chercher du soutien. Auto-proclamé président par intérim face à Nicolas Maduro, et reconnu par une cinquantaine de pays, il s'est confié en exclusivité sur Europe 1 sur la situation de son pays et assure avoir trouvé du soutien auprès d'Emmanuel Macron.
INTERVIEW

Juan Guaido, président de l'Assemblée nationale vénézuélienne et reconnu président par intérim par une cinquantaine de pays, est actuellement en tournée diplomatique pour demander de l’aide. L’opposant numéro 1 de Nicolas Maduro a quitté Caracas en clandestin, un an après s'être autoproclamé président. Il a été reçu à Davos, Londres, Bruxelles puis à Paris, à l'Elysée, par Emmanuel Macron. Samedi, l'homme politique de 36 ans s'est confié en exclusivité au micro Europe 1 de Patrick Cohen. Il l'assure : il a trouvé du soutien auprès du chef de l'État français.

Des groupes terroristes régionaux qui pillent la région
"Nous luttons contre une dictature et la demande des vénézuéliens c’est d’obtenir des élections présidentielles. Depuis trois ans c’est la dictature qui est en train de bloquer le pays. Une partie de notre tournée consiste à lutter contre l'urgence alimentaire, mais aussi les groupes terroristes régionaux qui sévissent", démarre Juan Guaido.

L'opposant politique dénonce les activités irrégulières de ces factions sous pression extérieure, notamment celle du gouvernement cubain. "Ils tuent l’Amazonie, ils déplacent les indigènes pour financer les activités irrégulières. Il y a des fonctionnaires corrompus qui donne de l’or pour financer des activités irrégulières. Ils sont en train de jeter du mercure dans les rivières, de brûler l’Amazonie", déplore-t-il, demandant des actions "en faveur changement climatique mais aussi pour la dignité humaine."

"Les paramilitaires ont ouvert le feu sur mon véhicule"
"Actuellement, le Venezuela ressemble plus à la Syrie qu’à Cuba", affirme l'opposant politique. "Il y a 10.000.000% d'inflation, 65% de réduction du PIB en six ans, 3,5 dollars par personne et par mois pour les habitants, 83% des foyers n’ont plus d’eau courante." Il déplore également la violence perpétuelle. "On a vu beaucoup de brutalité dans le pays. Les colectivos, les paramilitaires ont ouvert le feu le 15 janvier sur mon véhicule, pour ne pas que j’arrive jusqu’au palais présidentiel ! Le Venezuela seul ne peut pas contrôler ce conglomérat criminel qui utilise les ressources du pays et qui soutient la dictature."

Selon un dernier rapport de l'Observatoire vénézuélien des conflits sociaux, il y a eu 16.739 manifestations l'année dernière. Mais un an après l’auto proclamation de Juan Guaido comme chef de l'Etat, rien ne semble changer, l'armée n'a pas quitté ses casernes et la répression policière décourage de plus en plus les mobilisations. Pourtant, le président de l'Assemblée se montre déterminé. "Tous joueur de football, à la 120ème minute, a mal à la jambe. Mais l’intention de gagner est là. Nous sommes en plein jeu, nous avons l’union des partis politiques du Venezuela, le respect de tout le monde, la capacité de mobilisation. Je n’aime pas parler de moi, mais je suis le leader le plus populaire, sept ou huit fois plus que le dictateur Maduro."

Organiser des élections présidentielles libres
L'objectif : organiser des élections présidentielles libres. "On a eu le soutien ferme d'Emmanuel Macron, nous sommes sur la même cause", assure le président par intérim. Après cette tournée, Juan Guaido rentrera dans son pays malgré les risques. En son absence, la police du gouvernement Maduro a déjà annoncé avoir fouillé son bureau de Caracas. "Il n’y a pas de sécurité, de médicament. Un syndicaliste a disparu, onze membres de mon équipe ont été kidnappés et je cherche des solutions. Des radios, des journaux sont fermés", énumère-t-il avant de conclure : "Nous réclamons la liberté, les droits et la fraternité."
 

Drianke

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Macron et le Venezuelaaaaaaa ! Un putschiste a l’Elysée

Jean-Luc MELENCHON

Emmanuel Macron entretient une passion vénézuélienne des plus cocasses. Son principal conseiller en communication fut un participant essentiel à la campagne présidentielle du chaviste, Nicolas Maduro. Pourtant, dès qu’il fut élu, Macron s’aligna très strictement sur la diplomatie des USA et sur les personnages violents qui l’animent.

Ces jours-ci a eu lieu un épisode peu relevé par la presse et même par les milieux anti-chavistes les plus radicalisés. En effet, personne n’y a fait attention, mais le président Emmanuel Macron a reçu à l’Elysée Juan Guaido, le chef du putsch raté au Venezuela. Quoi que l’on pense du Venezuela et de son gouvernement, une telle réception interroge. Est-il normal de dérouler le tapis rouge pour un homme qui a fait une tentative de putsch dans son pays ? Un homme qui prétend y vivre sous une dictature mais qui s’y trouve pourtant en liberté après une tentative de soulèvement et une tentative de putsch militaire ? Un homme qui rentre et sort du pays sans obstacle après tout cela ? Est-il acceptable qu’il soit reçu en grande pompe alors qu’il n’est même plus président de l’Assemblée nationale de son pays après avoir été battu par un autre opposant de droite au gouvernement chaviste ? En effet, le 5 janvier 2020, un groupe de députés frondeurs de l’opposition a ravi le perchoir de l’Assemblée Nationale à Juan (...) Lire la suite »

https://melenchon.fr/2020/01/25/macron-et-le-venezuelaaaaaaa-un-putschiste-a-lelysee/
 

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Venezuela : Juan Guaido reçoit le soutien des Européens


 
Ce qui se passe au Venezuela :
Les élites maduriennes s'en mettent plein les comptes, les valides quittent le pays, les faibles laissés pour compte crèvent de faim.
 

Drianke

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Au Venezuela, les éleveurs ne peuvent plus produire assez à cause de la crise

Touché par la pire crise économique de son histoire, le Venezuela subit une inflation stratosphérique estimée à 200 000 % en 2019, qui a conduit à la déliquescence de tout son appareil productif, en particulier l’agriculture.

Les chiffres communiqués par la Fedenaga, la Fédération des éleveurs vénézuélienne, sont alarmants. En 2019, la production de viande a couvert moins de 40 % de la demande nationale. Et la situation est encore plus catastrophique pour le lait : moins de 30 % de la demande vénézuélienne a été fournie l’année dernière.

Le résultat est très visible dans les supermarchés où les rayons de viande sont de plus en plus vides, et les briques de lait difficiles à trouver. Comme le reste de l’agriculture, en chute libre depuis plusieurs années, l’élevage est victime des différentes pénuries d’eau, d’essence, et aussi des coupures d’électricité qui abîment le matériel et rendent le travail plus difficile.

La particularité du secteur de la viande c’est qu’il est fortement touché par la délinquance organisée. Dans un pays où la monnaie fiduciaire disparaît à cause de l’inflation, il vaut mieux voler du bétail que des banques. Le phénomène est particulièrement inquiétant à la frontière avec la Colombie où plus de 700 000 têtes auraient été volées puis revendues dans le pays voisin.

Autre conséquence de ce trafic de viande : l’apparition de vendeurs à la sauvette qui bradent les prix et ne respectent aucune règle d’hygiène. Une concurrence déloyale qui oblige bon nombre d’éleveurs à mettre la clef sous la porte.

 

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Guaido annonce son retour imminent au Venezuela

Le chef de l'opposition vénézuélienne, Juan Guaido, reconnu comme président par intérim par près de 60 pays, a annoncé samedi à Miami (Etats-Unis) son retour imminent au Venezuela après une tournée internationale.

Soutenu par les Etats-Unis, M. Guaido a achevé en Floride cette tournée de deux semaines entreprise pour relancer son offensive contre le président socialiste du Venezuela, Nicolas Maduro, qu'il qualifie de "dictateur".

Il a annoncé qu'il allait bientôt rentrer au Venezuela et renforcer ses actions pour chasser M. Maduro du pouvoir, dans un discours public prononcé au centre de conventions de l'aéroport de Miami.

Une grande partie du demi-million de Vénézuéliens qui résident aux Etats-Unis habitent dans cette région....................

https://actu.orange.fr/monde/guaido-annonce-son-retour-imminent-au-venezuela-CNT000001nmTIB.html
 

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A Caracas, une reprise en trompe-l’œil

L’actualité vénézuélienne telle qu’elle apparaît dans les médias, avec ses controverses incessantes sur fond d’impasse politique, est en décalage par rapport au quotidien de la population.

À ce titre, le mois de mars 2019, date de la dernière grande coupure d’électricité [à deux reprises pendant plusieurs jours] a marqué un tournant : le courant a beau avoir été rétabli au bout de cinq jours, les gens ne semblaient pas près de retrouver la sérénité. Certains États, comme le Zulia, connaissent encore un rationnement d’électricité très strict, de près de douze heures par jour. Même à Caracas, toujours mieux protégé contre les crises électriques à répétition, les coupures persistent et compliquent l’adduction d’eau dans une grande partie de la capitale — certains quartiers se retrouvent jusqu’à un mois sans eau courante.

Les Vénézuéliens tentent pourtant de préserver un semblant de normalité. Ainsi, à Noël, on a vu revenir les queues devant les magasins de Caracas, et, pour l’occasion, le gouvernement de Nicolás Maduro avait fait installer des illuminations sur certains boulevards.

Des rayons bien remplis

Autre élément qui contribue à ce mirage de normalité, les migrations intérieures vers Caracas — depuis Maracaibo [au nord-ouest], San Cristóbal, Mérida ou Barquisimeto [au sud-ouest] — qui génèrent davantage d’activité dans la capitale. On note par ailleurs un regain des importations, d’où la prolifération de bodegones, ces magasins aux marchandises abondantes venues de l’étranger (snacks, chips, déodorant, couches-culottes, shampooing, etc.). On a vu apparaître ces bodegones à la fin de l’année, grâce à l’assouplissement, non annoncé, du contrôle des changes et à la suppression des barrières douanières. Et ce, malgré une contraction de l’économie qui a atteint 40 % en 2019, selon le FMI..............


https://www.courrierinternational.com/article/venezuela-caracas-une-reprise-en-trompe-loeil
 

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Venezuela: les Etats-Unis «se livrent de manière régulière à des provocations», selon Sergueï Lavrov

RODRIGO ARANGUA Source: AFP Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, s'exprime lors d'une conférence de presse après une réunion avec son homologue mexicain Marcelo Ebrard à Mexico, le 6 février 2020 (image d'illustration).

Actuellement en tournée en Amérique latine, le ministre russe des affaires étrangères Sergueï Lavrov a dénoncé le 6 février depuis le Mexique les «provocations régulières» des Etats-Unis envers le Venezuela et son président Nicolas Maduro. Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a vivement critiqué les positions des Etats-Unis envers le Venezuela lors de sa première visite au Mexique en dix ans, le 6 février.

Actuellement en tournée en Amérique latine, le ministre russe des affaires étrangères a notamment dénoncé – depuis Mexico et en compagnie de son homologue mexicain Marcelo Ebrard – le fait que les Américains «menacent d’utiliser toutes les options se trouvant sur la table et […] se livrent de manière régulière à des provocations». La veille, Juan Guaido – autoproclamé président par intérim du Venezuela depuis janvier 2019 et principal opposant à Nicolas Maduro – avait été reçu par le président américain Donald Trump, qui lui a à nouveau assuré son soutien.


Bien que reconnu par une cinquantaine de pays, dont les Etats-Unis, l’Union européenne et le groupe de Lima, Juan Guaido ne fait pas l’unanimité dans son propre pays où il a été déchu de son poste de président de l’Assemblée nationale, battu le 5 janvier par Eduardo Parra. La Russie et le Mexique considèrent que le Venezuela doit sortir de la crise politique et sociale par une négociation nationale Moscou reconnaît de son côté Nicolas Maduro comme le chef d’Etat du Venezuela, élu démocratiquement en mai 2018, à l’instar de la Chine et la Turquie, et n'a jamais reconnu Juan Guaido comme président par interim. Une rencontre est par ailleurs prévue entre Sergueï Lavrov et le successeur de Hugo Chavez, le 7 février.

En savoir plus sur RT France : https://francais.rt.com/internation...e-reguliere-provocations-selon-serguei-lavrov
 

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« Nouvelle agression contre la République Bolivarienne du Venezuela »

« Au moment où, dans le monde entier, la preuve est faite que les stratégies de domination impérialiste, avec leur logique de guerre et de destruction, ne sont que l’expression d’une conception désastreuse des relations entre les peuples, à l’heure où l’urgence mondiale est à la solidarité et à l’utilisation des technologies modernes au service des besoins fondamentaux de l’humanité, notamment en matière de santé et de lutte contre les épidémies, le président des Etats-Unis s’acharne à imposer au monde sa vision rétrograde, totalement à contre courant du progrès historique que doit réaliser l’humanité.

Cette vision a fait du vingtième siècle une époque marquée par des conflits d’une ampleur considérable avec des millions de victimes. C’est pour cela que la conscience mondiale doit en tirer les leçons pour ouvrir les perspectives d’un monde plus humain, comme cela est désormais possible. C’est en ce sens qu’il convient d’élever la lus vive protestation contre l’attitude du Président des Etats Unis envers le Venezuela.

En effet, devant l’échec politique de la stratégie incarnée au Venezuela par Juan Guaido, l’administration états-unienne n’a pas hésité à renouer avec une vielle tradition du Far-West, en mettant à prix la tête du président Nicolas Maduro, et de plusieurs hauts responsables politiques vénézuéliens. Et, une fois de plus, les motifs invoqués pour justifier cette action farfelue sont des plus fantaisistes: trafic de drogue et terrorisme !

Nouvelle étape dans l’escalade

Mais, il faut se rendre compte qu’il ne s’agit là que d’une nouvelle étape dans l’escalade de l’acharnement contre la République Bolivarienne du Venezuela puisque,
•Alors que l’attention du monde entier est braquée sur la progression inquiétante de la pandémie liée au Covid-19,
•Alors que Michèle Bachelet, au nom de l’Organisation des Nations Unies, « pour des raisons de santé publique (…) et pour appuyer les droits et la vie de millions de personnes », appelle à la levée des « sanctions économiques » imposées par les Etats-Unis et l’Union Européenne à un certain nombre de pays, dont le Venezuela
•Alors que l’opposition vénézuélienne, elle-même, par la voix du président de l’Assemblée nationale, Luis Parra, considère que la levée des mesures coercitives états-uniennes, en leur permettant l’accès aux médicaments, est une condition indispensable pour aider la population à affronter plus efficacement le covid-19,
•Alors que, enfin, de nombreuses voix dans le monde invitent à promouvoir la solidarité entre nations combattre cette pandémie,

le président des Etats-Unis, Donald Trump, a pris la décision d’ordonner le déploiement de troupes navales et aériennes dans la Caraïbe. Le prétexte mis en avant pour déclencher cette vaste opération, c’est l’intention proclamée de porter un coup décisif au trafic de drogue dans la région.


En réalité, il n’échappe à personne que les véritables objectifs de cette entreprise sont, avec le blocus naval annoncé, de continuer à asphyxier économiquement le Venezuela et, en pleine pandémie du Covid 19, renforcer la pression psychologique sur la population en espérant qu’elle se retourne contre le gouvernement de Nicolas Maduro et le renverse, afin d’ouvrir la porte à une intervention militaire en territoire vénézuélien, en vue de faire un pas supplémentaire dans la reconstitution de la cour-arrière de l’impérialisme états-unien dans la région.
Le CNCP-Mouvement Asé Pléré Annou Lité considère que l’opération militaire actuellement en cours dans notre région, à l’initiative des Etats-Unis, constitue une grave menace pour la paix et la stabilité dans la région et appelle au respect du droit international dans les relations entre nations ».
Edmond Mondésir
https://www.martinique.franceantill...publique-bolivarienne-du-venezuela-552764.php
 
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