Patrick, jean-pierre, harry... hommage aux «morts de la rue»

Samedi de 12h à 16 heures, le Collectif «Les morts de la rue» rend hommage aux 497 sans-abri décédés partout en France en 2015.
Comme tous les ans depuis 2002, le Collectif «Les Morts de la rue» va rendre hommage aux 497 SDF qui ont perdu la vie en 2015. Un à un, leurs noms vont être lus, samedi 18 juin, place Joachim-du-Bellay dans le Ier arrondissement de Paris. Cet hommage se déroulera entre 12h et 16h en présence des familles endeuillées, des copains de rue et beaucoup d'anonymes. Le nom du défunt, souvent accompagné d'une anecdote, pourra être lu par un membre du Collectif, un proche ou un membre de sa famille.
Il y a par exemple Louis, dit «Petit Loulou», mort à 47 ans le 2 février 2015 à Paris, après avoir passé vingt ans dans la rue.
Il y a aussi Daniel Clerc, dit «Papy Daniel». Lui aimait le foot. Il est mort à 60 ans dans le XVIIIe arrondissement parisien, un matin de février. Il y a André, qui est mort en octobre à l'âge de 41 ans, alors qu'il tentait de traverser le périphérique à Cean. Mais aussi Alexandre, Pascal, Alban, Chérif... En réalité, ils sont bien plus que 497 à avoir trouvé la mort dans la rue, mais tous ne sont pas recensés. «On estime que la réalité est six fois plus importante», explique Cécile Rocca, coordinatrice du Collectif. Cette lecture, suivie d'un rassemblement, est un hommage mais aussi une manière d'interpeller sur le sort de ces hommes et femmes qui ont perdu la vie. Ils étaient mécanicien, boulanger, infirmière, policier, ingénieur ou cracheur de feu. Tombés dans la précarité, ils sont morts à l'hôpital, dans un squat, sur le quai d'un métro ou dans un hall d'entrée.
Certains de ces sans-abri dont les noms seront cités samedi avaient par ailleurs tissé des liens avec les habitants du quartier dans lequel ils avaient trouvé refuge. «Il y mille histoires», raconte Cécile, qui se souvient d'un homme mort dans le XVIIe arrondissement de Paris. Un jeune en lien avec le Collectif, qui (...)
Figaro.fr

Gouv de collabos préoccupé par le colonialisme et l'entité illégale avant .Payé avec l'argent des impôts

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