Compte tenu de la hausse du coût du carburant, Michael O'Leary estime que ses premiers prix ne seront plus à la vente "ces prochaines années."
C'est une petite révolution qui se prépare chez Ryanair. Le roi du vol low-cost siffle ainsi la fin de l'ère des billets à 10 euros, un de ses plus gros coups marketing. Dans une interview donnée à la BBC, son patron Michael O'Leary annonce que le prix moyen de sa compagnie va augmenter de 10 euros, passant de 40 euros à 50 euros, pour faire face à la hausse du coût du kérosène.
Ryanair s'est imposé en Europe grâce à un modèle très agressif, proposant des prix extrêmement bas pour des voyages relativement courts. Le groupe irlandais a entrainé la naissance dans son sillage de nombreuses compagnies low-cost (Easy Jet, Wizz Air…).
Après une pandémie désastreuse pour le monde aérien, le trafic a repris de plus belle, permettant à Ryanair de retrouver un résultat positif de 170 millions d'euros après impôts contre une perte nette de 273 millions un an plus tôt.
Bfm
C'est une petite révolution qui se prépare chez Ryanair. Le roi du vol low-cost siffle ainsi la fin de l'ère des billets à 10 euros, un de ses plus gros coups marketing. Dans une interview donnée à la BBC, son patron Michael O'Leary annonce que le prix moyen de sa compagnie va augmenter de 10 euros, passant de 40 euros à 50 euros, pour faire face à la hausse du coût du kérosène.
Une décision qui ne l'effraye pas pour autant. "Nous pensons que les gens continueront à voler fréquemment. Mais je pense qu'ils vont devenir beaucoup plus sensibles aux prix" poursuit-il, estimant que les voyageurs choisiront donc des compagnies low-cost plutôt que des compagnies traditionnelles."Nos tarifs promotionnels vraiment bon marché - les tarifs à un euro, les tarifs à 0,99 euro, même les tarifs à 9,99 euros - je pense que vous ne verrez pas ces tarifs au cours des prochaines années" a tranché le fantasque PDG.
Ryanair s'est imposé en Europe grâce à un modèle très agressif, proposant des prix extrêmement bas pour des voyages relativement courts. Le groupe irlandais a entrainé la naissance dans son sillage de nombreuses compagnies low-cost (Easy Jet, Wizz Air…).
Après une pandémie désastreuse pour le monde aérien, le trafic a repris de plus belle, permettant à Ryanair de retrouver un résultat positif de 170 millions d'euros après impôts contre une perte nette de 273 millions un an plus tôt.
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