Les individus condamnés dans le cadre d’un crime grave à la peine de mort ont généralement des familles et des enfants. Ces derniers souffrent énormément de l’absence de l’un des deux parents et ne perçoivent généralement aucune aide, ni morale, ni sociale, ni financière.
C’est dans ce sens que la Coalition marocaine contre la peine de mort (CMCPM) a appelé à accorder aux enfants des personnes condamnées à mort le statut de « pupilles de la nation dans l’optique d’améliorer leurs conditions en termes d’accès aux prestations de base ».
Une étude a été réalisée sur la question par l’Organisation marocaine des Droits Humains (OMDH) ainsi que l’Association marocaine des droits humains (AMDH), fait savoir à Hespress Fr Boubker Largo, Président de l’OMDH, soulignant qu’ils ont tout d’abord effectué une visite de terrain chez les condamnés (femmes et hommes) à la peine capitale qui se trouvent principalement dans trois établissements pénitentiaires à savoir la prison locale de Tanger (2%), prison centrale Moul Bergui (31%) et la prison centrale de Kénitra (67%).
Le premier constat de cette étude, explique notre interlocuteur, est que, premièrement, « la famille des détenus ou ceux déjà condamnés à la peine capitale, se retrouve privée de la personne qui la prenait en charge d’habitude et cela mène à l’interruption des études des enfants, troubles psychiques chez les enfants et mène aussi à ce que ces enfants haïssent la société et souhaitent se venger d’elle surtout qu’ils ont été privés de leur papa ou maman ».
Deuxième point, poursuit Boubker Largo, « ce condamné à la peine capitale, en attendant son exécution, reste en prison, mais ne peut pas voir ses enfants et même s’il lui arrive de les voir, c’est rarement en raison du manque de moyens financiers de la famille. Et cela redouble leur souffrance: Ils sont en détention pour une longue durée, durant laquelle ils sont privés de leurs enfants ».
Cependant, « quel est le destin des enfants dont l’un des parents est condamné à la peine capitale ?, s’interroge notre interlocuteur. « L’Etat doit prendre en charge cette catégorie », estime-t-il.
« Oui en effet l’Etat a puni le criminel, mais la question qui se pose est qui va prendre en charge ses enfants alors que leur statut est pire que les orphelins ? Et du coup, il faut trouver une solution à ces enfants qui sont dans ce cas de figure innocents puisqu’ils n’ont pas commis le crime dont il se retrouve victime », souligne le président de l’OMDH.
https://fr.hespress.com/100917-pein...amnes-le-statut-de-pupilles-de-la-nation.html
C’est dans ce sens que la Coalition marocaine contre la peine de mort (CMCPM) a appelé à accorder aux enfants des personnes condamnées à mort le statut de « pupilles de la nation dans l’optique d’améliorer leurs conditions en termes d’accès aux prestations de base ».
Une étude a été réalisée sur la question par l’Organisation marocaine des Droits Humains (OMDH) ainsi que l’Association marocaine des droits humains (AMDH), fait savoir à Hespress Fr Boubker Largo, Président de l’OMDH, soulignant qu’ils ont tout d’abord effectué une visite de terrain chez les condamnés (femmes et hommes) à la peine capitale qui se trouvent principalement dans trois établissements pénitentiaires à savoir la prison locale de Tanger (2%), prison centrale Moul Bergui (31%) et la prison centrale de Kénitra (67%).
Le premier constat de cette étude, explique notre interlocuteur, est que, premièrement, « la famille des détenus ou ceux déjà condamnés à la peine capitale, se retrouve privée de la personne qui la prenait en charge d’habitude et cela mène à l’interruption des études des enfants, troubles psychiques chez les enfants et mène aussi à ce que ces enfants haïssent la société et souhaitent se venger d’elle surtout qu’ils ont été privés de leur papa ou maman ».
Deuxième point, poursuit Boubker Largo, « ce condamné à la peine capitale, en attendant son exécution, reste en prison, mais ne peut pas voir ses enfants et même s’il lui arrive de les voir, c’est rarement en raison du manque de moyens financiers de la famille. Et cela redouble leur souffrance: Ils sont en détention pour une longue durée, durant laquelle ils sont privés de leurs enfants ».
Cependant, « quel est le destin des enfants dont l’un des parents est condamné à la peine capitale ?, s’interroge notre interlocuteur. « L’Etat doit prendre en charge cette catégorie », estime-t-il.
« Oui en effet l’Etat a puni le criminel, mais la question qui se pose est qui va prendre en charge ses enfants alors que leur statut est pire que les orphelins ? Et du coup, il faut trouver une solution à ces enfants qui sont dans ce cas de figure innocents puisqu’ils n’ont pas commis le crime dont il se retrouve victime », souligne le président de l’OMDH.
https://fr.hespress.com/100917-pein...amnes-le-statut-de-pupilles-de-la-nation.html