DROITS DES FEMMES - L'annonce de Gérald Darmanin visant à pénaliser les médecins signant des certificats de virginité suscite les réserves de la gynécologue Ghada Hatem. Auprès de LCI, elle fustige l'idée, estimant qu'il vaut mieux "punir les parents qui exigent ça que le médecin qui essaye d’aider sa patiente".
Le ministre de l'Intérieur veut s'"attaquer aux ‘certificats de virginité’". Dans une interview au Parisien, Gérald Darmanin indique que dans le cadre de la lutte contre le séparatisme, il souhaite pénaliser les médecins qui délivrent ces certificats aux jeunes femmes. "Certains médecins osent encore certifier qu’une femme est vierge pour permettre un mariage religieux, malgré la condamnation de ces pratiques par le Conseil de l’ordre des médecins. On va non seulement l’interdire formellement mais proposer la pénalisation", explique-t-il dans le quotidien.
En 2003, le Conseil de l'ordre des médecins appelait les médecins à refuser la rédaction d'un tel certificat "n’ayant aucune justification médicale et constituant une violation du respect de la personnalité et de l’intimité de la jeune femme (notamment mineure) contrainte par son entourage de s’y soumettre". S'il est difficile d'en connaître le nombre, ces certificats - exigés par certaines familles avant un mariage pour prouver la "virginité" de la future conjointe - ont toujours cours comme en témoigne Ghada Atem, médecin-cheffe de la Maison des femmes de Saint-Denis.
Le ministre de l'Intérieur veut s'"attaquer aux ‘certificats de virginité’". Dans une interview au Parisien, Gérald Darmanin indique que dans le cadre de la lutte contre le séparatisme, il souhaite pénaliser les médecins qui délivrent ces certificats aux jeunes femmes. "Certains médecins osent encore certifier qu’une femme est vierge pour permettre un mariage religieux, malgré la condamnation de ces pratiques par le Conseil de l’ordre des médecins. On va non seulement l’interdire formellement mais proposer la pénalisation", explique-t-il dans le quotidien.
En 2003, le Conseil de l'ordre des médecins appelait les médecins à refuser la rédaction d'un tel certificat "n’ayant aucune justification médicale et constituant une violation du respect de la personnalité et de l’intimité de la jeune femme (notamment mineure) contrainte par son entourage de s’y soumettre". S'il est difficile d'en connaître le nombre, ces certificats - exigés par certaines familles avant un mariage pour prouver la "virginité" de la future conjointe - ont toujours cours comme en témoigne Ghada Atem, médecin-cheffe de la Maison des femmes de Saint-Denis.