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Bien sûr quil faisait froid pendant la dernière glaciation, mais jusquoù sétendait lemprise de la glace? Visiblement pas grand monde devait être épargné puisque des chercheurs de Caroline du Sud ont retrouvé des traces dicebergs à Miami! Ces monstres flottants ont raclé les fonds marins et laissé de véritables tranchées au large de la Floride. La nouvelle a été annoncée jeudi 6 décembre au congrès annuel de lunion américaine de géophysique.
Les chercheurs ont pris en compte le niveau de la mer dil y a 20 000 ans pour estimer que ces icebergs devaient mesurer entre 100 et 200 mètres. Pour linstant, une centaine de marques ont été découvertes dans le nord de la Floride et quatre au sud.
Celles-ci font entre 10 et 50 mètres de large pour un maximum de 5 mètres de profondeur. Elles ont été découvertes grâce à des sonars après la découverte en 2006 de cas similaires, mais plus nombreux, sur la côte de la Caroline du Sud.
Il semblerait que des débordements gigantesques dans les lacs glaciaires de lArctique aient provoqué la descente de courants froids jusquaux côtes atlantiques de la Floride. Des grands apports en eau douce dans les océans de lâge glaciaire ont en effet été constatés à plusieurs reprises.
Cela aurait représenté une quantité deau non salée supérieure à celle contenue dans les grands lacs américains. Selon les chercheurs, lapparition dun tel courant deau froide a certainement perturbé et dévié le Gulf Stream de lépoque, ce qui a dû modifier profondément le climat en Amérique du Nord et jusquen Europe.
"Plus nous pourrons faire de cartographie, mieux nous connaîtrons le plancher océanique, explique Jenna Hill, professeur à luniversité côtière de Caroline du Sud. Nous ne pensions à la base pas trouver des traces de raclement diceberg. Cela ouvre la porte à de nombreuses autres informations à propos des modèles du climat et de la circulation des océans du passé.
" Son équipe cherchait à la base des traces déruptions sous-marines de gaz quand elle a trouvé ces intrigantes balafres sur les fonds marins.

Libération
Bien sûr quil faisait froid pendant la dernière glaciation, mais jusquoù sétendait lemprise de la glace? Visiblement pas grand monde devait être épargné puisque des chercheurs de Caroline du Sud ont retrouvé des traces dicebergs à Miami! Ces monstres flottants ont raclé les fonds marins et laissé de véritables tranchées au large de la Floride. La nouvelle a été annoncée jeudi 6 décembre au congrès annuel de lunion américaine de géophysique.
Les chercheurs ont pris en compte le niveau de la mer dil y a 20 000 ans pour estimer que ces icebergs devaient mesurer entre 100 et 200 mètres. Pour linstant, une centaine de marques ont été découvertes dans le nord de la Floride et quatre au sud.
Celles-ci font entre 10 et 50 mètres de large pour un maximum de 5 mètres de profondeur. Elles ont été découvertes grâce à des sonars après la découverte en 2006 de cas similaires, mais plus nombreux, sur la côte de la Caroline du Sud.
Il semblerait que des débordements gigantesques dans les lacs glaciaires de lArctique aient provoqué la descente de courants froids jusquaux côtes atlantiques de la Floride. Des grands apports en eau douce dans les océans de lâge glaciaire ont en effet été constatés à plusieurs reprises.
Cela aurait représenté une quantité deau non salée supérieure à celle contenue dans les grands lacs américains. Selon les chercheurs, lapparition dun tel courant deau froide a certainement perturbé et dévié le Gulf Stream de lépoque, ce qui a dû modifier profondément le climat en Amérique du Nord et jusquen Europe.
"Plus nous pourrons faire de cartographie, mieux nous connaîtrons le plancher océanique, explique Jenna Hill, professeur à luniversité côtière de Caroline du Sud. Nous ne pensions à la base pas trouver des traces de raclement diceberg. Cela ouvre la porte à de nombreuses autres informations à propos des modèles du climat et de la circulation des océans du passé.
" Son équipe cherchait à la base des traces déruptions sous-marines de gaz quand elle a trouvé ces intrigantes balafres sur les fonds marins.

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