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[QUOTE="TheNeuroGirl, post: 15685377, member: 390560"] Et voilà la suite :) [B][U]Partie 2[/U][/B] C’était la journée de lutte pour les droits de la femme et en entrant dans mon bureau, je trouvais, sans surprise, une jacinthe rose sur ma table. J’étais d’autant plus touchée par cette petite attention lorsque je remarquais sa couleur. Je savais pertinemment de qui elle venait et me rendis auprès de l’intéressé pour le remercier. Mon chef avait instauré cette tradition depuis un an et se faisait un plaisir d’offrir une petite plante à chaque femme de l’équipe, en cette occasion spéciale. Je lui dis merci chaleureusement et ne manquais pas de soulever qu’il s’était souvenu de ma petite préférence pour le rose (puisque j’étais la seule veinarde à en avoir eu une de cette couleur). Nous discutâmes de choses et d’autres jusqu’à ce que nos échanges se concentrent sur mon âge. J’avais atteint le quart de siècle quelques mois plutôt et j’usais facilement de l’autodérision. J’étais vieille et l’une de mes collègues (ayant à peine un an de plus) s’en délectait puisqu’elle avait attendu cet évènement comme la venue du messie. Elle était aigrie et avait passé la moitié de l’année à me dire que je verrais ô combien les choses seraient différentes, une fois ce cap passé. Mon chef qui avait pratiquement l’âge de mes parents n’était pas de son avis. A ses yeux, j’étais jeune et il interpella aussitôt le stagiaire pour lui demander son avis et valider son argument. Ce dernier n’avait pas entendu le début de notre conversation et devait deviner mon âge. Quelle question épineuse pour un homme ! Certes l’âge n’était qu’un chiffre et tout dépendait du mental mais, qu’on se le dise mesdames, lorsque l’on joue aux devinettes, les années en trop que ces messieurs oseraient nous attribuer ne leurs seraient jamais pardonnées ! Une parole prononcée ne peut jamais être récupérée et, fort heureusement pour lui, notre petit stagiaire avait une certaine élégance ou alors énormément de chance ! Il ne me donnait pas plus de 23 ans. Je laissais échapper un rire et me demandais, intérieurement, si sa réponse était davantage liée à mon apparence ou à mon état d’esprit. Avais-je l’air d’être un peu plus jeune ou simplement immature ? Ne tenant pas à m’accabler plus longtemps avec ce genre de bêtise, je lui dévoila mon âge et il en écarquilla les yeux. Du haut de ses 22 ans (que je venais de découvrir), il n’y croyait pas. Cette matinée-là n’avait pas été très productive. Mon chef s’était mis à discuter avec une autre collègue tandis que je poursuivais d’échanger avec le petit marrakchi. Il me demanda si je connaissais quelques mots en arabe et lorsque je lui répondis « oui » dans sa propre langue, il éclata de rire. Il ne s’y attendait pas du tout et c’est de là que débuta un petit jeu. Il cherchait régulièrement à tester mon niveau (quasi inexistant, ne nous voilons pas la face) tandis que je m’efforçais d’apprendre des petites choses à ses côtés et qu’ilvme taquinait en me traitant de « nulle ». La hiérarchie qui nous séparait avait clairement disparu pour laisser place à une vraie relation de « collègues » ou de je-ne-sais-quoi. Les choses étaient moins tendues et ce n’était pas pour me déplaire dans un contexte où les autres filles préféraient se tirer dans les pattes pour se faire bien voir du chef. Pour une fois, j’étais contente que l’on ne me plante pas de couteau dans le dos. J’avais envie de m’ouvrir davantage à la possibilité d’une amitié mais j’en étais incapable. Je restais sur mes gardes afin de me préserver. Depuis ce dernier échange, nous étions un petit peu plus complices. Nos bureaux étaient côte à côte et lorsqu’il m’arrivait de me trouver seule dans le mien, il venait me rendre visite. J’étais gênée. Hiérarchiquement parlant, j’étais au-dessus. Je ne voulais pas que mes collègues s’imaginent des bêtises en me voyant rigoler avec le « stagiaire ». D’autre part, ma timidité avait le don de refaire surface. Je ne savais plus comment me comporter lorsque je le voyais entrer et occuper l’un des sièges vides de mon bureau. Je le regardais et souriais mais j’étais incapable de prononcer quoi que ce soit. Il m’arrivait d’être sauvée par mon chef qui venait le chercher ou alors de me retourner, maladroitement, pour me perdre dans mon écran d’ordinateur et avancer mon travail. Il était là. Je ne voulais pas être impolie. J’étais bloquée. C’était gênant. Je ne savais plus si je m’imaginais cette espèce de tension qui régnait entre nous ou si elle était réelle et plus palpable que jamais. Je me demandais combien de temps est-ce que cela allait durer avant que les choses ne s’estompent. D’ailleurs, allaient-elles vraiment s’estomper ? Je m’inquiétais un petit peu en repensant au voyage à Marrakech que nous allions prochainement effectuer. Il fallait le faire en équipe et tout le monde se devait d’être présent pour ce genre d’évènement. C’était officiel, mon chef en avait décidé ainsi, le petit marrakchi serait notre guide. [/QUOTE]
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