Une personne sur trois en france.

Vous êtes peut-être déjà touché par la maladie sans le savoir - comme une personne sur trois en France.

Silencieusement, elle envahit votre foie. Mais vous ne sentez rien.

Cette maladie était autrefois appelée maladie du « foie gras » parce que les cellules de votre foie se chargent de graisses, sans que vous ne vous en rendiez compte. Aujourd’hui, on l’appelle d’un nom compliqué, la stéatose hépatique. Elle est devenue « extrêmement fréquente » dans les pays industrialisés. Si vous la laissez évoluer, elle peut vous conduire à la cirrhose même si vous ne buvez jamais une goutte d’alcool, et même au cancer.

En France, 1 personne sur 3 aurait trop de graisse dans le foie. Cela représente tout de même près de 20 millions de personnes !


Cette personne n’en sait rien parce qu’elle ne sent rien.


Pas de douleur particulière, pas de symptôme inquiétant.


En plus, elle ne boit pas (l’alcool engraisse le foie, c’est bien connu). Alors, à quoi bon s’en préoccuper ?


Tout simplement parce qu’un foie gras peut avoir, à terme, de très graves conséquences comme la cirrhose ou le cancer.





Ils ne sont pas encore très connus car la maladie est émergente, difficile à diagnostiquer et les médecins généralistes ne sont pas encore tous sensibilisés.


Mais devant l’ampleur attendue du phénomène dans les prochaines années, j’ai pensé qu’il était indispensable de vous mettre au courant, afin que vous puissiez prendre toutes les mesures nécessaires pour préserver votre foie.


Les conséquences d’un foie gras, si vous laissez la situation dégénérer, peuvent vous faire risquer une mort violente et subite.


Mais, tant que vous n’en subissez pas les complications (alors qu’il est déjà presque trop tard), vous pouvez très bien ne pas vous douter qu’il y a quelque chose qui cloche du côté de votre foie
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Et en Belgique c'est une personne sur combien?
 
Votre foie devient gras, comme celui des oies gavées pour les fêtes
Au départ donc, le foie est anormalement gorgé de graisse, comme celui des oies gavées pour les fêtes.

Petit à petit, la graisse provoque une inflammation chronique qui ronge les cellules du foie.

Votre foie change de tête. Il suffit de se rendre chez le boucher pour se rendre compte de ce qui se passe dans son abdomen. Un foie sain est d’un beau rouge bordeaux, aux bords francs, comme celui-ci :

Un foie sain de cochon, tel qu’on en trouve sur l’étal du boucher


Un foie gras devient jaunâtre et enflé :
Foie gras, enflé, jaunâtre : délicieux sur des petits toasts, inquiétant si c’est le vôtre


Le foie tente alors de se défendre : il commence à produire des fibres de collagène qui envahissent progressivement tout l’organe (fibrose).


Il se boursouffle, devient « répugnant » (pour reprendre les termes de Pierre Ménès, qui a vu le sien).


Il ne fonctionne plus normalement, mais le malade ne se rend toujours compte de rien, car le foie « compense ». Au mieux, il ressent des symptômes qui ne sont pas très spécifiques : immenses fatigues, problèmes digestifs, libido en berne… Pas de quoi s’alarmer.


À un certain point, malheureusement, la dégradation est irréversible et c’est alors qu’elle peut conduire à lacirrhose.


Au stade de la cirrhose, le foie est tellement mal en point qu’il n’est plus capable de remplir son rôle (vital pour l’organisme) et que les médecins ordonnent de toute urgence la transplantation d’un nouveau foie.


Si le malade ne trouve pas un donneur sain très rapidement, il risque de mourir.
 
Une pandémie mondiale qui inquiète les hépatologues
Ce phénomène du foie gras se répand dans le monde avec une vitesse inquiétante. Il rejoint la cohorte des maladies dites « de civilisation », liées à notre mode de vie, aux côtés de l’obésité, du diabète de type 2 et des cancers.

Les hépatologues (médecins spécialistes du foie) tirent la sonnette d’alarme. Ils reçoivent de plus en plus de patients souffrant de stéatose hépatique non-alcoolique (foie gras) ou de sa forme évoluée : la « NASH » en anglais.

La cirrhose due à une stéatose hépatique non-alcoolique est déjà la première cause de transplantation du foieaux États-Unis. Et la France suit le même chemin, 30 % des Français sont déjà touchés par la stéatose[3]

C’est la raison pour laquelle il sera de plus en plus compliqué de trouver des greffons : non seulement la demande sera plus forte, mais en plus les greffons disponibles auront des chances d’être déjà envahis de gras, eux aussi…
 
L’industrie pharmaceutique dans l’impasse, alors que…
Ne comptez pas sur un médicament pour dégraisser votre foie : il n’existe tout simplement pas !

Ce n’est pas faute d’essayer, car le filon s’annonce juteux pour les laboratoires pharmaceutiques. Certains spécialistes anticipent un marché de plus de 60 milliards de dollars d’ici 10 ans[4] ! Ils se livrent à une course effrénée pour être les premiers à sortir le médicament qui installera leur fortune.

Mais ils sont encore loin du compte, et aucune molécule n’a encore prouvé son efficacité. Aucune n’est pas encore capable de supprimer la graisse et la fibrose dans le foie.

Pire : certains médicaments, qui passent par le foie, aggravent l’état du foie. Un simple cachet peut être la goutte d’eau qui fait déborder le vase, provoquant une cirrhose chez un foie déjà à bout de souffle.

Contre la stéatose, la médecine conventionnelle ne peut RIEN.
 
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