compteblad
PLD (Peace, Love and Diversity)

Perspectives économiques : le Maroc 4e meilleure économie africaine en 2026
Selon la mise à jour que vient de publier le FMI sur les prévisions d’évolution de la richesse mondiale mesurée par le PIB,
Selon la mise à jour que vient de publier le FMI sur les prévisions d’évolution de la richesse mondiale mesurée par le PIB, à prix courants (en dollars US), le Maroc serait la 4e meilleure économie africaine en 2026, derrière le Nigéria, l’Égypte et l’Afrique du Sud.
Le Fonds monétaire international (FMI) vient de publier la mise à jour de ses projections d’évolution de la richesse mondiale mesurée par le PIB, à prix courants (en dollars US), à l’horizon 2026. Il ressort du document que d’importants changements vont intervenir dans le top 10 des meilleures économies africaines, comparativement à l’édition de 2019 publiée avant la pandémie de la Covid-19. En effet, hormis le Nigéria qui continuera à caracoler loin devant en tête, il y aura plusieurs nouveautés : l’Afrique du Sud reculera encore d’un cran pour laisser la seconde place à l’Égypte, l’Algérie aussi sera supplantée par le Maroc, tandis que l’économie éthiopienne, par exemple, ne brillera pas autant que la majorité des observateurs s’y attendent. Même le Rwanda, pays si plébiscité, ne figure pas dans la liste de ces 10 favoris.
Le Nigéria toujours sur le toit de l’Afrique
Ainsi, le Nigéria demeurera donc la locomotive économique du continent africain en 2026. Ce sera de loin le pays le plus riche d’Afrique en termes de PIB, c’est-à-dire de richesse créée en interne au sein d’un pays. Selon les experts du FMI, le pays finira 2026 avec plus que le double de son PIB, qui passera ainsi de 429 milliards de dollars US en 2020 à 964 milliards de dollars US en 2026 (voir graphique). Le pays continuera à miser sur ses deux positions privilégiés de pays le plus peuplé d’Afrique avec ses 210 millions d’habitants, et de premier producteur pétrolier du continent. Mais, la croissance fulgurante de sa richesse sera surtout rendue possible par les importants investissements qui seront opérés dans les infrastructures (chemin de fer, port en eau profonde, raffinerie de pétrole…) et dans le développement agricole, explique le FMI. Les autorités nigérianes misent beaucoup sur l’agriculture où elles veulent replacer leur pays au premier rang en Afrique, comme ce fut le cas dans les années 1970 où il était autosuffisant sur plusieurs produits agricoles qu’il est aujourd’hui obligé d’importer. Pour ce faire, elles se sont dotées d’un nouveau plan agricole. Un plan certes ambitieux, mais qui pourrait être «facilement» réalisé, tant le pays dispose d’atouts. En effet, avec 84 millions d’hectares de terres arables bien irriguées par deux fleuves (le Niger et le Bénoué) ainsi que par une bonne pluviométrie qui fournit en moyenne 750 mm au Nord et 4 m au Sud, ou encore l’appui d’OCP Africa Fertilizers Nigeria, qui produit localement de l’engrais, forme les agriculteurs et fournit des services divers comme l’étude des sols, l’utilisation de l’IoT pour améliorer les rendements, nul doute que ce challenge sera atteint.