"le petit mustapha" intenable à la prison de jamioulx...

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"Le petit Mustapha" intenable à la prison de Jamioulx - DH.be


"Le petit Mustapha" intenable à la prison de Jamioulx

Celui que les médias du tout début des années 1990 surnommaient Le petit Mustapha, est toujours en prison en 2015. Celui qui connaît l’enfermement depuis l’âge de 10 ans, et en a maintenant 35, est détenu à la prison de Jamioulx en principe jusqu’en 2021.

Et son incarcération pose problème : Mustapha Riffi vient de récolter 30 jours d’isolement strict pour avoir reçu trois rapports disciplinaires en 48 heures. Le premier pour une clé USB trouvée dans sa cellule. Le deuxième pour avoir eu un comportement menaçant, insultant et violent à l’infirmerie de la prison. Le troisième pour avoir insulté un agent pénitentiaire qui lui refusait l’autorisation de donner un coup de téléphone.
 

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je ne savais pas qu'en Belgique on emprisonnait des enfants? n'est ce pas interdit par le droit international?

Apparemment il est enfermé depuis 25 ans... et d'autres, eux, avec la bonne couleur de peau?, ne sont même pas emprisonnés alors qu'ils ont commis des crimes...

un exemple parmi de TRES nombreux...

IMPUNITÉ-Belgique : les meurtriers racistes du sénégalais Bécaye Ba s'en sortent avec un sursis

IMPUNITÉ-Belgique : les meurtriers racistes du sénégalais Bécaye Ba s'en sortent avec un sursis

MPUNITÉ-Belgique : les meurtriers racistes du sénégalais Bécaye Ba s'en sortent avec un sursis


L’affaire défraie la chronique à Mons, en Belgique : Pape Bécaye Bâ, un jeune sénégalais a été tué par deux racistes. Mais voilà, ces derniers ne feront même pas de prison.
Choquant : c’est le mot qui revenait le plus souvent pour commenter le sursis... de 5 ans infligé» par le tribunal correctionnel de Mons à Thomas et Joakim pour des coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort de Papa Becaye Bâ, le 11 novembre 2012 à La Louvière. Le tribunal a pourtant reconnu le caractère raciste de l’agression envers les deux frères, ce jour-là. On leur avait jeté des glaçons en criant «sale noir, va manger des bananes».
Etait-ce bien Thomas et Joakim ? Difficile à dire. Mais les deux garçons avaient dans leur Gsm des croix gammées, des sms qui parlaient de «négros», des photos de skins et même le symbole du Reich. Alexandre Bâ, le frère de Papa Bécaye, également agressé ce soir-là mais qui a survécu, était amer à l’issue de la lecture du jugement : «Quelle belle justice belge. Tu vends de la drogue : tu vas en prison. Tu tues quelqu’un, tu restes libre. Notre avocat Me Preumont nous avait mis au parfum : comme ces prévenus n’avaient jamais été privés de liberté dès l’agression de mon frère, nous ne devions pas nous attendre à une arrestation à l’audience. Ces gens n’ont pas été privés de liberté alors que mon frère agonisait avant de mourir, quatre jours après.»
Mais Alexandre peut compter sur la sagesse de sa mère, Fatimata Gabrielle, qui avait d’ailleurs, après le drame, calmé les esprits. «Nous l’avions pressenti, même si nous croyions en la justice de ce pays. Le fantôme de Bécaye va les suivre. Ils paieront bien. La justice divine est la meilleure. Nous sommes calmes. Nous sommes bien entourés», disait-elle.
Pour autant, la tristesse se lit sur le visage de cette mère aimante. «On est raciste par manque de culture. Les racistes sont des ignorants». Leurs amis sénégalais de «Sene-bel», l’association des Sénégalais et sympathisants de Belgique, ont accompagné la famille au procès à Mons.
Emile Turpin, président, et Angélique Diène, vice-présidente, encouragent Alexandre en colère, et son frère Ahmadou. «Ne vous focalisez pas sur des menottes et la prison. Vous devez calmer vos émotions, réfléchir, et repartir sur de nouvelles bases. Ce jugement n’est qu’un début. Vous subissez des insatisfactions. Bécaye est mort comme une mouche... mais votre lutte continue. Montrez-vous plus civilisés que Thomas et Joakim. Les médias sont avec vous. L’ambassade du Sénégal sera informée du dénouement de votre drame. Vous n’êtes pas seuls»...
 

Pareil

Just like me :D
VIB
je ne savais pas qu'en Belgique on emprisonnait des enfants? n'est ce pas interdit par le droit international?

Apparemment il est enfermé depuis 25 ans...

En fait, ça veut dire que depuis ses dix ans, il est connu des services de police et a d'abord commencer avec des peines en institut pour jeunes.

Bref, c'est un parcours de petites frappes qui fait sans arrêt des aller retour en institut ouvert d'abord, puis fermé, et une fois majeur, c'est la prison.

Il n'a donc pas été mis en prison à 10 ans jusqu'à maintenant. Mais son parcours est tel qu'on simplifie pour dire qu'il a connu la prison depuis ses 10 ans.

Dans le second cas, il faut voir les circonstances précises : s'ils n'étaient que deux agresseurs, alors c'est un vrai scandale.
S'ils étaient dix, alors l'avocat a dû jouer sur le fait qu'on ne pouvait pas savoir exactement qui a porté les coups, etc...
Ou bien il y a eu un problème de procédure.
Difficile à dire.
 

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ton avis n'est pas du tout partagé par la famille de la victime dont la presse dakaroise a relayé (d'une manière assez virulente) l'opinion...
Justice merdique à Mons en Belgique: le raciste tue un sénégalais et sort libre du tribunal -

Justice Merdique À Mons En Belgique: Le Raciste Tue Un Sénégalais Et Sort Libre Du Tribunal




En fait, ça veut dire que depuis ses dix ans, il est connu des services de police et a d'abord commencer avec des peines en institut pour jeunes.

Bref, c'est un parcours de petites frappes qui fait sans arrêt des aller retour en institut ouvert d'abord, puis fermé, et une fois majeur, c'est la prison.

Il n'a donc pas été mis en prison à 10 ans jusqu'à maintenant. Mais son parcours est tel qu'on simplifie pour dire qu'il a connu la prison depuis ses 10 ans.

Dans le second cas, il faut voir les circonstances précises : s'ils n'étaient que deux agresseurs, alors c'est un vrai scandale.
S'ils étaient dix, alors l'avocat a dû jouer sur le fait qu'on ne pouvait pas savoir exactement qui a porté les coups, etc...
Ou bien il y a eu un problème de procédure.
Difficile à dire.
 

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@Pareil,

tu sembles balayez d'un revers de la main des faits pourtant avérés...
Désolé, mais pour moi il n y a AUCUNE excuse, aucune circonstance atténuante pour un crime de haine, qu'il soit commis par un raciste ou un extremiste ( islamiste, ...)



http://archives.lesoir.be/marc_t-20...atedesc&all=1116296&pos=207&all=1116512&nav=1


Un coupable étranger prend plus qu’un coupable belge
VANDEMEULEBROUCKE,MARTINE

Vendredi 5 novembre 2010

L’expression de la culpabilité n’est pas la même dans toutes les cultures. Un facteur de discrimination devant la justice ? La thèse de Christophe Leys interpelle.

L’écrasante majorité des détenus en Belgique sont d’origine étrangère, surtout turque et marocaine. De nombreuses études expliquent cette surreprésentation dans les prisons : origine sociale, contrôles policiers plus ciblés…La thèse de doctorat de Christophe Leys, assistant à l’Unité de psychologie sociale de l’ULB, aborde le problème par une voie inédite : la gestion des émotions devant les juges. Selon qu’on soit Belge ou pas, la manière de les exprimer peut conduire à une discrimination. Pas volontaire bien sûr. Les juges doivent justifier par des arguments légaux l’attribution de la peine mais, pour un simple délit, la marge de manœuvre est grande. Trois ou six mois de prison, peine alternative… C’est là qu’intervient la part de subjectivité.

L’idée. Dans la société occidentale pétrie de culture chrétienne, le sentiment de culpabilité est bien perçu (faute avouée…) et il est essentiel dans les affaires criminelles. « Si le prévenu exprime un sentiment de culpabilité, les juges se disent qu’il a compris les règles et que les risques de récidive sont plus faibles », analyse Christophe Leys. Mais la culpabilité est une émotion dissimulable. Pour y croire, on se repose sur les excuses. Les situations qui demandent un comportement d’excuses sont régies par un contexte culturel. Si le prévenu n’a pas conscience des comportements attendus par le juge, il peut être discriminé au niveau de la sévérité de la peine qu’il reçoit.

Les images. A l’opposé de la culpabilité, l’expression de la colère est très réprimée dans notre société. Les Nord-Africains sont perçus comme étant souvent en colère et se sentant rarement coupables. Dans un procès, on s’attend qu’ils aient un comportement cohérent par rapport à ces stéréotypes. Sont-ils faux pour autant ? Une autre étude a testé le sentiment de culpabilité. Il est peu présent chez le Turc mais plus fort chez le Marocain que chez le Belge. « Cela ne se traduit pas pour autant par des excuses », relève le chercheur. Et c’est là le problème.
 

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suite article

a méthode. Christophe Leys a présenté à 500 personnes le scénario d’un vol aggravé. Seul changeait le nom du prévenu trahissant son origine ethnique. On décrivait dans le dossier son attitude, ses moyens de défense, ses antécédents. Les faits donc. Puis l’assistant de l’ULB a examiné la peine infligée par les « juges » en fonction de quatre combinaisons possibles (sentiment de culpabilité ou non, de colère ou non – lire ci-contre). Le prévenu marocain a toujours été plus sévèrement condamné sauf dans une seule situation : quand il se sent coupable et pas en colère. « Les gens évaluent une autre dimension – non pertinente pour le Belge –, celle de son intégration dans la société belge. Un Nord-Africain est perçu comme intégré s’il fait profil bas et agit contre le stéréotype attendu. »

Les scénarios ont été testés sur des professionnels du droit (magistrats, avocats) et des personnes sans formation dans ce domaine. « Je n’ai pas vu de différence dans la manière d’appliquer les peines. »

Les réactions. Les résultats de cette thèse ont été soumis à des magistrats et des avocats. « Plusieurs d’entre eux m’ont dit être blindés face aux expressions d’émotion des prévenus, mais reconnaissent être attentifs au fait de reconnaître sa culpabilité », explique le chercheur. Une magistrate s’est dite très troublée. Elle reconnaît avoir été énervée par les pleurs d’une Gitane et de toute sa famille, mais très émue par ceux d’un homme marocain et elle s’est montrée plus clémente à son égard.

L’avocate bruxelloise France Blanmailland relève que dans la loi musulmane, les circonstances atténuantes n’ont pas la même force que dans notre droit. « Les jeunes d’origine turque ou marocaine n’ont donc rien à perdre à nier les faits. On peut aussi parler de la difficulté pour certaines cultures de s’humilier en public, de perdre la face. Ou du fait que regarder le juge dans les yeux, “cela ne se fait pas”. Cette attitude crée pas mal de malentendus. »

Un même fait, deux peines
LES PRISONS EN CHIFFRES
Une majorité d’étrangers
Sur dix mille prisonniers, 42,1 % sont d’origine étrangère. Et ces chiffres sont en augmentation.

Entre 1990 et 2000, la part de détenus belges a augmenté de 34 %, celle des Marocains de 108 % et celle des Turcs de 140 %. Mais cela recouvre des délits très différents. Les détenus belges sont surreprésentés pour les affaires de viols et de crimes de sang. Les détenus d’origine marocaine et turque pour les vols.
 

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Selon les criminologues, deux éléments jouent en « faveur » d’une présence importante d’étrangers en prison : les juges d’instruction les placent davantage en détention préventive car ils offrent moins de garanties de présentation devant les autorités judiciaires pendant l’instruction. Ils bénéficient moins aussi souvent que les Belges d’une libération conditionnelle faute de remplir les exigences de reclassement (domicile, travail).

Marc
Marc
Comment est traité le dossier de Marc, prévenu belge qui a cambriolé une maison de nuit pendant le sommeil de ses habitants ? Marc est sévèrement puni s’il ne se sent pas coupable et affiche sa colère. Logique. Plus surprenant : il écope aussi du maximum s’il se sent coupable et n’est pas agressif. « Dans ce cas, on le trouve bien sympathique mais il paraît n’avoir aucune excuse pour justifier son délit. On le condamne pour ce qu’il a fait, sans considérer aucun facteur externe », analyse Christophe Leys.

Il est plus modérément puni dans les autres cas, notamment quand il se sent coupable, mais se montre en même temps en colère. Pourquoi ? « Parce que ce comportement étonne. Les gens cherchent alors une explication rationnelle. La plus évidente, c’est que le prévenu reconnaît avoir transgressé les règles mais qu’il se sent en droit d’avoir commis cet acte. Donc qu’il a des excuses. »

Khader
Khader
Le prévenu marocain est pour les mêmes faits toujours puni sévèrement, sauf lorsqu’il se sent coupable et n’est pas en colère. Cette condition, qui ne laisse place à aucune excuse chez le Belge, est perçue ici comme un facteur d’intégration. C’est la seule situation où il s’en sort mieux que le prévenu belge.

Si Khader se sent coupable et paraît en colère, ce n’est pas perçu comme paradoxal. S’il montre sa culpabilité, c’est bien la preuve qu’il a commis l’acte (« vu que d’habitude ils ne sentent pas coupables ») et en plus il se permet d’être fâché (« ce qui n’est pas étonnant chez un Nord-Africain »). « Ce raisonnement n’est que supposition, reconnaît Christophe Leys, mais il explique le fait qu’on n’attribue pas de facteurs externes, pas d’excuses au délit commis par le Nord-Africain alors que ce paradoxe entraîne une moins grande sévérité chez le Belge. »
 
"Le petit Mustapha" intenable à la prison de Jamioulx - DH.be


"Le petit Mustapha" intenable à la prison de Jamioulx

Celui que les médias du tout début des années 1990 surnommaient Le petit Mustapha, est toujours en prison en 2015. Celui qui connaît l’enfermement depuis l’âge de 10 ans, et en a maintenant 35, est détenu à la prison de Jamioulx en principe jusqu’en 2021.

Et son incarcération pose problème : Mustapha Riffi vient de récolter 30 jours d’isolement strict pour avoir reçu trois rapports disciplinaires en 48 heures. Le premier pour une clé USB trouvée dans sa cellule. Le deuxième pour avoir eu un comportement menaçant, insultant et violent à l’infirmerie de la prison. Le troisième pour avoir insulté un agent pénitentiaire qui lui refusait l’autorisation de donner un coup de téléphone.
J'ai lu ses faits d'armes et le "petit" était en effet prometteur :D
Mustapha libéré en 2015! - DH.be
 

Pareil

Just like me :D
VIB
J'ai lu ses faits d'armes et le "petit" était en effet prometteur :D
Mustapha libéré en 2015! - DH.be

Dans le quartier, il y a aussi eu une petite racaille qui commençait très tôt.

Sa famille l'a envoyé un an chez un oncle au Maroc.

A son retour, il était sage comme une image et avait même fait le tour des petits commerces pour s'excuser.
 
Dans le quartier, il y a aussi eu une petite racaille qui commençait très tôt.

Sa famille l'a envoyé un an chez un oncle au Maroc.

A son retour, il était sage comme une image et avait même fait le tour des petits commerces pour s'excuser.
Perso, je refuse de qualifier un enfant de dix ans de "racaille" ou de "petite frappe".

Lorsque qu'une personne connaît les homes (ouverts ou fermés) depuis ses 10 ans puis la prison dès ses 16 ans, majorité pénale, c'est la société qui a montré son incompétence. C'est lamentable.
 

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Perso, je refuse de qualifier un enfant de dix ans de "racaille" ou de "petite frappe".

Lorsque qu'une personne connaît les homes (ouverts ou fermés) depuis ses 10 ans puis la prison dès ses 16 ans, majorité pénale, c'est la société qui a montré son incompétence. C'est lamentable.


Surtout qu il a ete demontre que le systeme carcérale belge aggrave encore la situation. ..avec un taux de récidive le plus haut d europe selon l'observatoire international des prisons....il n y a aucune volonté d accompagner ou d inserer les détenus. ..

La solution est dans une école juste pour tous...certainement pas les écoles ghettos d aujourd'hui qui ne vont faire qu augmenter le taux d incarcération des minorités ethniques. .... mais du calme....on construit la plus grande prison de b elgique a haren dans la banlieue bruxelloise
 
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