Bonjour 
Je lis un livre sur le Moyen Âge, et cette question se pose, surtout à propos du prêt à intérêt...
Le problème est que selon la théologie ancienne, le temps appartient à Dieu, et donc les humains ne peuvent se l'approprier pour en faire le commerce!
Mais en même temps, la finance a permis un extraordinaire essor économique à partir du moment où on a surmonté des scrupules religieux, et le monde moderne en dépend étroitement. C'est pas vrai que ça a seulement profité à une petite minorité de privilégiés. Indirectement, la plupart en ont bénéficié. Une vision morale/religieuse de l'économie, surtout pensée à priori, ne répond pas forcément aux besoins des gens.
C'est comme les assurances. On vend ce qui est seulement éventuel (l'accident, la maladie, le bris), alors que théologiquement, le futur est entre les mains de Dieu et de sa providence. Le principe de l'assurance est une manière de déjouer le hasard ou même les épreuves envoyées par Dieu, et cela paraît un peu impie... et pourtant les assurances répondent à un besoin réel chez les gens, indépendamment de leurs croyances!
Je lis un livre sur le Moyen Âge, et cette question se pose, surtout à propos du prêt à intérêt...
Le problème est que selon la théologie ancienne, le temps appartient à Dieu, et donc les humains ne peuvent se l'approprier pour en faire le commerce!
Mais en même temps, la finance a permis un extraordinaire essor économique à partir du moment où on a surmonté des scrupules religieux, et le monde moderne en dépend étroitement. C'est pas vrai que ça a seulement profité à une petite minorité de privilégiés. Indirectement, la plupart en ont bénéficié. Une vision morale/religieuse de l'économie, surtout pensée à priori, ne répond pas forcément aux besoins des gens.
C'est comme les assurances. On vend ce qui est seulement éventuel (l'accident, la maladie, le bris), alors que théologiquement, le futur est entre les mains de Dieu et de sa providence. Le principe de l'assurance est une manière de déjouer le hasard ou même les épreuves envoyées par Dieu, et cela paraît un peu impie... et pourtant les assurances répondent à un besoin réel chez les gens, indépendamment de leurs croyances!