-Le PPS est pour un nombre réduit de régions. Pour le PJD, les 16 actuelles sont insuffisantes.
-Les amis dIsmaïl Alaoui veulent saffranchir de la tutelle de lIntérieur alors que ceux de Abdelilah Benkirane optent pour le maintien de linstitution du wali.
Cest le cas du PAM. «Nous navons pas voulu rendre publiques nos propositions par respect pour la Commission. Nous avons estimé que cest à elle que revient la primauté dannoncer les apports de chacun», explique une source du PAM.
Dans le document remis à Omar Azziman, le PJD a saisi loccasion pour régler quelques comptes en suspens depuis les dernières élections. Pour le PJD, le processus électoral a été biaisé par léclosion, pendant une certaine période de lhistoire du pays, de partis de ladministration. Résultat, lélecteur a perdu complètement confiance en les institutions élues. Et «les dernières élections de 2009, surtout lors des élections des conseils de certaines villes, nous rappellent cette époque perturbée de notre histoire», note le parti dans le mémorandum remis à la commission. Une fois ce «détail» précisé, le PJD rentre dans le vif du sujet. Mais pas avant un petit rappel historique. «Le Maroc a connu la régionalisation avant de connaître lEtat moderne», expliquent en substance les islamistes. Bref, la régionalisation est bien ancrée dans les murs, les traditions et la culture des Marocains. Seulement le parti de la Lampe estime que le temps nest pas encore venu pour les affranchir totalement de la tutelle de lAdministration centrale. La clé de voûte du système actuel, linstitution du wali, ne devrait pas être touchée, estiment les islamistes. «Le wali de la région représente lEtat au niveau régional», propose le PJD. Les islamistes entendent lui retirer néanmoins, le titre dordonnateur de paiement.
Le PPS, quant à lui, choisit une rupture totale avec le système actuel. Exit le wali donc, et par-delà la tutelle du ministère de lIntérieur. Dans le modèle proposé par les amis de Moulay Ismaïl Alaoui, chaque région doit disposer dun pouvoir exécutif qui exerce les pleins pouvoirs administratifs et réglementaires. Cette institution sera chapeautée par un président élu directement ou indirectement par un parlement régional et investi dans ses pouvoirs par le roi. Le président forme un cabinet exécutif responsable devant le parlement régional, le parlement national et le souverain.
Les islamistes optent pour la même configuration, sauf que les pouvoirs du conseil régional se limitent à la gestion des affaires de la région. Il dispose du pouvoir décisionnel pour les prérogatives qui lui ont été déléguées par le centre et de celui de proposition de loi devant le Parlement national.
(...)
Dernier point commun : les deux formations estiment que le Sahara disposera dun statut particulier et que des réformes constitutionnelles sont un préalable à la mise en uvre de la régionalisation.
http://www.lesoir-echos.com/pjd-pps-la-regionalisation-entre-deux-extremes/presse-maroc/456/
-Les amis dIsmaïl Alaoui veulent saffranchir de la tutelle de lIntérieur alors que ceux de Abdelilah Benkirane optent pour le maintien de linstitution du wali.
Cest le cas du PAM. «Nous navons pas voulu rendre publiques nos propositions par respect pour la Commission. Nous avons estimé que cest à elle que revient la primauté dannoncer les apports de chacun», explique une source du PAM.
Dans le document remis à Omar Azziman, le PJD a saisi loccasion pour régler quelques comptes en suspens depuis les dernières élections. Pour le PJD, le processus électoral a été biaisé par léclosion, pendant une certaine période de lhistoire du pays, de partis de ladministration. Résultat, lélecteur a perdu complètement confiance en les institutions élues. Et «les dernières élections de 2009, surtout lors des élections des conseils de certaines villes, nous rappellent cette époque perturbée de notre histoire», note le parti dans le mémorandum remis à la commission. Une fois ce «détail» précisé, le PJD rentre dans le vif du sujet. Mais pas avant un petit rappel historique. «Le Maroc a connu la régionalisation avant de connaître lEtat moderne», expliquent en substance les islamistes. Bref, la régionalisation est bien ancrée dans les murs, les traditions et la culture des Marocains. Seulement le parti de la Lampe estime que le temps nest pas encore venu pour les affranchir totalement de la tutelle de lAdministration centrale. La clé de voûte du système actuel, linstitution du wali, ne devrait pas être touchée, estiment les islamistes. «Le wali de la région représente lEtat au niveau régional», propose le PJD. Les islamistes entendent lui retirer néanmoins, le titre dordonnateur de paiement.
Le PPS, quant à lui, choisit une rupture totale avec le système actuel. Exit le wali donc, et par-delà la tutelle du ministère de lIntérieur. Dans le modèle proposé par les amis de Moulay Ismaïl Alaoui, chaque région doit disposer dun pouvoir exécutif qui exerce les pleins pouvoirs administratifs et réglementaires. Cette institution sera chapeautée par un président élu directement ou indirectement par un parlement régional et investi dans ses pouvoirs par le roi. Le président forme un cabinet exécutif responsable devant le parlement régional, le parlement national et le souverain.
Les islamistes optent pour la même configuration, sauf que les pouvoirs du conseil régional se limitent à la gestion des affaires de la région. Il dispose du pouvoir décisionnel pour les prérogatives qui lui ont été déléguées par le centre et de celui de proposition de loi devant le Parlement national.
(...)
Dernier point commun : les deux formations estiment que le Sahara disposera dun statut particulier et que des réformes constitutionnelles sont un préalable à la mise en uvre de la régionalisation.
http://www.lesoir-echos.com/pjd-pps-la-regionalisation-entre-deux-extremes/presse-maroc/456/