Face aux multiples revendications sociales, à la hausse des cours internationaux de matières premières, à la hausse de la masse salariale de la fonction publique et des timides entrées des devises étrangères, l'Etat n'a plus d'autres solutions que de s'engager dans un plan d'austérité sans précédent. Le défi du ministère des Finances sera de rapporter à 3%, le déficit du budget national estimé aujourd'hui à 5.7%, et de ramener l'écrasante dette du trésor public à 50% du PIB.
Le puzzle de léquilibre budgétaire sélabore de mieux en mieux depuis la déclaration du ministre des Finances, Salahedinne Mezouar, vendredi dernier, sur le scénario partiel de la Loi des Finances 2012.
Etayé par les conclusions préliminaires des consultations du Fonds Monétaire International (FMI), le gouvernement na plus dautres solutions que dadopter un sérieux plan daustérité pour limiter lendettement croissant du trésor public. Un endettement couvrant lécrasante majorité des dépenses de lEtat. Lanalyse chiffrée du FMI permet de voir plus clair sur lorigine du casse-tête de Salahedine Mezouar, et surtout des engagements du gouvernement pour limiter la vulnérabilité des finances publiques face aux fluctuations des cours mondiaux de matières premières.
Les subventions des produits alimentaires et pétroliers auraient en effet coûté plus de 5.5% du PIB national, contre les 2.1% prévu lors de lélaboration de la Loi de Finance 2011. Ajoutons à cela, la hausse dune masse salariale qui aurait résorbé plus de 10.7% de notre richesse intérieure, ainsi que celles des revendications sociales dont la facture sest estimée à 1.5% du Produit Intérieur Brut.
http://www.aufaitmaroc.com/actualites/economie/2011/8/16/plan-dausterite-prevu-pour-2012
Le puzzle de léquilibre budgétaire sélabore de mieux en mieux depuis la déclaration du ministre des Finances, Salahedinne Mezouar, vendredi dernier, sur le scénario partiel de la Loi des Finances 2012.
Etayé par les conclusions préliminaires des consultations du Fonds Monétaire International (FMI), le gouvernement na plus dautres solutions que dadopter un sérieux plan daustérité pour limiter lendettement croissant du trésor public. Un endettement couvrant lécrasante majorité des dépenses de lEtat. Lanalyse chiffrée du FMI permet de voir plus clair sur lorigine du casse-tête de Salahedine Mezouar, et surtout des engagements du gouvernement pour limiter la vulnérabilité des finances publiques face aux fluctuations des cours mondiaux de matières premières.
Les subventions des produits alimentaires et pétroliers auraient en effet coûté plus de 5.5% du PIB national, contre les 2.1% prévu lors de lélaboration de la Loi de Finance 2011. Ajoutons à cela, la hausse dune masse salariale qui aurait résorbé plus de 10.7% de notre richesse intérieure, ainsi que celles des revendications sociales dont la facture sest estimée à 1.5% du Produit Intérieur Brut.
http://www.aufaitmaroc.com/actualites/economie/2011/8/16/plan-dausterite-prevu-pour-2012