Plus un grain de blé importé par l'Algérie depuis 2024 : comment la crise diplomatique pénalise notre économie

« Je n’arrive même pas à me rendre dans ce pays que j’aime tant. Pourquoi ? Parce que je n’arrive pas à obtenir de visa ! » Lunettes de vue bien cerclée, crâne dégarni et bouc bien tracé, Marc Mauco lance, sur les réseaux sociaux, un appel de détresse. Cet homme d'affaires quinquagénaire, marié à une Algérienne, a adressé ainsi un message de désespoir à destination du président algérien Abdelmadjid Tebboune.

Depuis plusieurs mois, il ne parvenait pas à obtenir de visa pour rentrer dans le pays où résident ses enfants et prospèrent ses affaires. Entrepreneur dans le conseil en bien-être, le Parisien passe pourtant son temps, depuis plus d’un an, à vernir l’image de l’Algérie présentée comme propice aux affaires. Son zèle est tel qu’il se sent souvent obligé de se dresser contre son propre pays, la France, pour défendre celui qui l’accueille. Quitte à taire des difficultés qu’il rencontre dans son travail.


 
Retour
Haut