Plusieurs patineuses de haut niveau affirment avoir été violées par leurs entraîneurs

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Fin de l'omerta dans le milieu du patinage artistique. La championne Sarah Abitbol et plusieurs sportives prennent la parole.


VIOLENCES SEXUELLES - Le sport de haut niveau n’échappe pas aux violences sexuelles. Dans des enquêtes parues ce mercredi 29 janvier, L’Équipe et L’Obs signent la fin de l’omerta en publiant les témoignages de plusieurs anciennes patineuses et nageuses.

Parmi les prises de parole, celle de la décuple championne de France de patinage artistique Sarah Abitbol, qui affirme avoir été violée à plusieurs reprises par son entraîneur, Gilles Beyer, entre 1990 et 1992, alors qu’elle était âgée de 15 ans.

“J’avais tellement honte”, confie-t-elle auprès de L’Obs. Aujourd’hui, elle parle non “pas pour se venger, mais pour aider la parole à se libérer”.

Dans un livre -“Un si long silence”- qui sort ce jeudi en librairies, Sarah Abitbol s’épanche sur ces viols à répétition qui se déroulaient “dans le parking, les vestiaires et dans des recoins de la patinoire dont (elle) ne soupçonnai(t) même pas l’existence”. L’Obspublie notamment cet extrait glaçant:

“Ce n’est pas facile de dire à 44 ans qu’on a été violée à 15 ans. Je n’ai d’ailleurs jamais prononcé ce mot, sauf une fois devant ma psy, quatorze ans après. Aujourd’hui encore, j’ai beaucoup de mal. Je l’écris pour la première fois. Je le regarde sur le papier. Il me répugne, il m’angoisse. Il occupe toute la page. Il dévore l’espace. Il va sauter aux yeux des lecteurs. Il va éclabousser mon image, bouleverser mon entourage, faire exploser l’omerta. Il me terrifie. Il me salit. Je voudrais l’effacer, ce mot ‘viol’. Et pourtant, c’est le mot juste. Vous (son entraîneur qu’elle mentionne sous le nom de ‘Monsieur O’, NDLR) m’avez violée.”
Il “a commencé à s’inviter dans la baignoire”

Dans une grande enquête, L’Équipe publie aussi les témoignages de trois anciennes patineuses de haut niveau, sur les violences sexuelles que leurs entraîneurs leur auraient fait subir lorsqu’elles étaient mineures.

Béatrice Dumur évoque des “viols” subis entre 1985 et 1989, accusant son entraîneur Michel Lotz chez qui elle dormait en semaine, dans un appartement à l’intérieur de la patinoire d’Asnières-sur-Seine (Hauts-de-Seine). “Après l’entraînement, il prenait un bain. Et donc il m’appelait. La première fois, je n’ai pas voulu y aller, la deuxième fois, il demande un peu plus ardemment. Vous avez peur, vous faites”, raconte-t-elle à L’Équipe.

“Il se disait amoureux de moi. Mais comment peut-on aimer une jeune fille de 13 ans?”, s’interroge aujourd’hui cette femme de 48 ans, qui se rend compte qu’elle est “une victime et plus la fautive”.

Une autre patineuse, Anne Bruneteaux, dormait aussi chez Michel Lotz, deux jours par semaine, entre 13 et 15 ans. Elle décrit des “attouchements”, notamment quand l’entraîneur “a commencé à s’inviter dans la baignoire et (lui) a demandé de le laver”. Elle raconte aussi un épisode marquant: quand ivre, Michel Lotz l’aurait enfermée dans l’infirmerie et aurait “essayé de [la] violer”. Anne Bruneteaux se souvient avoir réussi à se débattre et être sortie par une issue de secours: “Je me suis retrouvée sur le parking de la patinoire, j’avais la jupe et le collant déchirés.”

Le troisième témoignage collecté par L’Équipe est celui d’Hélène Godard, pour des faits remontant à la fin des années 1970. Elle affirme que l’un de ses entraîneurs de l’époque, Gilles Beyer (le même accusé par Sarah Abitbol), de huit ans son aîné, aurait eu deux rapports sexuels avec elle alors qu’elle avait entre 13 et 14 ans.

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https://www.huffingtonpost.fr/entry...313421c5b6cd99e785cf10?utm_hp_ref=fr-homepage
 

minervie

أَسْتَغْفِرُ اللهَ الذِي لا إِلَهَ إِلاَّ هُوَ
VIB
Dans tous les milieux sportifs c'est comme ca . il parait que la grossesse augmente les performances physiques . mais chais plus pour l'explication scientifique.
Donc c'est pas nouveau et c'est pas un scandale.
 
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